En Finistère, la priorité est résolument donnée à l’insertion par l’emploi durable.
Cette volonté politique forte et partagée se traduit par une mise en cohérence de l’action de tous les acteurs : élus et techniciens, entreprises et associations spécialisées, décideurs économiques et responsables consulaires… La mobilisation est permanente et totale autour d’outils dédiés tels que les 12 équipes emploi ou la plateforme départementale d’activation des clauses d’insertion. Elle se traduit par une somme d’initiatives, d’efforts, d’engagements, de méthodes innovantes que nous nous efforçons de mettre en valeur au fil de ce dossier. Elle se concrétise aussi par la joie de vivre et de travailler qu’ont (re)trouvée de nombreux Finistériens à l’issue d’un parcours d’insertion réussi en phase avec les attentes des employeurs. Bonne lecture.
Le Conseil général pilote l’insertion et la lutte contre les exclusions. Il élabore pour cela un Plan départemental d’insertion ; un Pacte départemental pour l’insertion et l’emploi (avec l’Etat, la Région Bretagne et Pôle Emploi) ; des Pactes territoriaux pour l’insertion et l’emploi sur chacun des Pays (Brest, Cornouaille, Morlaix, Centre Ouest Bretagne) s’appuyant sur les Comités de lutte contre les exclusions. Responsable de l’allocation de Revenu de solidarité active (RSA), il construit également avec ses partenaires une offre d’insertion dont l’objectif essentiel est l’accès à l’emploi durable des personnes qui en sont le plus éloignées.
« Certains départements privilégient l’insertion sociale. Le Finistère a fait le choix de l’insertion par l’activité économique et de l’accès à l’emploi durable ou à la formation », souligne Michaël Quernez, vice-président du Conseil général chargé de l’insertion et de l’économie.
Remobilisation par l’emploi
« Notre politique d’insertion a pout but de lutter contre les précarités de toute nature, au premier rang desquelles l’exclusion du marché de l’emploi. Elle est territorialisée. Il s’agit d’apporter des réponses adaptées et ajustées tenant compte des spécificités des bassins d’emploi et des publics concernés, explique-t-il.
Nous prenons en considération la situation de la personne dans son ensemble afin de lever les freins objectifs (formation, mobilité, logement, santé) et psychologiques. Mais on ne peut pas attendre de tout régler pour engager un parcours d’insertion. Selon les cas, nous privilégions des démarches de remobilisation par un emploi de transition (chantiers d’insertion) pour les personnes les plus éloignées de l’emploi ou de suivi personnalisé en lien avec les entreprises, notamment via nos 12 équipes emploi, lorsque l’accès à un emploi autonome et durable est envisageable ».
Suivi personnalisé
« Nous travaillons avec les associations, les entreprises d’insertion et d’intérim, les coopératives, les associations intermédiaires, mais aussi avec les entreprises elles-mêmes et leurs branches professionnelles en vue d’une insertion réussie », poursuit Michaël Quernez.
« Il faut agir pour une prise en compte globale de la personne en parcours d’insertion. Cela implique notamment un accueil, un accompagnement, une orientation, un suivi personnalisé ». C’est dans cet esprit que le Conseil général du Finistère finance annuellement à hauteur de 500 000 € (dont 250 000 du Fonds social européen) l’intervention d’une dizaine de conseillers Pôle Emploi spécialistes du RSA, contribue chaque année pour 600 000 € au déploiement des 12 équipes emploi du département et assure la coordination et l’animation du dispositif clauses d’insertion via une plateforme dédiée, pour 120 000 € par an (dont 60 000 du FSE).
Le magazine d'En Liens à découvrir ici met en avant les actions que nous engageons dans notre département.
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