Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

L'inauguration du Pont de Térénez : le discours de Pierre Maille

 

Discours P.Maille Pont de Térénez.pdf

Des élus au travail pour défendre nos territoires ruraux

C'était hier soir à Briec à l'invitation de l'UESR.

Autour de Germinal PEIRO, Secrétaire National du PS à la ruralité, rapporteur de la proposition de loi « bouclier rural ».

Pour dénoncer la casse des services publics, pour condamner l'abandon par le Gouvernement de la France rurale et des petites villes.

Suppression des brigades de gendarmerie, fermeture des tribunaux, des trésoreries, des hôpitaux, des bureaux de poste...la liste est longue des atteintes au Pacte républicain de solidarité territoriale.

Atteinte au service public d'éducation comme l'atteste les fermetures prévues de deux classes au collège Jules Ferry, d'une classe à l'école primaire de Brizeux, de la non ouverture d'une classe bilingue à Tréméven et ce malgré des effectifs qui plaident en faveur des combats engagés par les parents d'élèves et enseignants, et que je soutiens sans réserve.

Un bouclier rural qui propose la scolarité dès trois ans, l'acceuil des enfants dès deux ans et les recrutements et revalorisation de carrière nécessaires.

Lors de cette soirée d'échanges et de débats, invité en tant que Vice-président en charge de l'insertion et de l'économie, j'ai pu redire les politiques publiques engagées par le Conseil général en faveur des territoires ruraux.

De rappeler que je considérais pour ma part que le premier bouclier rural était une agriculture créatrice d'emploi et aménageuse du territoire, que le Département accompagne notamment par des aides aux jeunes agriculteurs, à la diversification, aux CUMA, aux Groupements d'employeurs...

Que la France rurale est aussi une France ouvrière, 35% des ouvriers vivent aujourd'hui en milieu rural, et que le Conseil général soutenait le développement économique et la création d'emplois dans les territoires par des aides à la création et à la requalification des zones d'activités, au maintien du commerce et de l'artisanat et des services en milieu rural, par l'aide "au second dans l'artisanat"...

Par le soutien à l'économie touristique : Soutien à l'hôtellerie en milieu rural, à la création des chambres d'hôtes et aux locations de vacances...

Par des contrats de territoire comme celui du Pays de Quimperlé qui permet d'accompagner effixcacement et dans la durée les territoires dans leurs projets.

Des vacances pour tous

 

C’était vendredi en fin d’après-midi. L’inauguration des travaux du centre de vacances VTF de Ker Belen à Riec sur Bèlon. Près d’un million d’euros de travaux financés en partie par la Région et le Conseil général. (270 000 euros).

L’un des 19 village-vacances que compte le Finistère, soit un peu plus de 1% de la capacité d'hébergement touristique du département.

Si ce chiffre peut paraitre bas, il n’en demeure pas moins que le rôle des hébergements de « tourisme social » (villages-vacances, centres de vacances ...) demeure primordial en matière d'accès aux vacances pour tous, de mixité sociale ...

Un enjeu qui est devenu d’autant plus crucial à la fin des années 90, que chacun a bien pris conscience des difficultés à pérenniser les hébergements de tourisme social compte tenu des investissements lourds en matière de mise aux normes que certains propriétaires ne voulaient ou ne pouvaient plus assumer (Comités d'entreprise ...).

Les actions des collectivités et notamment du Département ont alors été déterminantes pour maintenir un certain nombre de ces structures.

Une volonté relayée fortement depuis 2004 par la Région Bretagne.

Le soutien à Beg Porz à Moëlan sur mer en atteste également.

Ce volontarisme permet ainsi de maintenir des « lits marchands », de contribuer à l’attractivité, à la vitalité économique et à l’emploi du Finistère.

Rien que sur la zone d’emploi de Concarneau/Quimperlé nous comptons en effet en moyenne 1685 emplois salariés touristiques annuels, soit 6.3% de l'emploi salarié total de la zone (>5.2% en moyenne sur le département), et 2920 emplois salariés touristiques au mois d'août.

Venez nombreux en Bretagne et en Finistère ! Des séjours à gagner...à partir du 23 mars

 

Une nouvelle fois les quatre Comités départementaux du tourisme et le Comité régional du tourisme unissent leur force pour faire la promotion de la Bretagne.

A la clef, une campagne dans le métro du 22 mars au 5 avril. 1100 affiches pour convaincre les parisiens et habitants de l'Ile de France de venir en vacances dans notre région.

15 jours de publicité dans les médias.

Et à partir du 23 mars, un site internet dédié à cette campagne WWW.MA-BRETAGNE.FR, qui va permettre de découvrir 80 idées séjours et week-end de rêve.

Et pour ceux qui voudraient tenter leur chance des séjours à gagner !

Une campagne pour soutenir les 51 000 salariés de cette filière majeure pour l'économie de notre région.

 

Magazine Penn ar Bed de janvier : l'emploi au coeur de nos préoccupations

 

Le magazine Pen Ar Bed de janvier est consacré à notre économie départementale, à ses enjeux et comment le Conseil général contribue à son développement.

Trois questions m'ont été posées à cette occasion.

Le Conseil général soutient l’économie du Finistère. De quelles manières ?

Tout d'abord, en cette période de crise, nous maintenons globalement nos engagements budgétaires. Et ce malgré les réformes fiscales successives, dont celle de la taxe professionnelle, qui diminuent nos ressources.

Nous restons ainsi mobilisés pour accompagner et soutenir ceux qui investissent, innovent, ceux qui créent l’emploi d’aujourd’hui et de demain.

Pour ce faire, le Conseil général a notamment élaboré un nouveau plan d’aides directes aux entreprises, fruit de deux années de concertation avec les partenaires. Objectif : répondre de manière efficace aux véritables préoccupations des entreprises.

Une de leur préoccupation est de faire le bon recrutement. Une de nos missions est de favoriser l'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA. Ainsi, par exemple les Équipes-emploi proposent des accompagnement personnalisés, sur mesure, en relation avec les entreprises, et qui débouchent sur des emplois durables.

Enfin, le Conseil général est lui-même un acteur économique important, un investisseur au quotidien :routes, collèges, infrastructures portuaires, haut-débit...

Où se trouvent les relais de croissance ?

Bien sûr, notre économie s’appuie fortement sur les filières traditionnelles que sont l'agriculture, la pêche, l’agroalimentaire. Des filières parfois en difficultés, en mutation, mais qui innovent tous les jours grâce au travail des Universités, des centres de recherche et centre techniques. Citons les pôles de compétitivité Mer, Valorial. Valorial travaille par exemple sur les aliments des prochaines années, sur les alicaments, sur les aliments-santé. Ce sont là de réels relais de croissance qui ouvrent des perspectives de développement.

Comment se présente le futur ?

La crise est bien présente, les demandeurs d'emplois sont encore trop nombreux, mais le Finistère a de réels atouts à faire valoir. En investissant à moyen et long terme, pour les filières structurantes créatrices de nouveaux emplois, nous faisons un pari sur l’avenir. Par ailleurs, le Conseil général soutient fortement l’économie sociale et solidaire, vecteur de lien social. Et n’oublions pas l’importance du tourisme, de l’aéronautique, de l’aérospatiale, de la construction navale, du nautisme.

 

 

Entreprises, Commerces et Artisanat : Quelles relations avec le Département ?

 

Tel était le thème de notre journée de travail et de rencontres.

Avec Pierre Maille, et des collègues élus, nous sommes en effet allés ce jour à la rencontre d'artisans, d'industriels, de chercheurs.

Ces visites entre Pluguffan et Roscoff étaient organisées pour mieux comprendre les attentes des entrepreneurs et faire connaître nos nouvelles modalités financières d'accompagnement de leurs projets, reprise d'entreprise, maintien du dernier commerce, start-up...

En effet, dans le cadre d’une concertation permanente menée avec les partenaires, toutes les politiques de développement économique du Cg29 ont évolué depuis 2008 : schéma départemental de développement touristique, stratégie pêche, nouveau Livre bleu du nautisme, refonte des politiques agricoles, et révision des aides économiques aux entreprises.

Valorisation de l’image du département, ouverture aux autres par un meilleur rayonnement à l’international et par la marque d’une qualité finistérienne, ancrage territorial des entreprises, promotion de l’insertion, tels sont les objectifs qui guident désormais les politiques du Conseil général en faveur du développement économique du Finistère.

Au programme de cette visite thématique :

L'Escalier Provost à Pluguffan, lauréat 2010 du réseau Entreprendre en Bretagne pour la reprise d’entreprises. La société a bénéficié d’un fonds d’intervention pour un prêt d’honneur abondé par le Conseil général, ainsi que d’une aide à l’immobilier pour transfert et extension en 2002.

L'Entreprise Guyader à Landrévarzec, dans le cadre du programme d’aide à l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises. Le Cg29 a subventionné à hauteur de 19.200 € (20% du matériel HT) un équipement visant à diminuer la pénibilité liée au filmage et à la manipulation des palettes.

La Communauté de communes de la région de Pleyben, dans le cadre du programme pour les aménagements des zones d’activités et les communautés de communes (hôtels et pépinières d’entreprises). La Communauté de communes a bénéficié d’une subvention de 92.560 € pour la construction d’un hôtel d’entreprises et d’une subvention de 36.446 € pour la construction d’un atelier-relais dans une zone labellisée Qualiparc.

La Renaissance à Saint-Thégonnec, une SCOP artisanale dans le secteur du BTP. Où nous avons discuté du sujet de la transmission d’entreprise dans le secteur de l’artisanat, et de la richesse humaine  que cette forme sociétaire des SCOP génère.

L’Atelier du Pain à Mespaul dans le cadre de la politique de maintien du commerce et de l’artisanat en milieu rural. La boulangerie, pâtisserie, alimentation, a bénéficié d’une subvention de 10.207 € pour la création de son entreprise dans une commune de moins de 3000 habitants. Un commerce qui contribue au lien social d'une commune rurale.

Et Man Ros Therapeutics à Roscoff dans le cadre du programme Innovation, Recherche et Dynamisme des PME. Le Conseil général participe financièrement à certains projets labellisés par les pôles de compétitivité. Le projet PHARMASEA a été subventionné à hauteur de 200.000 € (100.000 € pour Man Ros Therapeutics et 100.000 € pour le Centre national de recherche scientifique – Station biologique de Roscoff). Un projet de recherche qui vise à mieux comprendre ce qui provoque la maladie d'alzheimer et à trouver des solutions pour ralentir sa progression une fois décalrée.

Six exemples donc de la diversité et de richesse économique de notre département.

Soutenir le développement économique de notre département : mon intervention lors du débat d'orientations budgétaires

Monsieur le Président, chers collègues, mesdames et messieurs,

Cette session qui est principalement consacrée à nos orientations budgétaires se tient dans un contexte de crise économique et sociale.

Elle se tient aussi dans un contexte de réforme des collectivités territoriales et des finances locales.

Réforme des collectivités territoriales qui vient d'être adoptée par le Parlement.

Une réforme engagée en juillet 2008 par la volonté du Président de la République.

Que pouvons-nous en retenir ?

Qu'il s'agit d'une réforme faîte à l'envers, qu'elle n'apporte en particulier aucune clarification quant aux compétences des collectivités.

Qu'il ne reste en fait de cette réforme avortée dans son ambition que cet objet non identifié qu'est le Conseiller territorial et les dispositions relatives à l'encadrement de la clause de compétence générale et par suite la fin des financements croisés à compter de 2012 pour les communes de plus de 3500 habitants.

Des communes qui peuvent légitiment s'inquiéter pour l'avenir et s'interroger sur leur capacité à mener à bien tel ou tel projet.

Réformes des finances locales.

Une réforme qui a modifié en profondeur les mécanismes de financement des collectivités, qui a réduit de manière considérable l'autonomie fiscale de ces dernières. Des collectivités qui n'ont quasiment plus la faculté de définir leur propre politique fiscale.

Des collectivités, la Région et les départements, qui ont perdu au détour du remplacement de la taxe professionnelle et la suppression de la possibilité d'en fixer le taux, tout lien direct avec les entreprises de leurs territoires.

Mme Le Brun, je vous ai écouté avec beaucoup d'attention.

Vous nous disiez tout à l'heure que l'État agirait à l'avenir « dans la mesure de ses capacités actuelles ».

C'est bien ce qui nous préoccupe. « Dans la mesure de ses capacités actuelles ». Un Gouvernement qui s'est privé progressivement de capacités budgétaires.

Sans revenir sur le bouclier fiscal, la réforme de la taxe professionnelle aura privé l'État selon le rapport Marleix de 8,9 milliards d'euros et non les 3,5 milliards d'euros annoncés.

Vous évoquiez tout à l'heure la CVAE en précisant qu'elle serait plus dynamique que la Taxe Professionnelle. C'est faux. Si cela est peut-être vrai à l'échelle nationale, la dynamique des bases de taxe professionnelle en Bretagne nous aurait été plus favorable que cette nouvelle compensation d'État.

Ces deux réformes constituent donc des attaques en règle contre le mouvement de décentralisation. Le principe constitutionnel d'autonomie financière des collectivités est ainsi battu en brèche.

Mme Le Brun, vous nous avez beaucoup parlé de politique nationale avec un ton qui est d'ailleurs loin de celui qui est usité à Bruxelles où la recherche du consensus et du compromis est de rigueur. Votre apprentissage risque d'être rude...je fais ici référence à l'annonce que vous nous avez faîte que vous quitterez prochainement notre Assemblée pour rejoindre le Parlement européen.

Mais revenons en Finistère, dont Mme Le Brun n'a malheureusement pas du tout parlé.

Je souhaiterais en effet évoquer avec vous les projets importants que le Conseil général va soutenir en 2011 et les années à venir en matière économique.

Le projet Bretagne à Grande Vitesse. 104 millions d'euros.

Le projet haut-débit. 23 millions d'euros.

Les projets d'infrastructures portuaires. Les travaux sur l'ile de Sein (1,2 millions d'euros). Le Quai Klébert à Camaret (600 000 milles euros de subvention). De désenvasement du port de Concarneau (1,2 millions d'euros), de Loctudy-Lesconil (4,5 millions d'euros).

Les projets de développement du nautisme. Les travaux au port de Roscoff. 8,4 millions d'euros dont 4,3 millions d'euros pour le développement du port de plaisance.

Les aides directes aux entreprises, aux structures qui accompagnent leur développement, Chambres consulaires, technopoles, centres techniques, les aides aux projets des pôles de compétitivités, seront maintenues.

Félicitons-nous d'ailleurs des annonces faîtes hier. Des projets bretons et finistèriens de développement des énergies marines ont en effet été retenus dans le cadre de l'appel à projet de l'ADEME. Des projets que nous avons dès le début soutenus. Je pense à Sabella et à Winflow.

Nous poursuivrons nos efforts de soutien au bénéfice de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le Président nous a redit que nous tiendrions nos engagements inscrits au CPER. J'ose espérer que le Gouvernement en fera de même et qu'en particulier il ne se livrera pas à quelques tours de passe-passe dont il a le secret. Je dis cela dans la perspective du Grand Emprunt.

Nous continuerons à accompagner l'agriculture et la pêche, piliers de notre économie finistèrienne.

Vous le voyez, M Le Président, chers collègues, malgré les difficultés qui sont les nôtres, notre ambition pour le développement économique durable et solidaire de notre département demeure intacte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agir pour un développement au service des hommes et des territoires

A l'occasion de la réunion concernant l'action du Conseil général pour le développement économique et sur les nouveaux dispostifs d'insertion, qui s'est tenue hier à Brest, Pierre Maille, a souhaité adressé un message fort aux acteurs du développement économique de notre Département. Extrait de son intervention.

 

" Présent aux côtés des acteurs économiques du Finistère, et attentif à leurs besoins, le Conseil général souhaite accompagner les mutations des activités économiques traditionnelles, adapter ses interventions au contexte actuel, en lien avec ses politiques d’insertion, car il n’est d’insertion réussie que par un retour à l’emploi durable.

C’est pourquoi toutes nos politiques de développement économiques ont évolué depuis 2008 :

Schéma départemental de développement touristique, stratégie pêche, nouveau livre bleu du nautisme, refonte des politiques agricoles et révision des aides économiques aux entreprises auront ainsi marqué des étapes indispensables de notre démarche en faveur d’un développement équilibré, au service des hommes et des territoires.

Les objectifs poursuivis au travers de la révision des aides économiques du Département - qui fait l’objet d’une publication en fiches pratiques - sont l’efficacité et la cohérence : L’efficacité, en ciblant les mesures qui paraissent répondre le mieux aux attentes en matière de créations d’emplois, de soutien aux initiatives, de transmission d’entreprise…La cohérence, en coordonnant nos actions avec celles de la Région, chef de file pour la compétence économique, et en introduisant des conditions de respect de l’environnement, de l’aménagement du territoire, des conditions de travail par les entreprises que nous aidons.

Valorisation de l’image du département, ouverture aux autres par un meilleur rayonnement international et la marque d’une qualité finistérienne, ancrage territorial des entreprises, promotion de l’insertion, tels sont nos objectifs partagés, après une démarche de concertation qui aura marqué toutes les évolutions de nos politiques en faveur du développement économique du Finistère.

La parution d’un guide des aides économiques durant le premier trimestre 2011 parachèvera cette volonté d’échange et d’information, tant il est vrai qu’il n’est de politiques publiques accessibles que quand elles sont connues et comprises par celles et ceux qui peuvent en bénéficier ".

Une réunion suivie par plus d'une centaine d'acteurs du développement économique avec lesquels nous travaillons au quotidien.

Une soirée qui a mis en avant tout le travail Effectué depuis mars 2008 par la Commission Insertion et Economie que j'ai l'honneur et le plaisir d'animer.

Pour en savoir plus.

S'insérer professionnellement : le parcours du combattant !

"Jamais la situation de l'emploi n'a été aussi dégradée en Bretagne. Derrière les chiffres officiels du chômage, une autre réalité : un sous-emploi qui progresse fortement, des chômeurs qui abandonnent toute recherche, des seniors exclus du marché du travail".

C'est en ces termes que Samuel Petit a introduit hier son article dans le Télégramme consacré à la situation du chômage en Bretagne.

En effet la situation économique semble toujours aussi tendue.

Difficile alors dans ce contexte de comprendre la position du Gouvernement de geler tout nouveau contrat en insertion.

 
Et de n'accepter que le renouvellement de Contrats dans les Chantiers d'insertion en excluant les autres postes portés notamment par les associations et les collectivités territoriale.

Position en effet confirmée par la DIRECCTE ce week-end, après une nouvelle réunion en fin de semaine en Préfecture de Région.

On est là bien loin du volontarisme Gouvernemental affiché au moment du plan de relance au plus fort de la crise, loin des quasi-injonctions des Préfets, incitant les acteurs locaux à embaucher à tour de bras.

Il est vrai qu'aujourd'hui ce Gouvernement est en quasi faillite budgétaire !

Le 29 octobre dernier, j'ai rencontré à ce sujet le Collectif représentant les structures d'insertion du département, dont la Présidente des JDK, plus inquiètes que jamais par la situation en présence et par l'avenir.

En effet, à très court terme et si la situation ne devait pas évoluer positivement c'est bien l'équilibre économique de ces acteurs sociaux et du développement économique de notre département qui serait en fait en jeu.

Avec une incapacité du Conseil général à pallier aux nouvelles carences de l'Etat.

De nombreux élus sont intervenus à ce sujet.

Nous devons poursuivre activement cette mobilisation. Car il en va du quotidien de personnes fragilisées éloignées voire très éloignées de l'emploi et qui ont absolument besoin de la solidarité nationale pour appréhender leur avenir avec confiance et détermination.

Assemblée générale des JDK...

JDK. Entendez Jardins de Kerbellec, chantier d'insertion par l'activité économique situé à St Thurien.

Les JDK sont l'un des 4 chantiers d'insertion par l'activité de maraichage que compte le département.

Quatre chantiers confrontés à un double constat.

Ces chantiers sont certes de bons supports d'insertion qui répondent aux attentes des personnes en insertion professionnelle mais dont le taux d'insertion dans l'emploi demeure trop faible malgré tous les efforts engagés.

Des chantiers dont l'activité répond à la demande des consommateurs de produits agricoles de qualité mais dont la production ne peut satisfaire la demande croissante, et ne permet pas par ailleurs d'atteindre l'équilibre économique.

Des JDK par ailleurs fragilisés ces dernières semaines par une récente décision du Conseil général de supprimer la quarantaine de places jeunes existantes dans les chantiers du département, dont 4 à Kerbellec.

Décision prise au moment du vote du budget 2010 du CG confronté comme vous le savez à des choix budgétaires particulièrement difficiles.

Saisi par la Présidente des JDK, et mon collègue Joël Derrien, et prenant conscience que cette décision pouvait de fait déséquilibrer structurellement les chantiers, nous avons travaillé ces dernières semaines avec les services du Département à trouver une solution.

4 places pour des bénéficiaires du RSA vont ainsi être créées pour pallier à cette suppression de "places jeunes".

C'est ce que je suis venu annoncer jeudi aux administrateurs lors de cette AG.

Une décision qui devrait être prise officiellement lors de notre commission permanente de juillet prochain.

En attendant aussi la création de l'équipe emploi sur le territoire de Cornouaille pour accompagner plus efficacement les personnes en insertion dans leur recherche d'emploi auprès des entreprises.