Le 19 juin dernier nous publiions un billet intitulé « A la croisée des vies » : Un film sur la ville de Quimperlé... sans les Quimperlois !", après avoir visionné le film récemment produit par la municipalité à destination des nouveaux habitants. Nous exprimions une opinion. Tout simplement.
En réponse Alain Kerhervé a produit sur son blog cette note que nous vous invitons à lire ici et que nous vous laissons le soin d'apprécier...
Et qui nous fait aujourd'hui collectivement réagir par la voix de notre collègue Nadine Constantino.
Quimperlé Demain.
"Qu’Alain Kerhervé n’apprécie pas la critique de Cécile Peltier concernant le film « Quimperlé à la croisée des vies », on peut le comprendre. La municipalité misait beaucoup sur cette « superproduction » à gros budget !
Mais voilà que Cécile démolit le scénario digne d’une émission de télé-réalité, dénonce l’absence de ceux qui font vivre Quimperlé au jour le jour, ces acteurs associatifs et culturels sans qui la ville serait bien triste. Et d’énumérer tous les points forts de Quimperlé, ceux-là même qu’ignore le documentaire, parce que sa finalité n’était pas de promouvoir la ville et ses habitants mais de soigner la communication municipale quelques mois avant les élections !
Bref, elle joue son rôle d’élue d’opposition et de citoyenne. On sait qu’Alain Kerhervé n’aime pas la critique mais ce qu’il ne peut pas supporter c’est que cette critique vienne d’une femme.
Au lieu de défendre le film, tâche ardue sans doute, il préfère régler ses compte à la gent féminine, car au-delà de Cécile, ce sont bien toutes les femmes qui sont visées.
Vous en doutez ? Alors imaginez un instant que Cécile se prénomme Pierre, Julien ou Antoine et relisez le texte de Kerhervé ! Aurait-il utilisé les mêmes mots à l’égard d’un homme ?
Pour Alain Kerhervé, une femme n’est pas capable d’opinion personnelle et en politique elle a forcément besoin d’un « mentor ». Elle « n’est que la voix de son maître », lui est complètement « inféodée », fait partie de la « meute », bien dressée pour « distiller son fiel » !
Oui vous avez bien lu, toutes ces insultes pour donner de la femme l’image de la mégère-hyène, une hyène sans cervelle bien entendu, puisqu’en plus elle n’a « rien compris à la finalité du film » !!!
Le « maître » ayant désigné Cécile Peltier comme « porte-voix », elle a eu l’honneur de voir son texte publié sur notre blog Quimperlé Demain. Dès lors, cela devient, « au-delà du miracle, un dogme » !!!
Inutile sans doute de perdre trop de temps à expliquer à Alain Kerhervé que si notre groupe a un leader, son équipe attend de lui qu’il soit un chef d’orchestre capable de mettre en avant ses solistes plutôt qu’un chef de clan faisant régner la terreur !
Il est vrai que la droite a la culture du chef bien couillu. Alain Kerhervé ne dit-il pas que de Gaulle est « sa boussole » ?
Que Kerhervé se rassure, même sans boussole les femmes ne perdent pas le nord !
Elles veulent tout simplement être elles-mêmes et n’être « inféodées » à quiconque. Cela ne les empêche pas d’avoir un esprit d’équipe, de participer à des projets collectifs et citoyens, d’apprendre d’hommes et de femmes exemplaires.
Mais si une femme prend la parole au nom d’un groupe politique ou d’une association, elle ne le fait pas en tant que femme, pas plus qu’un homme le fait en tant qu’homme. Elle le fait en tant qu’élue, en tant que membre d’association, bref en tant qu’individu représentant ses colistiers ou collègues.
Elle n’a donc pas à être jugée pour sa simple appartenance au sexe féminin mais pour les idées qu’elle défend.
Il est grand temps qu’Alain Kerhervé le comprenne, que tous les hommes comprennent !
Le débat politique deviendra alors un vrai débat d’idées !"
Nadine Constantino.
Pour Quimperlé demain. Michaël Quernez, Isabelle Baltus, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier.
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