Quimperlé demain

Hôpital Frémeur et vallée du Dourdu : quel avenir ?

A la fois témoin de l'histoire et mémoire collective de notre cité, notre patrimoine est un héritage précieux que nous avons le devoir de conserver.

 
C'est donc avec intérêt que nous avons pris connaissance des études des architectes mandatés par la ville pour la réhabilitation de l'hôpital Frémeur et des jardins de Kerjégu.

Une présentation qui aurait d’ailleurs assurément intéressé beaucoup plus de Quimperlois si elle n'avait été programmée un vendredi soir à 19h, un horaire fort peu commode pour les actifs.

Concernant l'hôpital Frémeur, cette étude a mis en avant l'ampleur des travaux à engager après plus de 100 ans de quasi abandon ou de restaurations pas toutes très heureuses, mais nécessaires il est vrai, à l’activité hospitalière des lieux.

Le projet a certes le mérite de sauver l’édifice, mais force est de constater là encore, comme pour la salle de spectacles, qu’une réhabilitation est envisagée sans projet d’utilisation des lieux si ce n’est de rendre accessible au public la chapelle, ce dont nous nous félicitons.

Les architectes remettent également à l'honneur le Dourdu, que ce soit dans le projet de l'hôpital Frémeur ou dans celui des jardins. Nous sommes d'autant plus satisfaits que ce choix était aussi  le nôtre, comme nous l'avions d'ailleurs annoncé, au moment de l’acquisition du site en 2004 au centre hospitalier.

Concernant la vallée du Dourdu précisément, plusieurs choix sont proposés par les architectes y compris celui d’y intégrer une salle de spectacles.

Cette option est loin de faire l'unanimité et nos concitoyens présents au débat n'ont pas manqué de mettre en avant les problèmes d'accès et de stationnement, et surtout la construction sur une zone humide et de remblais.

Il y a aussi de notre point de vue une contradiction évidente entre la finalité du projet annoncée par le maire de dégager la vue sur la vallée du Dourdu, de remettre en perspective les anciens bâtiments St Michel et Frémeur, et cette barrière visuelle formée par le nouvel édifice, quelque soit les hypothèses d’implantation proposées par les architectes.

Le moment est donc sans doute déjà venu pour la municipalité de réfléchir à des choix alternatifs pour l'implantation de la salle de spectacles.

Mais comme nous le disons depuis de nombreux mois, la priorité est bien d’engager préalablement à toute construction une réflexion approfondie afin de définir un véritable projet culturel, qui aujourd’hui n’existe pas.

Enfin, il faudra bien faire des choix, ne serait-ce qu'en raison des exigences budgétaires. Nous sommes extrêmement dubitatifs quant aux coûts supposés qui nous paraissent largement minorés et qui plus est ne concernent que les bâtiments et non leurs équipements et accès.

Quant aux subventions allouées à ces projets, elles ne pourront que compléter un très fort autofinancement de plus de 5 millions d’euros selon nos estimations, soit pas moins de cinq fois le coût de la médiathèque pour la ville ! 

Il faudra enfin tenir compte également des coûts de fonctionnement de ces projets. Nous redisons ici que la salle de spectacles ne peut concerner les seuls Quimperlois mais qu'elle doit avoir une vocation territoriale.

Enfin, si la réhabilitation du patrimoine est indispensable, nous sommes hostiles à ce que nos finances y soient entièrement dédiées en faisant l'impasse sur des projets qui nous paraissent aujourd’hui prioritaires, à l'exemple du gymnase de Kerjouanneau, comme nous l’avons exprimé avec force lors du budget. 

Cette étude devrait donc inviter la majorité municipale à engager le début d'une grande concertation citoyenne afin de déterminer les attentes et les besoins des Quimperlois.

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier,  M.T Sauvervald.

 

Et à Ouest-France : le Coq en Vrac de Nadine

Bonjour,

 Il est onze heure ce samedi matin et je lis avec intérêt la chronique souvent drôle du Coq en vrac. Et puis je tombe sur cette phrase : les habitants (de la rue Savary) râlent contre le soi-disant stationnement anarchique .......

 

 Soi-disant ? Vraiment ?

 Pas plus tard que ce matin, nous n'avons pas pu ouvrir notre commerce et sortir notre panneau publicitaire (pour lequel nous payons une redevance) à cause dune voiture bloquant notre entrée ! ( photos jointes). J'ai appelé la police municipale qui n'a pas répondu. J'ai ensuite téléphoné à la gendarmerie nationale qui m'a dit que c'était du domaine de la police municipale et qu'ils n'avaient pas de moyens pour ça !

 Rebelote à la police municipale une heure après. Mon interlocuteur sympathise mais ne peut rien !

 Heureusement, quelques minutes plus tard, je lis la chronique du coq en vrac et j'apprends que j'ai peut-être rêvé. Peut-être que c'est un soi-disant stationnement anarchique ? Après tout, il n'y a peut-être aucune voiture qui bloque notre entrée, qui nous empêche de travailler, d'avoir un accès à notre maison, et qui nous met en danger si, par malchance, nous avions besoin des pompiers ou d'une ambulance.

 A cette heure, Ouest France me rassure tout cela c'était du soi-disant ! Quelle belle journée en perspective, merci au Coq en vrac !

 Cordialement et avec humour

Nadine Constantino

Nouvelle lettre au Maire suite à son refus de convoquer un Conseil municipal avant le 15 novembre

Objet : Demande de convocation d’un Conseil municipal avant le 15 novembre 2010. Demande d’inscription d’une question à l’ordre du jour.

Monsieur le maire,

Nous avons bien reçu votre réponse datée du 2 novembre, et nous vous en remercions.

Permettez-nous tout d’abord de vous dire que nous n’ignorons pas la diversité des politiques fiscales des communes de la Cocopaq, ni celle des Départements de France. Toutefois, ce n'est pas le sujet qui nous occupe aujourd'hui.

Lors du Conseil municipal du mercredi 30 juin 2010, vous avez fait adopter une révision du taux d’abattement général à la base pour la taxe d’habitation, faisant passer le taux de 15% à 10%.

Nous nous sommes opposés à cette décision, persuadés qu'elle  ne serait pas sans conséquence pour les populations aux revenus les plus modestes,  les familles nombreuses ou les personnes rencontrant des difficultés sociales.

Vous avez continué à soutenir que les Quimperlois paieraient 5% de moins de taxe d’habitation après le vote de la Cocopaq sur son propre taux d’abattement de cette même taxe.

Nous avons contesté cette hypothèse et voté contre votre proposition, dénonçant le tour de passe-passe fiscal auquel vous vous étiez livré lors de ce Conseil municipal.

Dans un communiqué de presse en date du 6 juillet nous précisions d’ailleurs notre analyse en disant que « nous avions quelque peine à imaginer que la Communauté de Communes puisse retenir l’hypothèse des élus de la majorité Quimperloise et ainsi maintenir 16 situations fiscales différentes, source d'iniquité » et « qu’il nous semblait plus logique en conséquence, que la Communauté de Communes choisisse de maintenir la politique d'abattement du Département ».

Depuis jeudi dernier et la tenue du Conseil communautaire, nous pouvons dire que nous avions raison.

Le choix du Président de la Cocopaq de proposer la même politique d’abattement que celle du Département a été fait au nom de deux principes, l’équité de traitement entre citoyens d’un même territoire et la neutralité fiscale de cette réforme pour les ménages. Cette proposition a été adoptée à l'unanimité, y compris par vous-même et l'ensemble des délégués Quimperlois.

En conséquence, seule la délibération votée en Conseil municipal a aujourd’hui un impact pour les Quimperlois.

Quant au fait que vous ne souhaitiez pas réunir le Conseil municipal avant le 15 novembre pour rétablir l’abattement de 15%, arguant que cette possibilité ouverte par le Gouvernement ne concernerait « directement » que les Communautés de Communes, nous vous invitons à une lecture attentive du courrier Téléchargement Lettre 15oct2010des ministres concernés au Président de l’Association des Maires de France, précisant que « les communes ou intercommunalités qui auraient d’ores et déjà délibéré sur ce point disposeront d’un délai exceptionnel, jusqu’au 15 novembre prochain, pour revenir si elles le souhaitent, sur leurs délibérations ».

Les quimperlois ne peuvent donc à ce jour ne retenir de cet épisode qu’une seule chose : leur taxe d'habitation va bien augmenter de 5%, contrairement à ce que vous annonciez le 30 juin dernier.

Sauf à ce que vous acceptiez notre proposition de convoquer un Conseil municipal avant le 15 novembre 2010 et d’inscrire cette question à l’ordre du jour.

Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Maire, nos salutations les plus respectueuses.

Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier,  M.T Sauvervald.