Dans le dernier bulletin municipal, le maire prétendait avoir redressé : « une situation financière qui menaçait la ville d'une possible mise sous tutelle ».
L'opposition n'ayant qu'un droit de réponse très restreint dans le magazine municipal, nous avons choisi la lettre ouverte pour rétablir la vérité. Les éditions locales du Télégramme et d’Ouest- France ont joué le jeu de la démocratie et ont largement repris nos propos.
Ouest-France a vérifié nos affirmations en les confrontant au rapport de la Chambre Régionale dela Cour des Comptes.
Le journaliste ne passe pas sous silence les deux points faibles de notre bilan : les impayés de l'eau et de la cantine ainsi que l'état du patrimoine.
Nous n'avons jamais sous-estimé l'ampleur des impayés. Nous disons simplement que la responsabilité en incombait aux services de la Trésorerie Générale, alors déficients, et non à notre gestion municipale.
Quant à l'état du patrimoine, nous ne revendiquons pas le sans faute dans ce domaine. Nous avons agi en hiérarchisant les urgences et n'avons pas réussi à tout faire en un seul mandat. Avoir œuvré pour mettre à l'abri des inondations le patrimoine de la Basse-Ville est déjà une satisfaction.
Nous avons également pris en charge une coûteuse réfection des Halles et du cinéma sans oublier l'entretien régulier des voiries. Il restait beaucoup à faire, nous en convenons.
En ce qui concerne la prétendue menace de mise sous tutelle, le journaliste la qualifie « d’intox » : « Nulle part la chambre régionale des comptes n'indique que Quimperlé court de graves dangers et pourrait être placée d'urgence sous tutelle ».
A mi-mandat, le moment est donc venu de ne plus se cacher derrière le bilan revisité de son prédécesseur ! Les Quimperlois attendent de l'équipe municipale des réalisations concrètes pour notre cité.
Le rôle d'un maire est de se projeter dans l'avenir. Ressasser le passé permet peut-être de masquer le vide d'un bilan à mi-parcours mais conduit aussi à faire du sur-place, à abandonner toute ambition pour Quimperlé !
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