Quimperlé demain

Impôts : la double peine !

Impôts : la double peine !

Lors du Conseil municipal du 30 juin 2010, la majorité municipale a adopté une révision du taux d’abattement général à la base pour la taxe d’habitation, faisant passer le taux de 15% à 10%, soit une augmentation mécanique de l'impôt de 5%, une évidence que la municipalité a pourtant toujours niée !

Une décision prise dans un contexte de réforme gouvernementale de la fiscalité locale aux contours que tout le monde savait mal maîtrisés. C'est ce qui avait d'ailleurs conduit l'Association des Maires de France à demander aux maires de ne pas toucher à la politique fiscale communale afin de respecter les deux principes directeurs de la réforme, l'équité et la neutralité.

Nous avions donc voté contre cette délibération qui allait, dans un contexte de crise, frapper les populations aux revenus les plus modestes,  les familles nombreuses ou les personnes rencontrant des difficultés sociales.

Tout au long des mois qui ont suivi ce vote, nous nous sommes battus pour que la majorité revienne sur sa décision et rétablisse l'abattement de 15%. Une possibilité exceptionnellement permise par le Gouvernement jusqu'au 15 novembre 2010. Pourtant, le Maire refusera par deux fois d'inscrire cette question à l'ordre du  jour d'un conseil municipal.

Et aujourd'hui, nous apprenons que les Quimperlois vont subir aussi une augmentation mécanique de leur taxe, une véritable double peine !

Le Maire a beau jeu de dire que la faute en incombe au Gouvernement. Pourtant, c'est bien cette délibération injuste qui est à l'origine du problème, une délibération que nous avons toujours combattue et dénoncée !

Sur le territoire de la Cocopaq, seuls les Quimperlois sont dans cette situation, car seuls leurs élus ont eu une attitude aussi injuste et inconséquente ! Les autres élus du pays de Quimperlé ont suivi les recommandations de l’AMF et ont agi avec prudence et selon le principe de précaution.

Aujourd’hui une seule solution pour « revenir » sur cette injustice : rétablir le taux d'abattement à 15%. C'est ce que nous demandons aujourd'hui à la majorité municipale pour le budget 2012.

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, Marie-Thérèse Sauvervald.

 

Un maire sans boussole !

Photo Ouest-France

« La réalisation d'une salle de spectacles reste un élément porteur du projet de l'équipe municipale et sa construction, après le choix du site d'implantation, pourrait débuter fin 2013 ». (Extrait du document d'orientation budgétaire 2011).

Voici ce que nous disions le lendemain du DOB, le 18 décembre 2010 :

«Ou le projet est déjà bien avancé et la pose de la première pierre aura bien lieu fin 2013. Dans ce cas, c'est la prochaine équipe municipale qui en assumera le fardeau financier. Ou le projet patine, faute de réelle vision culturelle pour Quimperlé et on est dans de la pure communication politicienne pour faire croire qu'une équipe soudée, portée par un beau projet, travaille d'arrache-pied pour les Quimperlois».

Nous avions aussi mis en avant l'absence de concertation avec les autres communes du territoire. Pour nous, ce projet devait être en effet un projet communautaire méritant une étude approfondie des besoins de la Cocopaq, s’appuyant sur un véritable projet culturel, pour éviter le risque  de construire une belle coquille vide !

Nous avions également émis de sérieux doutes sur la localisation de la salle et sur le montant de l'investissement : 4,5 millions d'euros auxquels il faudrait rajouter les dépenses de fonctionnement générées.

Un projet flou qui n'avait donc de concret que le lieu et la date du début des travaux et  ne semblait pas faire l'unanimité dans l'équipe municipale.

Et effectivement, quelques neuf mois plus tard, après avoir engagé des crédits d'études, organisé des réunions publiques et multiplié les annonces en conseil municipal et par voie de presse, un courrier officiel du Maire du 12 septembre aux Présidents de la Cocopaq et du Conseil Général retire le dossier du Contrat de territoire 2010-2016, affirmant que « ce projet ne se fera pas au cours du mandat actuel »

Ce qui n'empêchait pas Alain Kerhervé, droit dans ses bottes, de soutenir, dans une note en date du 18 septembre sur son blog, que la salle de spectacles se ferait bien !

Aujourd'hui le maire justifie l'abandon du dossier par la situation financière qui «  reste fragile », leitmotiv que l'on nous ressort depuis 3 ans mais qui, visiblement, n'interfère en rien dans son  nouveau projet, celui du réaménagement de la basse-ville, bien plus ambitieux que ce que l'on nous annonçait au départ ! Et l'on nous parle déjà de réunions publiques et de concertation, un remake parfait de l'opération de communication sur la salle de spectacles !

N’oublions pas qu'au delà de toutes ces ambitions avortées, il y a des études et des experts, avec un coût  pour les finances de la ville qu'on nous dit pourtant bien fragiles !

Derrière tous ces  projets  abandonnés à peine sortis des cartons, les Quimperlois ne voient rien de concret ! On a un maire qui regorge d'ambition pour un hypothétique futur mandat, mais qui semble bien incapable de structurer un seul dossier dans le mandat que les Quimperlois lui ont confié !

Entre hésitation à s'engager et ambition démesurée, entre effets d'annonce et volte-face non justifiées, le maire semble tout simplement ne plus avoir de boussole ! Aujourd'hui les Quimperlois veulent du concret et de la rigueur, un maire « pour de vrai » et non un éternel candidat aux projets aussi nombreux qu'illusoires !

Quimperlé demain. Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, Marie-Thérèse Sauvervald.

 

 

Une nouvelle fois le maire nous a menti !

Une nouvelle fois le maire nous a menti !

La nouvelle crèche des Tournesols a été inaugurée le 9 décembre 2009. Depuis lors nous n'avons eu de cesse de demander la justification des 200 000 euros d'économie soit-disant réalisés par rapport à notre projet de Kergoaler.

Faute de réponse malgré de nombreuses relances en conseil municipal et auprès du maire, nous avons menacé de saisir le Préfet pour défaut de communication de documents publics.

C'était le 18 avril en conseil municipal. Il aura fallu attendre  trois courriers, le premier en date du 6 mai, le second du 19 et le dernier du 7 juin mais reçu le 15, ainsi que de nombreux coups de fils, pour obtenir enfin l'ensemble des  documents demandés. Une évidente mauvaise foi qui nous a d'ailleurs conduits à refuser la proposition de rencontre de l'adjointe en charge du dossier, faute d'avoir les éléments attendus en notre possession.

Aujourd'hui nous sommes enfin en mesure d'analyser les documents. Et que disent-ils ?

Le dossier évoque un gain net de 202 638,50 euros mais le qualifie de « gain estimé » ce qui apporte une nuance  de taille !

Surtout, ce document évoque une économie  de 96 176 euros net pour le bâtiment modulaire. Quand, le 16 mai 2008 la commission d'appel d'offre a classé sans suite l'offre «  Dassé » pour Kergoaler, le montant des travaux  était de 526 210 euros pour 455,92 m2, soit 1154 euros ht au m2. Le 3 septembre 2008 la même offre « Dassé » pour le terrain de Kerjouanneau a été déclarée fructueuse pour un montant de 462 870 euros ht pour une surface quasi similaire. Cette offre a été réévaluée à 475 465,50 euros ht « toutes options comprises », si l'on se fie au courrier du 6 mai. L'économie réelle est donc de 51 000 euros ht !

D'autres sources d'économie sont avancées, mur, clôture, modification du bassin d'orage, agrandissement et aménagement du parking et vrd (voiries..), soit près de 50 000 euros ht. Nous ne mettons pas en cause ces chiffres.

En revanche, nous refusons catégoriquement de prendre en compte un gain annoncé de 40 000 euros correspondant à la vente du terrain de Kergoaler. Il ne s'agit pas ici d'économie mais de plus-value, ce qui est bien différent. C’est également oublier le coût d’acquisition soit près de 15 000 euros.

De plus, si l'on estime que la vente du terrain de Kergoaler a permis de réaliser cette plus-value, l'honnêteté voudrait que l'on prenne aussi en compte la valeur du terrain de Kerjouanneau en moins-value. Laissé vacant après la déconstruction (qui a aussi un coût) de la piscine, il aurait pu être vendu !

Actons donc une économie de l'ordre de 100 000 euros ht.

Lors de conversations privées, deux adjoints nous ont d'ailleurs clairement signifié que l'économie réelle n'était pas de 200 000 euros et qu'il s'agissait bien de «  gains estimés ».

Pourtant, depuis de nombreux mois, c'est ce chiffre qui est véhiculé, laissant sous-entendre que l'équipe actuelle réalise des prodiges en matière de gestion !

Une nouvelle manipulation après la fausse baisse des impôts, ou la prétendue mise sous tutelle de la ville !