J'ai absolument tenu ce matin à participer au comité de pilotage de la cellule de reclassement de Volaven qui avait pour ordre du jour un "bilan d'activités et de clôture".
Quel est donc ce bilan "statistique" des reclassements ?
Sur 107 adhérents à la cellule de reclassement 93 sont actuellement en emploi ou en formation soit 86,9 %.
Au terme de la cellule 82 personnes sont donc reclassées :
- 33 personnes en CDI
- 23 personnes en CCD de plus de 6 mois
- 10 personnes en intérim régulier soit des missions de plus de 6 mois
- 16 personnes en formation longue
On pourrait donc à première vue être pleinement satisfait pas ces résultats.
Mais à examiner plus précisément les choses on note :
- Que sur les 33 personnes en CDI 16 ont été reclassées au sein du groupe CECAB
- Que sur les 23 personnes en CDD 4 sont chez DUC...
- Que sur les dix personnes en intérim régulier une personne est chez...DUC
Cela pose bien entendu question.
Sur la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières au sein d'un même groupe. Ici la CECAB. Sur la sécurisation des parcours professionnels.
Surtout que les personnes reclassées l'ont été à proximité immédiate de Volaven Riec puisque chez Penny à St Thurien et à la Conserverie Morbihanaise au Faouët.
42% des personnes ont d'ailleurs trouvé un reclassement dans le secteur de l'agro-alimentaire. 11% en industrie hors agro-alimentaire, 19% dans secteur "service-santé-social" et 11% dans le bâtiment.
Nous avons obtenu ce matin que dans six mois un bilan définitif soit fait. Ainsi, nous pourrons savoir sur quoi ont débouché les formations engagées.
A l'issue de ce comité de pilotage mon sentiment est mitigé.
Car on pouvait attendre une autre capacité de gestion des ressources humaines au sein d'un grand groupe comme la CECAB.
Et puis, on peut aussi à mon sens légitiment s'interroger sur la capacité d'une cellule de reclassement, dont la durée de fonctionnement n'est que d'une année, à aider les personnes licenciées à vraiment appréhender leur avenir posément.
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