Quimperlé demain

Gymnase de Kerjouanneau : enfin une solution ?

Cela fait cinq ans maintenant que je me bats en tant que Conseiller général et conseiller municipal d'opposition pour que le gymnase de Kerjouanneau soir rénové ou reconstruit.

Un projet que l'ancienne municipalité à laquelle j'appartenais avait initié et prévu de réaliser si nous avions été réélus... Malgré, il est vrai, des conditions de co-financement peu enviables.

Un projet que la municipalité actuelle a souhaité bloquer estimant en effet que la participation
financière du Département était insuffisante.

Aussi, je me suis efforcé depuis que je suis Conseiller général d'en améliorer les modalités.

Une première étape a été franchie doublant l'aide possible de 150 à 300 000 euros en 2009.

Une avancée que je jugeais certes insuffisante mais, au regard de l'urgence, de nature à faire
avancer les choses, et à conduire la municipalité à en faire une priorité.

Cette dernière considéra au contraire que le compte n'y était toujours pas et que la croissance continue des effectifs du collège rendait par ailleurs délicate toute programmation adaptée.

Je veux bien comprendre tout cela.

Mais aujourd'hui les choses ont bien évolué. Et le temps de la décision est venu.

En effet, à force de plaider pour une participation du Département en adéquation avec l'usage effectif des collégiens de cet équipement (50% de taux d’occupation), décision a été prise de réévaluer en conséquence la subvention départementale.

En l'espèce pour Kerjouanneau 50% d'une dépense plafonnée à 900 000 euros HT plus la réalisation de vestiaires pour 117 000 euros, qu'il était prévu initialement de construire au cœur du futur collège.

Futur collège en effet. Pour prendre en compte l'augmentation des effectifs un projet d'agrandissement est en cours de définition et bien entendu le gymnase doit être rénové  ou reconstruit en conséquence.

Aujourd'hui toutes les conditions sont donc réunies pour engager concrètement ce projet.

Des financements correspondant à l'occupation de l'équipement par les collégiens. Et un projet adapté aux effectifs prévisionnels du collège.

C'est ce que j'ai rappelé hier soir lors du Conseil d'administration du collège.

En espérant que cette fois la municipalité prendra ses responsabilités.

Lors du dernier conseil municipal le Maire nous disait en effet être comme St Thomas d'Aquin. Et en attente d’un courrier officiel du Département actant la clef de financement. Et bien le courrier officiel du Département il l'a. Téléchargement DOC050213-05022013150507

Aussi cette fois c’est à nous d’être en droit d’attendre que les crédits d'étude prévus aux budgets 2013 et 2014, (50000 et 75000 euros) soient engagés en totalité sur l'exercice budgétaire 2013, pour que les travaux puissent enfin débuter en 2014 et non en 2015.

Les collégiens ne peuvent plus attendre. Les professeurs non plus.

Rendez-vous le 6 mars au moment du vote du budget 2013. Ce sera alors à notre tour de juger à la hauteur des crédits budgétés la volonté réelle de cette municipalité.

St Thomas d'Aquin disiez-vous M le Maire...et bien nous verrons.

Michaël Quernez

 

 

Imaginer le Quimperlé de demain...retour sur le Conseil municipal de mercredi

C’était l’ordre du jour de notre conseil municipal de mercredi soir.

Où malheureusement faute d’une information suffisante et adaptée faite par la municipalité, on nous avait d’ailleurs annoncé dans un premier temps un conseil municipal à huit clos, seule une quimperloise était présente pour assister à nos débats, qui furent d’ailleurs de  qualité…pour une fois.

Quel était l’enjeu ? Tout simplement dessiner le Quimperlé de demain, des dix prochaines années au travers des orientations d’urbanisme.

Avec une ambition portée par la majorité municipale. Faire de Quimperlé la ville-centre de notre territoire et pour ce faire densifier sa population. Avec un objectif de 13500 habitants  soit près de 1500 habitants supplémentaires. Par la construction de 900 logements.

Avec 50% d’entre-eux en centre ville.

C’est sur ce point précis que j’ai souhaité intervenir en séance non pas pour remettre en cause cet objectif, il est louable, mais pour dire les difficultés en présence, les questions que cela soulève et m’interroger sur les capacités financières de la ville à les réaliser.

Car quelque soit le mode opératoire, initiative privé, publique ou semi-publique notre collectivité devra à n’en pas douter porter financièrement une part de ces projets.

Prenons le Centre Guéhenno. Nous avions prévu nous aussi au cours du mandat passé une restructuration de ce quartier qui doit en effet contribuer à la densification de l’habitat et du commerce notamment. Une étude est annoncée. Dans huit mois ses conclusions doivent être connues.

Ce qui nous questionne c’est  bien ce projet de déménagement des écoles Bisson et Thiers soit plus de 250 élèves. Un quart des effectifs quimperlois tout de même. Et à bien écouter les élus de la majorité, même si une étude est en cours, la volonté semble bien être de mise.

Nous nous sommes donc interrogés de savoir si une réserve foncière était prévue, si une estimation financière était réalisée et ai demandé à ce qu’une étude d’impact soit faite pour mesurer les effets d’une telle décision sur le commerce.

Nous serons donc très attentifs aux résultats de cette étude et orientations qui s’en dégageront.

Quartier de la gare (40 logements). Comment imaginer d’y construire des logements supplémentaires tant que l’entreprise Pinault Matériaux demeure dans ce quartier, alors que les nuisances sont quotidiennes ? Aucune solution ne lui a été proposée ces dernières années pour envisager un tel déménagement.

Le Parc Rhu (95 logements). Ce stade de football serait voué à l’urbanisation. Aussi avons-nous posé la question de savoir si le club utilisateur en avait été informé. Visiblement non. Quelle serait l’alternative. Une autre réserve foncière, un terrain synthétique ? Et enfin nous nous sommes interrogés sur la qualité des sols. Peu de réponses nous ont été apportées. Attendons donc…

Les terrains Rivière. Anciens magasins Legrand (10 logements + commerces). Situés en zone inondable ce projet peut poser question. Le coût d’acquisition peut aussi être une entrave. Lors du mandat précédent les propriétaires nous avaient signifiés leurs exigences. Inaccessibles aux finances communales.

Enfin, nous nous sommes félicités du dont acte de cette étude qui reconnait que notre action lors du mandat passé au travers de l’OPAH-RU a bien permis de résorber la vacance dans les logements anciens de Quimperlé pour la ramener à un taux normal.

Une action confortée par le lotissement communal réalisé à Kergoaler et les initiatives prises pour faciliter la construction de collectifs tels que celui construit en lieu et place de l’ancienne caserne des pompiers.

Dans les semaines et mois à venir nous serons donc très attentifs à l’élaboration de notre PLU tant il va conditionner le développement de notre Quimperlé de demain.

Michaël Quernez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Semaine européenne de la mobilité : promouvoir TBK

Cette semaine nous allons vivre en Pays de Quimperlé la semaine européenne de la mobilité.

Moment privilégié pour redire toute l’importance que nous attachons au réseau de transport en commun développé par la Cocopaq : TBK.

Un service public qui permet tout simplement d’améliorer la vie de ceux qui l’utilisent, par besoin économique ou préoccupation environnementale notamment. (17% des Quimperlois sont sans véhicules).

Un réseau lancé en 2002 avec prudence et détermination. Il dessert depuis un an tout le territoire du Pays de Quimperlé par une offre de transport constamment adaptée et améliorée.

La Cocopaq a d’ailleurs annoncé en ce début de semaine de nouveaux ajustements de service et une semaine de gratuité pour mieux le faire connaître.

Pour Quimperlé, ville centre et armature de ce réseau, c'est bien une véritable révolution qui est en marche.

C’est pourquoi nous regrettons les critiques maintes fois réitérées d’élus de la majorité municipale. Encore en juillet dernier.

Nous aimerions au contraire qu’ils soient force de proposition. Le Comité des usagers mis en place s’emploie lui avec conviction à cette tâche.

Le TBK n’a qu’une année d’exploitation. Il ne trouvera pleinement son rythme de croisière que si chaque commune du territoire en fait vraiment la promotion.

Pourtant, à Quimperlé, nous constatons malheureusement que la mairie ne fait rien pour mettre en avant, par le bulletin municipal ou le site internet de la ville, les trois lignes urbaines qui desservent notre cité, ses commerces et ses établissements publics.