Quimperlé demain

« Gouverner c'est prévoir » : journal d'informations municipales. Notre tribune des mois d'octobre-novembre-décembre

« Gouverner c'est prévoir »

A quelques semaines du débat d'orientations budgétaires, le Maire admet, dans une interview donnée à Ouest-France le 13 septembre, qu'il ne sait pas s'il va, une nouvelle fois, augmenter les impôts !

Rappelons que ceux-ci ont augmenté à deux reprises :

En 2009 de 18,6% et en 2011 par le biais d'une  baisse du taux d'abattement général à la base  de 15 à 10% de la taxe d'habitation, augmentation déguisée que le maire a toujours niée !

Face à la crise, à la précarité, nous nous opposerons à toute nouvelle pression fiscale !

Quant aux projets que le Maire souhaiterait réaliser avant la fin de son mandat,  difficile, là aussi, de s'y retrouver...

La salle de spectacle est le symbole même du flou qui entoure les décisions de la majorité municipale. 

Après avoir engagé des crédits d'études, organisé des réunions publiques et multiplié les annonces en conseil municipal et par voie de presse, un courrier officiel du Maire aux Présidents de la Cocopaq et du Conseil Général en date du 12 septembre annonce que « ce projet ne se fera pas au cours du mandat actuel ». Le dossier est retiré du Contrat de territoire 2010-2016, signé entre la Cocopaq et le Conseil Général.

Pourtant, dans une note du 18 septembre sur son blog, A.Kerhervé, adjoint au maire, annonce que ce projet se fera bien !

Signe d'une équipe imprévisible et totalement divisée qui, à mi-mandat, s'illustre par une accumulation d'annonces non suivies d'effet et de mensonges réitérés.

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, Marie-Thérèse Sauvervald.

 

Tribune du bulletin municipal d'été : le maire nous ment !

Les mensonges, ça suffit !

Dans le dernier bulletin municipal, le maire a lancé de très graves accusations :

« L'équipe que je dirige a redressé la situation financière qui menaçait la ville d'une possible mise sous tutelle, réagi à l'ampleur d'impayés ».

La mise sous tutelle est une procédure d’une extrême rareté.

A aucun moment, il n'en est d’ailleurs question dans l'analyse de la Cour Régionale des Comptes des années 2000-2008.

Quant aux impayés d'eau et de cantine, ils étaient dus à un dysfonctionnement de la Trésorerie Générale et non à une faute des services municipaux.

Ne pouvant débattre à armes égales dans un journal municipal qui a diminué d'un tiers l'espace réservé à l'opposition, nous avons réagi dans notre blog « Quimperlé demain » et par une lettre ouverte adressée au Maire et publiée par la presse locale. Une presse qui est allée jusqu’à parler « d’intox » après avoir interrogé les services de la Préfecture.

Une lettre restée sans réponse, comme un aveu de mensonge !

Des mensonges qui deviennent une habitude !

Souvenez-vous de la baisse de l'abattement à la base de la taxe d’habitation qui devait entrainer un allègement de la facture pour les Quimperlois ! Pourtant, cette décision a bien pour effet une hausse mécanique de l'impôt ! Pourquoi le nier ?

Ces omissions, contre-vérités et diffamations ne sont pas dignes d'une équipe municipale qui promettait la vérité et la transparence.

(Juin 2011)

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, Marie-Thérèse Sauvervald.

 

 

Bulletin municipal : notre tribune

Budget 2011 : nous avons voté contre le budget

Une  salle de spectacle et un investissement sportif ! En décembre dernier, lors du débat d'orientations budgétaires le maire avait promis « des investissements structurants qui engageront l'avenir de Quimperlé ».

En l'absence d'un projet culturel préalable, nous étions opposés à la salle de spectacle mais nous espérions la rénovation du gymnase de Kerjouanneau.

Deux mois plus tard, volte-face de la majorité. Exit la salle de spectacle. Et à la place du grand projet sportif on nous propose, entre autres,  la réfection du parquet du gymnase de Kerneuzec.

Pourtant, l'adjoint aux finances avoue de « bonnes surprises ». Les finances de la ville se portent mieux grâce aux impôts des nouveaux habitants, confirmant ainsi nos prévisions budgétaires. Et à défaut d'avoir su maîtriser les dépenses de fonctionnement, la municipalité s'est offert une nouvelle marge de manoeuvre par les augmentations d'impôts successives.

La vérité est que le maire dispose d'une situation financière qui lui permet de faire des choix, comme de privilégier les dépenses envers les écoles privées ou le patrimoine.

S’il est indispensable de restaurer nos bâtiments historiques, ne convient-il pas d'étaler les travaux dans le temps afin d'alléger l'effort financier consenti ?

Le patrimoine est un moteur de l’attractivité touristique mais nous ne pouvons admettre que l'on fasse l'impasse sur les besoins des jeunes et des associations sportives qui sont aussi notre richesse, plus encore que nos belles pierres.

Quimperlé demain. Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier,  M.T Sauvervald.