Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Aux urnes citoyens !

Eh oui dans deux petits mois ce sont les élections municipales et cantonales.

Les 9 et 16 mars prochain.

A moins qu'il n'y ai que deux listes qui se présentent aux suffrages. Je parle ici des municipales.

Alors pas le droit à l'erreur, ce sera le seul 9 mars.

A Quimperlé, pour le moment, on nous annonce trois listes.

L'une conduite par l'actuel maire Daniel Le Bras que j'accompagne dans cette nouvelle aventure.

L'autre menée par Alain Pennec dont le positionnement politique sera certainement ni droite, ni gauche, liste d'intérêt communal. Disons une liste où les leaders sont de droite, menée par un homme qui n'a en effet jamais caché sa sensibilité personnelle, mais qui est prêt visiblement à composer...tout un programme.

La troisième par la LCR.

Pour notre part nous commençons notre campagne dans quelques jours par six réunions de quartiers. Pour présenter notre bilan et recueillir les propositions et suggestions des quimperloises et quimperlois.

Je vous livre ici en intégralité le communiqué de presse qui parait ce jour dans nos journaux préférés.

"Candidat aux élections municipales de mars 2008, je conduis la liste « Ensemble, continuons à faire vivre Quimperlé ».

Dans un premier temps, je souhaiterais vous présenter le bilan de mon équipe municipale, le partager avec vous.

J’ai donc choisi de venir à nouveau à votre rencontre à l’occasion de six réunions organisées dans chacun de vos quartiers.

Ces moments d’échanges, d’écoute et de dialogue nous permettront également de recueillir vos propositions pour construire le Quimperlé de demain et ainsi élaborer un programme qui réponde à vos attentes.

J’aurai le plaisir de vous retrouver dans nos six quartiers :

- QUARTIER EST : mercredi 23 janvier à 20h30 au bar restaurant Le Saint- Jalmes, rue de Lorient

-QUARTIER CENTRE VILLE /HAUTE VILLE : jeudi 24 janvier à 20h30 à la salle de réunion de Espace de Kerjegu, place St Michel

- QUARTIER OUEST : mardi 29 janvier à 20h30 à la salle du Mille Club, rue de Kerjouanneau - QUARTIER NORD : mercredi 30 janvier à 20h30 au Bar Le Wendylan, rue de Quimper

- QUARTIER CENTRE VILLE/BASSE VILLE : lundi 04 février à 20h30 à la salle du Présidial, rue Brémond d’Ars

- QUARTIER RURAL : vendredi 08 février à 20h30 à l’hôtel restaurant Novalis, route de Pont-Aven

A l’issue de ces rencontres, je présenterai les femmes et les hommes qui m’accompagnent sur la liste « Ensemble, continuons à faire vivre Quimperlé », lors d’une conférence de presse le samedi 09 février 2008.

Puis à compter du 25 février nous reviendrons vers vous, dans vos quartiers, afin de partager le programme que nous aurons avec vous imaginé et construit.

Ensemble, ces dernières années, nous avons changé Quimperlé. Ensemble, poursuivons dans cette voie".

Daniel Le Bras Candidat aux élections municipales

AR PENN'SICOM

Eh oui. Et j'y étais...

Il est né. Le tout nouveau syndicat d'élimination, de traitement, de valorisation de nos déchets ménagers.

Un SICOM en plus grand. En effet, outre la Cocopaq, la Communauté de Concarneau-Cornouaille, la Communauté du Pays Fouesnantais, les Communautés de communes de Douarnenez, du Pays Bigouden et du Cap Sizun nous ont rejoints.

Soit six communautés de communes, 57 communes.

Un syndicat de près de 197 000 habitants qui traitera nos 60 000 tonnes anuelles de déchets.

Quel intérêt à cela et pourquoi ce nouveau syndicat ?

Pour rendre économiquement viable la mise aux normes de l'unité d'incinération de Concarneau et ainsi pallier à la disparition de l'unité de traitement de Confort Meilars.

Pour rendre possible la création d'une unité d'enrubanage des ordures ménagères à Confort et ainsi utiliser cette réserve d'ordures ménagères lorsque c'est nécessaire. Stoker l'été le surplus, l'utiliser l'hiver.

Rendre possible par la création d'un territoire aussi important, une réflexion sur le devenir de nos outils de traitement et ainsi rendre possible une alternative à l'incinération, et également la création d'une plateforme industrielle pour les fermentiscibles.

Réflexion qu'il nous faut mener à l'échelle de la Cornouaille et en lien avec le syndicat qui gère l'usine d'incinération de Briec.

Il s'agit donc d'une étape historique qui préfigure nous l'espérons la création d'un tel syndicat unique à l'échelle de la Cornouaille.

Les déchets sont une source de dépense. Mais ils peuvent aussi être une source de richesse. Pour peu qu'une filière compléte soit créée sur notre territoire. A chaque déchet, une solution, un débouché.

Les élus présents mardi soir à la Forêt-Fouesnant pour ce moment historique y auront contribué en créant le AR PENN'SICOM.

Reconnaisance du préjudice écologique

Tous coupables.

On retenait notre souffle. On espérait tous que la justice française marquerait enfin par la décision de ce jour une nouvelle époque.

Que le développement durable n'était pas une vaine notion, et que le préjudice écologique allait faire son entrée dans le droit français, par la grande porte.

C'est fait.

La justice française a condamné aujourd'hui le groupe pétrolier Total à verser avec trois co-accusés 192 millions d'euros pour le naufrage de l'Erika qui avait provoqué en 1999 une gigantesque marée noire.

Une de plus une de trop.

Le groupe Total, propriétaire de la cargaison, a en effet été condamné à verser cette somme aux victimes de la marée noire, solidairement avec le propriétaire de l'Erika, le gestionnaire du navire et la société de classification Rina.

Ainsi, le jugement reconnaît, pour la première fois en France, l'existence d'un préjudice écologique "résultant de l'atteinte portée à l'environnement", donnant notamment droit à réparation aux associations de défense de l'environnement.

Cette décision donnera ainsi la possibilité aux associations de se constituer parties civiles "pour demander réparation" si elles estiment qu'une atteinte à l'environnement, par exemple à l'encontre d'une espèce en voie de disparition ou d'un site naturel, a été commise.

On peut par ailleurs se féliciter que le capitaine du navire ait échappé pour sa part à toute condamnation.

Enfin, espérons que cette condamnation constituera un signe fort pour tous les armateurs et autres propriétaires de cargaisons et sociétés de contrôle du monde entier.

La mer n'est pas une poubelle. L'exutoire de tous les profits.

Hôpital : Un avenir qu'il faut construire.

Les voeux. C'est de saison.

Après ceux du maire de Tréméven, ceux du maire de Quimperlé au personnel de la Ville, ceux des camarades de Tréméven, ceux du maire de Quimperlé à la population, ceux du maire de Mellac à ses concitoyens.

Autant de moments agréables de rencontres, de convivialité, de discussions.

Voici venu le temps de ceux du Président du Conseil d'administration du Centre Hospitalier de Quimperlé.

Des voeux que je vous livre en intégralité ici. Sous les auspices de la TAA...

Téléchargement voeux_du_prsident_du_centre_hospitalier_de_quimperl.doc

Avant ceux du Président de la Cocopaq. Rendez-vous vendredi. Et ceux des camarades socialistes de Quimperlé dimanche à 11H en présence de Bernard Poignant, député européen et candidat aux municipales à Quimper.

Le "vieux Jules" se porte à merveille

Jour d'inauguration.

Du collège Jules Ferry. Totalement réhabilité, restruturé, agrandi : une merveille.

Ce dernier compte aujourd'hui 342 élèves qui bénéficient donc d'un établissement flambant neuf, que tous les collègiens de ce département peuvent leur envier.

Car quoi de plus agréable que d'apprendre chaque jour un peu plus dans un lieu chargé d'histoire.

Une inauguration importante au regard du montant consenti : près de 10 millions d'euros. Mais ce n'est pas il est vrai qu'un collège, mais un joyau de notre patrimoine local et départemental construit en 1720.

Et qui a vu des générations d'élèves se succèder dont l'un s'est investi des années durant dans ce projet : Louis Le Pensec.

Un collège doté d'un internat. En effet l'internat a lui aussi ouvert ses portes cette année, après il est vrai de nombreuses interventions des parents d'élèves, auprès de l'Inspecteur d'Académie et du Président du Conseil général, auxquelles je me suis associé avec Daniel Le Bras et Louis Le Pensec. Il accueille aujourd'hui 20 élèves qui bénéficient ainsi d'excellentes conditions d'étude.

Une inauguration importante car l'enseignement est une des compétences majeures du Conseil général, et ce depuis le 1er janvier 1986, date à laquelle l’État a transféré aux départements : - la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations des collèges, - l’équipement, l’entretien et le fonctionnement des collèges, - l’organisation du transport scolaire.

En revanche, les charges de personnel et les dépenses pédagogiques (manuels scolaires, actions pédagogiques) restent de la compétence de l’État.

Cependant depuis la loi du 13 août 2004, l'Etat a également a confié aux départements de nouvelles missions : l’accueil, la restauration, l’hébergement, l’entretien général et technique des collèges et la gestion des personnels, hors enseignants.

Quelques chiffres clés pour bien comprendre ce que cela représente dans notre département : - 63 collèges publics, accueillant environ 26 000 collégiens.

Face à une compétence aussi importante le Conseil général s'est d'ailleurs doté d'un schéma départemental des investissements dans les collèges (2006-2011) qui comporte quatre objectifs :

. la sécurité, l’hygiène et l’accessibilité ;

• la conservation et l’amélioration du patrimoine (clos et couvert)

• objectif 3 : l’adaptation des locaux pédagogiques et des espaces périscolaires

• objectif 4 : intégration du collège dans son environnement social et urbain.

Autant dire que la vie des collèges est au coeur d'un mandat de Conseiller général.

Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire du collège Jules Ferry

http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses

"Les Volaven" : un an plus tard

J'ai absolument tenu ce matin à participer au comité de pilotage de la cellule de reclassement de Volaven qui avait pour ordre du jour un "bilan d'activités et de clôture".

Quel est donc ce bilan "statistique" des reclassements ?

Sur 107 adhérents à la cellule de reclassement 93 sont actuellement en emploi ou en formation soit 86,9 %.

Au terme de la cellule 82 personnes sont donc reclassées :

- 33 personnes en CDI

- 23 personnes en CCD de plus de 6 mois

- 10 personnes en intérim régulier soit des missions de plus de 6 mois

- 16 personnes en formation longue

On pourrait donc à première vue être pleinement satisfait pas ces résultats.

Mais à examiner plus précisément les choses on note :

- Que sur les 33 personnes en CDI 16 ont été reclassées au sein du groupe CECAB

- Que sur les 23 personnes en CDD 4 sont chez DUC...

- Que sur les dix personnes en intérim régulier une personne est chez...DUC

Cela pose bien entendu question.

Sur la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières au sein d'un même groupe. Ici la CECAB. Sur la sécurisation des parcours professionnels.

Surtout que les personnes reclassées l'ont été à proximité immédiate de Volaven Riec puisque chez Penny à St Thurien et à la Conserverie Morbihanaise au Faouët.

42% des personnes ont d'ailleurs trouvé un reclassement dans le secteur de l'agro-alimentaire. 11% en industrie hors agro-alimentaire, 19% dans secteur "service-santé-social" et 11% dans le bâtiment.

Nous avons obtenu ce matin que dans six mois un bilan définitif soit fait. Ainsi, nous pourrons savoir sur quoi ont débouché les formations engagées.

A l'issue de ce comité de pilotage mon sentiment est mitigé.

Car on pouvait attendre une autre capacité de gestion des ressources humaines au sein d'un grand groupe comme la CECAB.

Et puis, on peut aussi à mon sens légitiment s'interroger sur la capacité d'une cellule de reclassement, dont la durée de fonctionnement n'est que d'une année, à aider les personnes licenciées à vraiment appréhender leur avenir posément.

Les 35h en 24H.

Vous y comprenez quelque chose, vous...

Mardi c'est la fin des 35h.

Mercredi non, c'est le retour des heures supplémentaires.

Ainsi, dans ses voeux hier aux parlementaires à l'Elysée, le chef de l'Etat a affirmé qu'il n'était pas dans "l'intention du gouvernement de supprimer la durée légale du travail parce que c'est le point de départ du calcul des heures supplémentaires".

Mais de préciser: "Oui, en 2008, je veux que l'on aille beaucoup plus loin dans la réforme des 35h". "Je ne crois pas qu'il soit de bonne politique pour quiconque de prétendre que le gouvernement veut supprimer la durée légale du travail alors que c'est faux", a encore lancé le président.

C'est clair cette fois, j'espère !

Retour quand même sur ce qui avait été dit mardi, pour vous rafraîchir un peu les idées.

Prié de dire s'il souhaitait que cette année soit celle de la fin des 35 heures, Sarkozy avait répondu mardi durant sa conférence de presse: "Pour dire les choses comme je les pense, oui."

S'il n'était pas Président de la République tout cela pourrait prêter à sourire.

Mais il est notre Président !

Après les mensonges : l'aveu

« Qu'est-ce que vous voulez ? Que je vide des caisses de l'Etat déjà vides ? Que je donne des ordres aux entreprises à qui je n'ai pas à en donner ? ».

Ces propos sont ceux... du Président de la République.

Prononcés lors de sa fleuve conférence de presse de près de 2H30 d'hier à l'Elysée.

Il y a pourtant huit petit mois, c'est si loin me direz-vous, le parvenu Président de la République, alors candidat de l'UMP nous promettait la revalorisation du pouvoir d'achat de l'ensemble des français.

Mais que s'est il donc bien passé depuis huit mois, hormis le vacarme médiatique orchestré ?

Le Président de la République a distribué 15 milliards d'euros de paquet fiscal, dont une partie aux plus riches de ce pays, sa clientèle, et l'autre à ses obligés.

Pendant ce temps le prix de l'essence s'est envolé, avec lui le prix du gaz et ceux des matières premières de consommation.

Les franchise médicales ont été instaurées.

Le SMIC a été bloqué.

Et le fameux "travailler plus pour gagner plus" s'est envolé en fumée au profit d'une remise en cause des 35H et par là même des heures supplémentaires qui étaient sensées constituer le surplus du pouvoir d'achat.

En huit mois le Président nous aura donc abreuvés de parole, nous aura tout dit et son contraire, nous aura saoulés à l'ivresse par ses présences incessantes dans nos médias asservis, nous aura frappés par son indécence et sa condescendance.

Que voulez-vous il n'aime pas les campings et l'Egypte c'est devenu si banal. Mais oui bien sûr !

Ce Président m'écoeure !

Ecoles : Service public minimum

Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, a demandé, aujourd'hui la mise en place d'un service minimum d'accueil dans des écoles maternelles et élémentaires dès le 24 janvier, jour de grève dans l'éducation nationale.

"Il est demandé aux recteurs et inspecteurs d'académie de participer à son expérimentation avec les maires des communes volontaires, dès le 24 janvier prochain, date de grève nationale à l'éducation nationale", indique ainsi une circulaire de M. Darcos.

En cela ce dernier anticipe la mise en place de ce service prévu pour la rentrée 2008.

Plus généralement, le ministre cherche tout simplement à limiter la portée du droit de grève, alors que le recours à la grève s’effectue pour des raisons d’avenir et d’efficacité du service public d’Éducation, dans l’intérêt des élèves et des personnels.

Et non pour des intérêts catégoriels...comme cela est trop souvent sous-entendu.

(Chacun sait bien que les enseignants peuvent se permettre de faire souvent grève...ils sont tellement nantis... !)

On peut d'ailleurs légitimement s'interroger sur le pourquoi d'une telle urgence alors que le nombre de jours de grève par an est très réduit (2 à 3 jours au maximum) et que dans la plupart des cas, les personnels font en sorte que les élèves soient accueillis.

En fait ne nous y trompons pas. A deux mois d'échéances électorales locales le ministre entend faire porter le poids de la responsabilité d'accueillir ou de ne pas accueillir les enfants aux élus locaux. Et en particulier aux élus de gauche, lesquels et il le sait, respectent le droit de grève.

Ainsi le ministre essaie d'opposer les français les uns aux autres, et de faire de cette question qui mérite attention, une question de politique politicienne.

En espérant que les parents dénonceront l'attitude des élus qui ne mettraient pas en place ce service. En espérant un gain électoral de tout cela bien sûr. 

Alors qu'en concertation des discussions sur l’alerte sociale dans le ministère de l’Éducation nationale, en particulier autour des jours suivant le préavis de grève auraient pu avoir lieu. Mais cela le ministre semble par cette nouvelle annonce l'évacuer.

Et enfin et au bout du compte, plutôt que d’un service d’accueil minimum les jours de grève, le ministre serait finalement bien inspiré d’assurer un service public d’éducation maximum toute l’année.

Mais cela nécessite une toute autre logique budgétaire que la suppression de milliers de postes dans l’éducation réalisée et annoncée.

Haïku

Eh oui c'est un art à la portée de tous. L'art de la concise écriture...

La preuve je m'y suis mis....

En effet, chose promise, chose due. Lors de l'inauguration du festival je m'étais engagé auprès de Fanny à m'y atteler.

J'ai donc commis mon haïku, inspiré des rires et des larmes du festival Taol Kurun.

C'est le sujet de l'épreuve imposée... comme au patinage artistique. Pour le reste on est libre de ses envolées "poétiques".

Donc...que du pluriel pour un festival bien singulier(s).

Caucus en fleurs

Barack en larmes

Sourires d'Iowa

Il vous reste quelques heures pour vous y mettre.

Bon courage.

Et pour découvrir les autres promesses de larmes et de fou rires (quoi que...) : http://taolkurun.free.fr/