Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

A découvrir...

 

Le livre « Atlas du patrimoine maritime du Finistère »

mis « en situation » dans les rochers sous le phare aval du Port de Doëlan !

 

 

Séance plénière (3) : lutter contre les algues vertes

Pas de rapport consacré à l'agriculture au cours de cette session.

Ce qui est relativement rare pour être souligné.

Mais notre avis et notre contribution au plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes.

Ce qui nous a valu une intervention d'Agnès Le Brun énonçant "une nette divergence entre vous et nous concernant l'agriculture" sans qu'elle ne précisa d'ailleurs son propos...

Puis une intervention de Jacques Gouérou évoquant le manque de "modération de ce rapport", la "stigmatisation" des agriculteurs. Un rapport qui oublierait "le chemin parcouru", oubliant les autres sources de pollutions à l'origine de ce phénomène. Un rapport qui pourrait laisser à penser que les "circuits courts", pourraient faire le potentiel de production, un rapport qui oublierait enfin les drames humains.

L'Alliance s'est abstenue sur ce rapport.

J'ai tenu à répondre à notre collègue en redisant toute l'importance que revêt l'agriculture et l'agroalimentaire pour notre département, pour l'emploi. L'infini respect que j'ai personnellement pour les paysans tant leur métier est beau et difficile à la fois.

J'ai tenu à redire que la pérennité de cette filière ne pouvait en effet se concevoir sans une attention renforcée aux questions environnementales, à la qualité de l'eau en particulier.

Que maintenir notre potentiel de production était bien une priorité mais que cela ne pouvait se faire sans prendre en compte les attentes de la société, et cette légitime volonté de préserver nos richesses naturelles.

Que nous n'ignorons pas malheureusement les drames humains que vivent actuellement les paysans faute de voir leur travail justement payé.

Que concernant les algues vertes tout le monde devait balayer devant sa porte mais que les exploitants ne pouvaient ignorer leur responsabilité, malgré en effet tout le chemin parcouru.

J'ai tenu alors à évoquer mon expèrience en tant que Président de la Cocopaq et le programme Cycleau Bèlon où loin de stigmatiser les agriculteurs, nous avons au contraire travailler main dans la main à la reconquète de la qualité de l'eau pour préserver en particulier l'activité conchylicole.

Qu'en conclusion ce rapport proposait bien d'accompagner les exploitants face à ce nouveau défi.

Soutenir le combat d'Elle Vivante : contre la carrière d'Arzano

 Je n'avais pas eu l'occasion de m'exprimer publiquement à ce sujet.

 

Je l'ai fais hier en me joignant à la manifestation organisée à Quimperlé, rue d'Arzano.

 

En rappelant tout le travail fait ces années passées avec mes collègues au sein de la Cocopaq pour faire aboutir le schéma de cohérence territoriale et le schéma d'aménagement de gestion des eaux

 

Avec les associations de préservation de l'environnement également. 

 

Pour un développement durable du Pays de Quimperlé.

 

Le combat passé contre le projet de la carrière de l'Isle à Clohars-Carnoët.

 

Le fait, que la création d'emplois ne peut tout justifier. Que le Pays de Quimperlé doit demeurer un Pays à la nature préservée. Ce qui fait sa richesse, son attractivité.

 

Joignez vous à ce combat. http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=18560

Développer le covoiturage en Pays de Quimperlé

 

Elle est ouverte depuis lundi dernier.

La toute nouvelle aire de co-voiturage de Kervidanou.

35 places dont deux réservées aux personnes à mobilité réduite.

35 places qui viennent s'ajouter aux 34 de Kerfleury.

Ainsi, en Finistère, le seuil des 1000 places est en passe d'être atteint. 24 aires fonctionnent aujourd'hui dans notre département. L'objectif étant d'en réaliser une quarantaine à terme.

Des aires de covoiturage, outils d'économies d'énergie, qui répondent ainsi à la volonté du Conseil général d'être un acteur du développement durable.

Pour en savoir plus, je vous invite si ce n'est déjà fait à découvrir le site internet dédié au covoiturage.

www.covoiturage-finistere.fr

 

Erika : le Cg29 se pourvoit en Cassation

 

" Le 30 mars 2010, la Cour d'Appel de Paris a rendu son arrêt dans le procès du naufrage du pétrolier Erika.

Elle a, d'une part, confirmé la responsabilité pénale des prévenus et, d'autre part, reconnu l'existence d'un préjudice écologique indemnisable pour les collectivités territoriales.

Le Conseil général du Finistère, partie civile à l'instance, a donc obtenu satisfaction sur ces deux points, la Cour d'Appel ayant fixé à 2,3 millions d'€uros le montant total des indemnités dues au Département.

Si la Cour d'Appel a condamné l'ensemble des prévenus au titre de leur responsabilité pénale, elle a exonéré la société Total de sa responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures.

Or, une telle décision revient en fait à exonérer la société Total de toute indemnisation des conséquences financières de la pollution engendrée par le naufrage du pétrolier.

C'est pourquoi le Conseil général du Finistère a décidé de se pourvoir en Cassation pour défendre ses intérêts. Il s'agit ainsi de faire reconnaître la responsabilité civile de Total pour que les Collectivités territoriales puissent alors être indemnisées".

Groupe socialiste et républicain du Conseil général

Erika : Préjudice écologique confirmé en Appel

 

"La marée noire provoquée par le naufrage du pétrolier «Erika» le 12 décembre 1999 au large du Finistère, a souillé 400 kilomètres de côtes et mazouté plus de 150.000 oiseaux marins.

La Cour d'Appel de Paris vient tout juste de rendre son arrêt. Un arrêt par lequel elle confirme le jugement rendu le 16 janvier 2008 par le Tribunal correctionnel dans le procès du naufrage de l'Erika et par lequel également elle aggrave les sanctions financières. Elle accorde 200,6 millions d'euros de dommages et intérêts pour les victimes du naufrage de l'Erika, dont plus de 153 M€ pour l'Etat.

La responsabilité pénale de tous les acteurs de la chaîne du transport maritime est reconnue. Ils sont ainsi sanctionnés :

• 75.000 € d'amende pour l'armateur et le gestionnaire du navire 
• 375.000 € d'amende contre la compagnie pétrolière Total SA, accusée d'avoir commis "une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage", et la société de contrôle Rina

Ensuite, la Cour confirme et étend l'existence du préjudice écologique.

Elle a  considéré qu'il "suffit qu'une pollution touche le territoire des collectivités territoriales pour que celles-ci puissent réclamer le préjudice direct ou indirect que celle-ci lui avait personnellement causé".

La Cour a donc octroyé à chacune des collectivités territoriales touchées par la marée noire, qui s'étaient portées parties civiles, une indemnité pour préjudice écologique.

De même, une telle indemnisation est accordée aux associations de protection de la nature, également parties civiles au procès.

Bretagne, Pays de la Loire, Finistère et Vendée, qui avaient été déboutés en première instance, sont aujourd'hui indemnisés".

Ainsi, pour le Département du Finistère, la Cour d'Appel a accordé la somme de 2,3 millions d'euros.

• 1.000.000 d'euros pour atteinte à l'image et à la réputation : préjudice moral
• 1.000.000 d'euros pour atteinte à l'intégrité du patrimoine naturel : préjudice écologique
• 300.000 euros de remboursement de frais de procédures

Groupe socialiste et républicain Conseil général

 

L'eau, un patrimoine vital

C'est le message choisi cette année par le Conseil général pour adresser ses voeux aux finistèriennes et finistèriens.

Un message d'avenir, d'optimisme mais qui nous invite aussi et surtout à une mobilisation sans relâche.

L'eau est en effet au coeur de nos préoccupations quotidiennes de citoyen et d'élu.

Aussi, à l'heure de la reprise ces quelques mots...un peu mouillés, iodés, marins, salés, doux...A votre convenance.

Une fin d'année et des vacances de Noël qui n'auront donc pas dérogées à cette volonté que l'eau demeure bien un patrimoine vital.

Cet article de presse. Des huitres de Noël au Bélon. La qualité de l'eau chère à Jo Thaëron. Et d'évoquer les contrats de bassin versant, le projet européen Cycleau-Bélon, les démarches en cours pour aller sur ce territoire vers un SAGE. Sans oublier la mobilisation des associations comme Rivière et bocage.

Cet arrêté du Préfet. Le SAGE Ellé Isole Laïta qui entre dans une nouvelle phase. Sa phase de mise en oeuvre après des années d'intense travail et de réflexion partagée... Et de l'entretien raisonné des gwerns chères à la SEPNB.

Cette assemblée générale. De l'Association des Ports de Plaisance de Bretagne que je préside à Paimpol où nous avons beaucoup parlé de la démarche "Port Propre" que nous allons engager en ce début d'année en partenariat avec l'Ademe et la Région Bretagne.

Ce Conseil Portuaire de Concarneau. Où nous avons évoqué le projet de désenvasement du port, la démarche Port Propre, et les efforts collectifs qu'il nous faudra accomplir pour que l'ensemble des usagers prennent des habitudes nouvelles.

Une nouvelle association. D'exploitants agricoles se disant prêts à engager les démarches nécessaires de reconquête de la qualité de l'eau, de "nouvelles" pratiques culturales. Et demandant à ce que les citoyens et les collectivités s'engagent elles aussi. Avec en toile de fond les algues vertes, les démarches expérimentales de bassin versant, la demande réitérée de la Région Bretagne d'être collectivité chef de file...

Un projet qui poursuit son chemin. Celui de la carrière d'Arzano. En attendant l'enquète publique et la possibilité de s'exprimer pour redire que toute activité économique n'est pas compatible avec le développement durable d'un territoire.

Un autre conseil portuaire. Celui de Clohars. Auquel je n'ai pu assister mais qui a évoqué une nouvelle fois le projet de développement du port de plaisance de Guidel. Ah tiens le SAGE, la Laïta, les ports de plaisance. Et la nécessité de les intégrer durablement dans leur environnement, de mutualiser les places de port, d'imaginer le développement de port à sec...

Un salon nautique. Où j'ai pu également redire tout cela et la volonté du Conseil général que le nautisme pour tous soit un nautisme durable. Des bateaux de servitude électrique aux aires de carénage...

(Et puis l'augmentation du tarif de l'eau à Quimperlé lors de notre dernier Conseil municipal).

Et puis il neige et il fait froid sur la Bretagne...une histoire d'eau glacée, gelée...

Bonne année à toutes et à tous et ne perdons pas le fil...

Economies d'eau et d'énergie dans nos campings

C'était la semaine passée.

Un séminaire consacré aux conditions d'un développement d'un tourisme durable en Finistère et plus particulièrement aux économies d'eau et d'énergie.

 
Une journée de réflexion et de dialogue organisée par le Comité départemental du tourisme, les Chambres de commerce et d'industrie, l'Union départementale de l'hôtellerie de plein air et qui avait pour thème :"Comment réduire sa consommation et ses coûts".

Avec trois tables rondes "Economiser l'eau et l'énergie, organiser et valoriser la démarche en hôtellerie de plein air, les accompagnements techniques et les aides".

Avec des conseils pratiques et techniques dispensés aux professionnels par l'Agence de l'eau, l'Agence locale de l'énergie, et des informations sur les accompagnements financiers par les collectivités, Conseil régional et conseil général.

Conseil général qui a en juin dernier réformé l'ensemble de ces aides départementales en faveur des hébergeurs en prenant en compte les notions d'intégration paysagère mais aussi des économies d'énergie et d'eau et des énergies renouvelables.

7O professionnels qui ont également écouté le témoignage du propriétaire du Camping du Port de Plaisance de Bénodet, dont l'établissement est labellisé Clef Verte.

Un séminaire essentiel puisque le camping représente dans notre département le premier mode d'hébergement marchand avec une demande croissante d'hébergements en mobil-homes. 269 campings, 32500 emplacements pour 100 000 lits touristiques.

Les régions du monde s'unissent...

 Pour la lutte contre le réchauffement climatique. Et ses conséquences térribles pour les hommes de cette planète et notamment dans les pays du sud les plus défavorisés.

C'était la semaine passée à St Malo, le premier sommet mondial des régions du monde organisé à l'initiative de la Région Bretagne en particulier.

Des régions qui peuvent au regard de leurs compétences et champs d'actions être des acteurs majeurs de cette lutte.

Plus de 600 représentants de 60 pays et 130 collectivités ont ainsi pu échanger très concrètement sur leurs situations respectives et savoir faire. Une véritable bourse d'échange des pratiques.

Un sommet qui a aussi donné lieu à deux signatures de conventions historiques.

La première entre entre l'ONU et NRG4SD, le réseau des régions du monde, avec 70 milliards de dollards à la clé pour accompagner notamment 50 régions qui souhaiteraient s'engager dans l'éléboration d'un plan régional climatique. La Région Bretagne est d'ailleurs candidate.

Des régions qui pourront disposer pour cela d'images satellitaires venant de Brest.

Lors de ce sommet, j'ai donc au nom du Conseil général signé jeudi dernier une convention avec le PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement, Brest Métropole Océanne et la Région Bretagne,  pour l'insatallation de CLIMSAT à Brest, un centre à vocation mondiale d'expertise satellitaire du Climat.

Brest ayant été retenue par l'ONU en raison de la concentration de compétences, d'outils de recherche et d'entreprises performantes en matière de climatologie, d'étude océanographique et de télécommunications.