Quimperlé demain

Conseil municipal (2) : Une belle affiche électorale !

Ce ne sera une surprise pour personne.

Nous avons voté contre ce budget primitif 2013.

Tout simplement parce que nous le jugeons irréaliste et électoraliste.

En quelques mots :

Avec 3,80 % d’augmentation les dépenses de fonctionnement ne sont nullement maîtrisées.

La Région Bretagne a cette année une prévision de +1,6%. Quant au Conseil général il a prévu +1,8%. Deux collectivités qui ont bien compris que la rigueur était au rendez-vous et que, pour pouvoir investir sans avoir à augmenter la fiscalité de façon inconsidérée, il s’agissait de bien contenir les dépenses de fonctionnement.

Par comparaison, on peut souligner une nouvelle fois le coût disproportionné de l’exposition d’été de 117 000 € initiée sans aucune garantie de subvention. Une nouvelle lubie du prince puisque l’adjointe à la culture avoue qu’au départ elle était peu enthousiaste pour ce projet ! Et qu’elle ne le gère pas !

Mais ce qui nous interpelle vivement c’est bien le budget d’investissement proposé.

Un budget réel de 5 837 565 euros à comparer aux 2 878 429,60€ constatés au moment de l’examen du CA 2012. Soit tout bonnement près de 110% de plus.

Si l’on prend le montant annoncé des travaux, des acquisitions et des études qui est de 6 959 964€, on peut le comparer à l’année où nous avons le plus investi au cours de notre mandat : c’était en 2006 et c’était 4,7 millions d’euros. Et pourtant nous n’avons pas eu le sentiment à l’époque de chômer !

Ce budget nous paraît donc irréalisable et a certainement pour but unique, lui aussi, de convaincre quelques électeurs du dynamisme de l’équipe municipale.

Mais la dynamique réelle nous le savons se constate au moment du compte administratif et non au moment de l’adoption du budget primitif.

Et comme il se pourrait fort bien que le compte administratif 2013 ne soit pas présenté avant les élections de 2014, disons que ce budget primitif est une belle affiche électorale.

Conseil municipal (1) : Une baisse d’impôt électoraliste !

Lors du débat d’orientations budgétaire du 30 janvier, la municipalité annonçait 25 millions d’euros d’investissements pour la durée du prochain mandat 2014-2020 et pas moins de 6 959 964€ (travaux, des acquisitions et des études) cette année.

Du jamais vu à Quimperlé !

Ces investissements vont imposer inéluctablement une nouvelle hausse des impôts à minima de 10 à 15% dès 2015 ou 2016 !

Pourtant, mercredi, lors du conseil municipal consacré au budget, le maire annonce une baisse du taux de la taxe d’habitation de 0,5% !

Alors quel crédit porter à une municipalité qui augmente les impôts sous prétexte de quasi faillite des finances municipales pour les baisser ensuite tout en prévoyant d’énormes dépenses ?

Notre réponse est simple : aucun.

Cette mesure a une visée purement électorale.

Elle aura un impact minime d’une moyenne de 13 € par habitation alors qu’en 2009 et 2011 l’augmentation a été respectivement de 68 et 38 €. Et elle ne bénéficiera pas aux contribuables les plus modestes qui ne s’acquittent pas de la TH.

Certes, nous avons voté cette baisse puisque nous nous sommes opposés aux hausses !

Mais nous avons surtout proposé une vraie mesure de justice sociale qui toucherait tous les contribuables. Revenir au prix de l’eau de 2008 soit un euro au lieu 1,14 € actuellement. Une baisse de 30 € pour un foyer de 4 personnes sur la base de 220 m3 d’eau par an. Le budget de l’eau le permet en effet.

« On va réfléchir » a promis le maire !

Les Quimperlois apprécieront.

 

« Retour vers le futur »…que retenir du dernier conseil municipal consacré aux finances de la ville…(1)

Le vrai bilan ! Des impôts en hausse, des dépenses de fonctionnement non maîtrisées, de faibles investissements !

Le Débat d’orientation budgétaire 2013 de la semaine passée nous a donc permis de dresser un premier bilan de l’action de la municipalité Pennec : des impôts en hausse, des dépenses de fonctionnement non maîtrisées, de faibles investissements !

Des impôts en hausse : Dans le document de travail qui nous a ainsi été remis pour préparer ce débat on peut lire  « Les efforts demandés à tous, et en premier lieu aux Quimperlois, ont permis de dégager un autofinancement suffisant pour mettre en œuvre notre programme municipal ».

Le maire peut en effet féliciter les Quimperlois de leurs efforts : ils ont subi une augmentation des impôts historique de près de 19% en 2009, sans compter l’augmentation mécanique due, en 2011, à la baisse du taux de l’abattement général à la base de la taxe d’habitation.

Des dépenses de fonctionnement non maîtrisées : Cet effort aurait mérité un autre effort de la part de la municipalité, celui d’une gestion rigoureuse. Il n’en est rien. Et ce malgré les allégations faîtes en ce sens par le maire.

Pourquoi disons-nous cela ? Et bien tout simplement parce que les charges dites de gestion courante, à savoir les charges à caractère général, les charges de personnel et frais assimilés, les autres charges de gestion courantes ont en fait augmentées de 1,3 millions d’euros entre 2008 et 2012, soit 11% d’augmentation.

Le constat que nous faisons est le suivant : en dépit de recettes de fonctionnement élevées, la ville dégage une capacité d’autofinancement nette relativement moyenne. Ceci malgré un taux d’endettement assez faible dû précisément au manque d’investissement de ces dernières années.

La ville de Quimperlé est ainsi l’une des communes de notre territoire où le niveau moyen d’investissement par habitant est le plus faible.