Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Des socialistes bretons mobilisés à Pontivy et qui me font l'honneur de me confier l'animation du Breis

Hier matin avec Bernard Poignant, Richard Ferrand Président du Groupe socialiste et apparentés du Conseil régional de Bretagne et les premiers fédéraux des fédérations socialistes Pierre Pouliquen (56), Marc Coatanea (29) et Emmanuel Couet (35)

Hier matin, à Pontivy, les socialistes bretons étaient réunis au sein du BREIS (Bureau Régional d’Études et d’Informations Socialiste).

Pour évoquer la situation économique et sociale de notre région tout d'abord, confrontée à une crise sans précédent depuis l'après-guerre.

Avec des filières historiques en profonde restructuration et malheureusement nous le savons des milliers d'emplois détruits, que ce soit dans l'automobile ou dans l'agro-alimentaire.

Un échange qui a permis aux parlementaires présents de redire tout le travail fait par le gouvernement et le parlement pour redonner de la compétitivité aux entreprises et au Président du Conseil régional Pierrick Massiot de redire l'action du Conseil régional en la matière, et celle des départements que Claudy Lebreton a rappelé.

A quelques heures de la manifestation qui allait avoir lieu à Pontivy à l'appel des syndicats de l'agro-alimentaire nombreux ont été les échanges relatifs aux enjeux de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Pour souligner que les premières victimes de tout cela demeure les salariés licenciés d'un côté et les paysans de l'autre qui n'arrivent pas à dégager de revenu de leur travail. Pour dénoncer aussi l'incapacité de l'Europe à mettre un terme aux concurrences sociales déloyales. Chacun a en tête les conditions salariales des ouvriers des abattoirs allemands en particulier. Isabelle Thomas députée européenne présente a souligné la détermination des parlementaires français sur ce sujet.

Dans ce contexte, la « taxe Borloo » sur les poids lourds, véritable entrave au développement des entreprises de notre région a été évoquée. Richard Ferrand et Jean-Pierre Le Roch, ont évoqué leur travail et celui de l'ensemble des parlementaires bretons pour que la périphéricité de notre région soit bien prise en compte. 

Le projet de loi relatif à la décentralisation et la contribution du Conseil régional adoptée jeudi dernier ont bien entendu fait l'objet d'échanges nourris. Pour dire que la décentralisation n'est ni une question technique ni institutionnelle ou pas seulement, mais avant toute autre chose un projet politique pour armer les collectivités territoriales dans leur lutte contre les effets de la crise et pour faire des territoires de la République les creusets de la relance économique.

Enfin, sur la Charte des langues régionales, Jean-Jacques Urvoas a précisé qu'il s'était procuré l'avis du Conseil d'Etat, que celui n'apportait rien de plus que ce nous savions et que la volonté politique était intacte pour faire tomber ces arguties juridiques.

En conclusion de nos travaux, j'ai proposé que nous tenions avant l'été une journée de travail consacrée à la décentralisation, pour que les socialistes bretons continuent leur travail collectif d'amélioration de ce qui n'est encore qu'un projet de loi, et qu'à l'automne nous réfléchissions à l'Europe que nous voulons.

Autant vous dire que pour ma première Assemblée générale en tant que Président du Breis (tout fraîchement élu et succédant ainsi à Bernard Poignant), j'ai pu mesurer tout le travail qui nous attend collectivement.

Avec à l'issue de cette dernière une pensée toute personnelle pour Louis Le Pensec, l'un des créateurs de l’Union Régionale du Parti Socialiste en 1979 (il en était le secrétaire général), le Breis de l'époque...

 

Brest et Quimper à trois heures de Paris !

Les élus bretons, réunis aujourd’hui à Rennes au sein de la Conférence territoriale (B16), réaffirment leur engagement commun pour mettre la pointe bretonne à 3 heures de Paris.

Le Gouvernement a souhaité confier à Philippe Duron, président de la commission « Mobilité 21 » le soin de hiérarchiser les priorités en matière d’infrastructures terrestres.

Alors même que les auditions de la commission se poursuivent, les annonces du Premier Ministre concernant les infrastructures « métro » du Grand Paris entretiennent l’idée d’un traitement particulier pour la Région-capitale.

La Bretagne a toujours défendu l’idée d’un Grand Ouest connecté aux principaux centres de décisions dans un objectif d’égalité.

Aujourd’hui, plus que jamais, lutter contre notre périphéricité est une bataille stratégique pour l’économie régionale.

Les élus bretons demandent donc que soit respecté le calendrier de la nouvelle stratégie nationale d’aménagement du territoire et de transport et que soit confirmé l’objectif d’atteindre une durée de 3 heures pour la desserte de Brest et de Quimper depuis Paris.

Concarneau : retour sur l'opération de dragage du Moros

 

Après avoir été port d’intérêt national, la propriété du port de Concarneau a été transférée au Conseil général du Finistère en 2007.

Du fait de l’absence d’entretien, le port nécessitait des investissements importants en termes de dragage notamment, puisqu’aucune opération n’avait été réalisée depuis 1993.

Afin de lutter contre l’envasement du port du Moros, le Conseil général a décidé d’agir rapidement pour préserver et conforter cet outil indispensable aux secteurs de la pêche, de la construction et de la réparation navale.

Pour en savoir plus : ici.

 

Budget 2013 du Conseil général : "bâtir un pacte social protecteur et contribuer à développer une économie forte, innovante et diversifiée". Mes interventions.

Lors de la session budgétaire de vendredi, j'ai tenu à dire dans quel contexte notre action en faveur de l'insertion et de l'économie s'inscrit, au moment où les mesures gouvernementales pour relancer la croissance, la compétitivité et l’emploi en France sont mises en oeuvre, pour lutter contre les effets dévastateurs de la crise économique et sociale que nous vivons et préparer l'avenir et permettre le retour de la croissance.

Des mesures qui vont venir sans conteste soutenir les nombreuses actions menées par le Conseil général pour bâtir un pacte social protecteur et contribuer à développer une économie forte, innovante et diversifiée.

Ainsi, j'ai rappelé rappelé que le Département engagerait 89 millions € en 2013 pour ses politiques d’insertion dans toute ses dimensions, de la plus sociale à la plus économique, dans le cadre de notre nouveau pacte territorial d’insertion 2013-2015, élaboré dans la concertation autour de trois enjeux majeurs, favoriser une insertion sociale et professionnelle réussie, favoriser l’autonomie des jeunes et favoriser l’inclusion sociale.

En outre, j'ai tenu à rappeler notre détermination à continuer d’investir pour l’avenir en apportant notre contribution aux grands projets de Bretagne à Grande Vitesse ou de Bretagne à Très Haut Débit pour améliorer l’accessibilité et l’attractivité du Finistère.

Des investissement qui contribuent à l'attractivité de notre territoire, à la performance économique de nos entreprises que nous allons continuer à accompagner.

Ainsi, le département soutient les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, la pêche, le tourisme et le nautisme, et sera vigilant face aux difficultés rencontrées par ces filières qui font la force et la richesse du Finistère.

Des secteurs où l'innovation est permanente et que nous soutenons notamment au travers des pôles de compétitivité, en travaillant avec les centres de recherche, les universités, les technopôles et autres centres techniques.

Vous pourrez trouver l’intégralité de mon intervention en cliquant ici.

Tébéo au salon nautique de Paris: focus sur les chantiers navals du Finistère

19.12.12

  Lors de la journée "Finistère" du salon natique de Paris qui s'est déroulée le 11 décembre 2012, la chaine d'information locale Tébéo était présente.

Elle a pu réaliser un reportage sur la situation des chantiers navals du Finistère dans le cadre de l'émission Eco and Co.

Les départements au coeur de la lutte contre les précarités : communiqué de l'ADF

Claudy LEBRETON, président de l’Assemblée des Départements de France salue le dispositif présenté par le Premier ministre en conclusion de la Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.

Cette conférence, à laquelle l’ADF était représentée par Michel DINET, Président du conseil général de Meurthe-et-Moselle, a permis de réhabiliter le rôle des politiques sociales à destination de nos concitoyens les plus en difficultés, politiques qui sont au cœur de l’action quotidienne des départements.

La décision du gouvernement, « de redresser la courbe de progression du RSA socle pour amener son niveau à 50% du Smic », se traduisant par une augmentation de 10% sur cinq ans, en plus de l’indexation annuelle sur l’inflation, était particulièrement attendue.

Les départements, ayant pour mission d’en assurer le versement, constatent avec satisfaction que le gouvernement apportera une compensation intégrale de cette évolution, ainsi que l’a indiqué Jean-Marc Ayrault.

Cette garantie permettra d’ouvrir dans des conditions plus sereines la négociation que doit mener l’ADF avec le gouvernement, dès 2013, sur la mise en place d’un financement pérenne des trois allocations individuelles de solidarité, dont le RSA fait partie.

Les Départements de France unanimes et solidaires attendent beaucoup de cette négociation.

Ils seront exigeants et attentifs, pour qu’enfin justice soit faite dans notre pays à l’endroit des familles de nos départements.

L'artisanat : créateur d'emplois au coeur des territoires

L’assemblée générale de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat est l’occasion de saluer les acteurs de l’artisanat en Finistère, qui participent à la vitalité du tissu économique et au développement de notre département.

C'est pourquoi, j'ai souhaité en être hier.

L’artisanat reste en effet le premier employeur de France : il recouvre une diversité de savoir-faire et de compétences qu’il faut soutenir et valoriser auprès des jeunes tant il offre des opportunités de carrières intéressantes, trop souvent méconnues.

Avec 50 454 entreprises au niveau régional, il a créé l’an dernier 2 619 emplois salariés sur un total de 126 000. En 10 ans, le nombre d’emplois créés s’élève à 27 000. Globalement, plus de 40% des emplois créés en Bretagne l’ont été par l’artisanat.

Ainsi, l’artisanat occupe une place prépondérante dans l’économie finistérienne.

En effet, en 2011, le Finistère comptait 13 857 entreprises artisanales et 33 122 emplois induits plaçant ainsi le Finistère au premier rang des départements bretons en termes d’entreprises et en troisième en termes d’emploi.

Ces entreprises sont réparties dans 4 grands secteurs : le bâtiment (43 % au niveau régional), les services comprenant le transport et l’activité de réparation (27 %), l’alimentation (15 %) et l’artisanat de production.

De plus nous le savons, l’artisanat joue un rôle irremplaçable d'aménageur du territoire, tant il est présent dans chacune de nos communes. Le maintien des entreprises artisanales dans nos territoires ruraux est bien un enjeu fondamental pour l’avenir de nos territoires.

Qui plus est dans le contexte de crise économique et sociale qui est le notre, l’artisanat breton et finistérien continue à créer des emplois même si des inquiétudes apparaissent (cotisation foncière des entreprises, stagnation du bâtiment, baisse de l’artisanat de production). Et concurrence "déloyale" des auto-entrepreneurs.

Les auto-entrepreneurs dont il a été beaucoup question hier. Une étude extrèmement intéressante nous a en effet été présentée. Elle porte sur un bilan au bout de plus de deux années d'existence de ce régime fiscal de création d'entreprise.Au moment où la ministre Sylvia Pinel vient de diligenter une mission d'évalaluation de ce régime.

L’année 2011 a ainsi été marquée par un net ralentissement des créations d’entreprises et de nombreux redressements judiciaires ont été constatés au cours du 3^ème trimestre 2012.

Plus de 1 400 radiations du registre du commerce et des entreprises ont été enregistrées au second trimestre 2012.

Autre enjeu celui de la transmission-reprise puisque dans les 10 années à venir près de 2 500 entreprises artisanales finistériennes seront à céder et reprendre.

Conscient de ces derniers le Conseil général a bâti une convention 2011-2013 avec la CMA 29 autour de 3 objectifs principaux : aider la création et le développement des entreprises artisanales, favoriser la transmission et la reprise d’entreprises artisanales, promouvoir de nouvelles pratiques en faveur de l’environnement et l’amélioration de la qualité.

Un artisanat que le Conseil général du Finistère, acteur économique à part entière, soutient par ses investissements.

Avec un budget d’investissement maintenu chaque année à un niveau élevé, 150 M€ pour 2013, l’impact est en effet majeur pour nos entreprises.

 

 

 

Lutter contre la pauvreté et les précarités : le Gouvernement s'engage

"Notre ambition, c’est de replacer les enjeux de solidarité au cœur des politiques publiques que nous conduisons. Notre responsabilité, c’est d’apporter des solutions innovantes et pérennes, pour donner une nouvelle impulsion à notre action. Notre devoir, c’est de tenir la promesse républicaine, en proposant une alternative à ceux dont la précarité est devenue le quotidien". Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti.

 

Face à l’augmentation du niveau de pauvreté en France, le Gouvernement a en effet décidé d’élaborer un plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale sur la base des conclusions de la conférence nationale qui s'est tenu les 10 et 11 décembre à Paris.

Focus ici sur le travail de concertation et les principaux axes du plan interministériel que le Premier ministre a détaillé à l'issue de la conférence.

 

 

Des relations entre le Département et les associations : le rapport de mon collègue Michel Loussouarn

A l'occasion de la Commission Permanente qui s'est tenue jeudi 6 décembre, notre collègue Michel Loussouarn a présenté devant l'Assemblée départementale les conclusions de la Mission d'évaluation et d'information consacrée aux relations du Département avec les associations finistèriennes, que lui a confiée Pierre Maille.

L'objectif de la Mission était d'appréhender la place du secteur associatif dans la mise en œuvre des politiques départementales, d'en analyser les avantages et les inconvénients éventuels, et de préconiser des pistes d'amélioration.

La spécificité du Département tient en effet nous le savons à l'exercice de compétences sociales et médico-sociales.

Accompagnement des personnes âgées ou handicapées, politiques d'insertion et de lutte contre les exclusions, protection de l'enfance et soutien aux familles... autant de champs d'intervention qui constituent bien le cœur de métier du Conseil général.

Et dans ces domaines, les politiques départementales sont très largement mises en œuvre à travers l'action d'associations professionnalisées dotées d'une forte expertise à qui le Conseil général alloue des moyens financiers conséquents.

En plus de la capacité à rendre un service à des publics fragiles, ces associations sont pourvoyeuses d'emplois dans nos territoires (environ 13 000 emplois).

A côté de ces associations qui s'inscrivent dans le champ de l'économie sociale et solidaire, le Conseil général soutient également 700 associations œuvrant dans les domaines de la culture, du sport, du tourisme, des loisirs...

Au total, ce sont presque 171 M€ qui ont été attribués tout secteur confondu en 2011 aux associations sous différentes formes (subventions, prix, prestations sociales...), montant qui représente 18,5% du budget du Conseil général, c'est dire l'importance de son soutien. 

Fruit de plusieurs mois de travail, d'auditions des services et de responsables associatifs, le rapport s'attache à dresser un état des lieux à la fois global et sectoriel.

Il propose également 7 recommandations dont il appartient désormais aux élus, aux services et aux associations de se saisir.

Ce que nous allons faire au sein de la Commission Insertion et Économie que j'anime.

Retour sur les assises du Pays de Quimperlé : mon interview

Les premières Assises du Pays de Quimperlé ont réuni 150 personnes, le samedi 17 novembre 2012, à Moëlan-sur-Mer. Une grande journée de réflexion sur l'état de santé du territoire et son avenir.

A l'occasion de ces dernières, la Cocopaq a proposé à six témoins du territoire (quatre hommes politiques, un militant associatif et un journaliste) de réfléchir à ces deux questions :

> Quels sont aujourd'hui les atouts et faiblesses du Pays de Quimperlé ?

> Comment imaginez-vous le Pays de Quimperlé dans 20 ans ?

Retrouvez mon interview ici.