Quimperlé demain

Journal d'informations municipales (octobre-novembre-décembre) : Notre tribune. "Une opposition constructive et exigeante".

S’opposer pour s’opposer ne sert à rien !

C’est pourquoi, tout au long de ce mandat, nous nous sommes félicités de certaines décisions et nous avons fait des propositions.

C’est ainsi que nous avons adopté le Plan Local d’Urbanisme et approuvé la politique en faveur des personnes âgées avec un service d’aide à domicile de grande qualité et la création du conseil municipal des jeunes.

Mais en retour nous n’avons reçu que sarcasmes, moqueries, dénigrements, et même des insultes teintées de misogynie d’élus masculins, à l’intelligence certainement supérieure, à l’encontre de nos collègues femmes. Dont acte…

Nous avons aussi fait preuve d’exigence :

Dans le cas de la réforme des rythmes scolaires, nous avons critiqué l’absence de concertation avec les parents d’élèves dont les réactions ont d’ailleurs fait reculer la mairie.

En ce qui concerne la récente baisse des impôts dont se félicite le maire, nous avons mis en avant l’impact minime de 13 euros en moyenne par habitation alors que les augmentations en 2009 et 2011 ont été de 68 et 38 euros.

Une baisse d’impôts décidée au moment où la municipalité annonce 25 millions d’euros d’investissements pour la durée du prochain mandat 2014-2020. Du jamais vu à Quimperlé !

Des investissements qui imposeront inéluctablement une nouvelle hausse massive des impôts dès 2015 ou 2016 ! (Après les municipales)…

Une attitude destinée à séduire les électeurs mais dont la note sera payée par tous les contribuables !

Nous sommes prévenus.

Pour Quimperlé demain. Michaël Quernez, Isabelle Baltus, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier.

Le bazar dans la maison Pennec ! Notre prochaine tribune du bulletin d'informations municipales

Six années de mandat, parfois c'est très long !

Le conseil municipal du 22 mai dernier en fut une nouvelle fois l'illustration.

Avec un maire de plus en plus seul qui abuse de son autoritarisme pour convaincre ce qui lui reste de majorité. Façon : je suis le maire, silence dans les rangs.

Résultat : des tensions entre le maire et ses adjoints devant des conseillers municipaux médusés.

Alors pour tenter de masquer tout cela, on invoque comme d'habitude des difficultés avec la Cocopaq, le Conseil Général.

Une subvention n’arrive pas ? Un projet patine ? C’est la faute aux autres et jamais parce que le dossier est mal pensé, mal préparé.

Toutes nos questions et nos opinions reçoivent alors la même réponse : nous sommes des incompétents. Et le Maire-Professeur de nous intimer l’ordre de nous taire, allant jusqu’à couper la parole et le micro à tous ceux qui veulent exprimer une idée différente.

Vous vous étonnez de l’absence de promotion pour cette exposition consacrée aux peintres de Quimperlé, malgré un budget d’au moins 120000 euros ? Ou encore de la réalisation d'un film de 10mn sur la ville, pour un coût de 15000 euros, dont personne n'a entendu parler, dans aucune commission municipale ?

On vous rétorque que vous ne connaissez rien aux stratégies de communication.

Ou l'art de ne jamais répondre aux questions posées. Et de dénigrer sans cesse ceux qui veulent simplement concourir à la démocratie locale.

Juin 2013

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Isabelle Baltus, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier.

Le silence …. comme un aveu de mensonge !

Dans le dernier bulletin municipal, le maire prétendait avoir redressé : « une situation financière qui menaçait la ville d'une possible mise sous tutelle ».

L'opposition n'ayant qu'un droit de réponse très restreint dans le magazine municipal, nous avons choisi la lettre ouverte pour rétablir la vérité. Les éditions locales du Télégramme et d’Ouest- France ont joué le jeu de la démocratie et ont largement repris nos propos.

Ouest-France a vérifié nos affirmations en les confrontant au rapport de la Chambre Régionale dela Cour des Comptes.

Le journaliste ne passe pas sous silence les deux points faibles de notre bilan : les impayés de l'eau et de la cantine ainsi que l'état du patrimoine.

Nous n'avons jamais sous-estimé l'ampleur des impayés. Nous disons simplement que la responsabilité en incombait aux services de la Trésorerie Générale, alors déficients, et non à notre gestion municipale.

Quant à l'état du patrimoine, nous ne revendiquons pas le sans faute dans ce domaine. Nous avons agi en hiérarchisant les urgences et n'avons pas réussi à tout faire en un seul mandat. Avoir œuvré pour mettre à l'abri des inondations le patrimoine de la Basse-Ville est déjà une satisfaction.

Nous avons également pris en charge une coûteuse réfection des Halles et du cinéma sans oublier l'entretien régulier des voiries. Il restait beaucoup à faire, nous en convenons.

 En ce qui concerne la prétendue menace de mise sous tutelle, le journaliste la qualifie « d’intox » : « Nulle part la chambre régionale des comptes n'indique que Quimperlé court de graves dangers et pourrait être placée d'urgence sous tutelle ».

A mi-mandat, le moment est donc venu de ne plus se cacher derrière le bilan revisité de son prédécesseur ! Les Quimperlois attendent de l'équipe municipale des réalisations concrètes pour notre cité.

Le rôle d'un maire est de se projeter dans l'avenir. Ressasser le passé permet peut-être de masquer le vide d'un bilan à mi-parcours mais conduit aussi à faire du sur-place, à abandonner toute ambition pour Quimperlé !