Monsieur le maire, chers collègues,
Quelques mots au moment de ce débat d’orientations budgétaires.
Notre situation financière est relativement saine. En cela vous avez raison et nous le reconnaissons bien volontiers.
Cette situation, nous la devons tout d’abord à notre produit fiscal encaissé.
En d’autres termes, aux compensations issues des impôts locaux, aux compensations intercommunales, mais surtout et avant tout aux impôts dont s’acquittent les ménages quimperlois, de plus en plus en plus nombreux, (ce qui n’est pas sans conséquences positives sur nos finances).
Pour s’en convaincre il suffit de prendre connaissance des chiffres suivants. En 2008, le produit total de fiscalité encaissé était de 8,960 millions d’euros. Il est aujourd’hui de 10,3 millions d’euros soit deux millions d’euros ce plus, ce qui chacun l’aura bien compris est considérable.
Et cette situation nous la devons vous le savez à l’augmentation des impôts de 2009 de près de 19%, et ce n’est pas la baisse modique de l’année passée qui a changé la donne, et à la baisse du taux de l’abattement général à la base de la taxe d’habitation en 2011.
Vous détenez de ce point de vue le record de l’augmentation des taux dans notre département pour le mandat écoulé, que dis-je en Bretagne.
Et nous la devons aussi à un effort d’investissement relativement modéré pour la durée d’un mandat, si ce n’est l’année 2013 marquée par les travaux de Notre Dame, du parking Ste Croix et de la Place Charles de Gaulle.
Mais celle-ci n’est nullement due à ce que vous appelez une « gestion budgétaire optimisée ».
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