Le PLU ayant été retiré de l’ordre du jour, chacun s’attendait à un conseil municipal des plus courant.
Et pourtant, dès son entame, dès la première question posée par Erwan Balanant, le maire s’est emporté.
Une attitude qui a d’emblée donné le ton aux débats de toute la soirée et qui a de surcroît exposé publiquement un malaise grandissant au sein de la majorité, du moins ce qu’il semble en rester.
Car que reste-t-il de cette équipe dite « citoyenne », « apolitique », libre de contraintes partisanes ?
Les premières fissures sont apparues très vite, avec la démission de Marcel Tusseau dont la rigueur financière n’a pu tolérer bien longtemps le coûteux caprice du maire qui a déménagé à grands frais l’Office du tourisme vers la Basse-Ville.
Et puis il y a eu la démission d’un conseiller municipal, d’autres ont suivi.
Résultat : un maire de plus en plus autoritaire, et quelques adjoints essayant de jouer leur partition en solo.
Les fissures sont vite devenues brèches, et le maire s’est alors saisi du premier prétexte pour enlever toutes ses délégations à Erwan Balanant.
N’a-t-on pas vu le maire, au cours du quart d’heure citoyen, couper le micro de ce dernier afin de l’empêcher de répondre à la question d’un Quimperlois venu assister au conseil !
On comprend donc le trouble qui règne dans l’équipe municipale actuelle. Bon nombre d'élus ont d'ailleurs refusé de suivre leur maire et de se lever à la fin du conseil, souhaitant tout simplement écouter leur collègue démissionné répondre à la question posée, par respect pour la démocratie.
Pour nous, objectivement, certains élus n’ont pas démérité, mais visiblement ils ne veulent plus travailler sous la férule d’un Alain Pennec.
Une situation qui a donné au débat d’hier une triste ambiance de fin de règne.
Ce ne serait peut-être pas si grave si la vie municipale n’en était pas affectée.
Mais on a pu constater encore mercredi dernier que la plupart des décisions prises manquent de plus en plus de cohérence et d’anticipation.
Pourtant, elles engagent l’avenir de Quimperlé, ses finances ou son attractivité !
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