Le vrai bilan ! Des impôts en hausse, des dépenses de fonctionnement non maîtrisées, de faibles investissements !
Le Débat d’orientation budgétaire 2013 de la semaine passée nous a donc permis de dresser un premier bilan de l’action de la municipalité Pennec : des impôts en hausse, des dépenses de fonctionnement non maîtrisées, de faibles investissements !
Des impôts en hausse : Dans le document de travail qui nous a ainsi été remis pour préparer ce débat on peut lire « Les efforts demandés à tous, et en premier lieu aux Quimperlois, ont permis de dégager un autofinancement suffisant pour mettre en œuvre notre programme municipal ».
Le maire peut en effet féliciter les Quimperlois de leurs efforts : ils ont subi une augmentation des impôts historique de près de 19% en 2009, sans compter l’augmentation mécanique due, en 2011, à la baisse du taux de l’abattement général à la base de la taxe d’habitation.
Des dépenses de fonctionnement non maîtrisées : Cet effort aurait mérité un autre effort de la part de la municipalité, celui d’une gestion rigoureuse. Il n’en est rien. Et ce malgré les allégations faîtes en ce sens par le maire.
Pourquoi disons-nous cela ? Et bien tout simplement parce que les charges dites de gestion courante, à savoir les charges à caractère général, les charges de personnel et frais assimilés, les autres charges de gestion courantes ont en fait augmentées de 1,3 millions d’euros entre 2008 et 2012, soit 11% d’augmentation.
Le constat que nous faisons est le suivant : en dépit de recettes de fonctionnement élevées, la ville dégage une capacité d’autofinancement nette relativement moyenne. Ceci malgré un taux d’endettement assez faible dû précisément au manque d’investissement de ces dernières années.
La ville de Quimperlé est ainsi l’une des communes de notre territoire où le niveau moyen d’investissement par habitant est le plus faible.
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