Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Internet haut débit accessible pour tous les Finistériens en 2011

L’accès à internet à haut débit est un enjeu fondamental pour la réduction de la fracture numérique, le désenclavement, l’attractivité et le développement du Finistère. Dans notre département, 40 000 lignes téléphoniques, soit 10 % de la population présente sur notre territoire, ne peuvent recevoir des données numériques dans des conditions suffisantes. Elles constituent les « zones blanches ».

Pour répondre à ce défi, François Marc, Conseiller général délégué au développement des infrastructures et usages du numérique, a apporté hier en conférence de presse des précisions sur le plan d’actions ambitieux engagé par le Conseil général. Celui-ci est destiné à doter le Finistère d’un réseau de communications électroniques permettant de desservir en haut débit, avec un flux de 2 mégabits par seconde, l’ensemble des utilisateurs d’internet, les particuliers comme les entreprises.

 

Dans le cadre d’un partenariat avec la société Axione-ETDE, l’infrastructure départementale sera déployée essentiellement grâce à deux technologies : le Wi-Max et le NRA ZO. Le Wi-Max, qui permet d’apporter dans les zones non pourvues en réseau filaire, ADSL ou fibre optique, un accès au haut débit, est déjà utilisé dans 32 autres départements.

 

Cette technologie de transmission par ondes radio permettra, via 59 points hauts situés à 40 mètres du sol, ne présente aucun danger pour les personnes. Bien en-deçà de la norme limite égale à 61 volts par mètre, le niveau d’émission par Wi-Max est de 0,6 V.m^-1. Par comparaison, l’intensité d’un champ électromagnétique d’un téléphone mobile est de 7 V.m^-1 en moyenne à une distance de 2 cm de l’oreille lors de la recherche d’un correspondant, puis redescend à 0,6 V.m^-1 ensuite.

 

Le Conseil général a donc choisi de mener une politique d’aménagement numérique ambitieuse pour notre département, pour permettre à tous les Finistériens d’accéder à internet à haut débit, soit 2 mégabits par seconde, courant 2011.

 

Groupe Socialiste et Républicain du Conseil général du Finistère

Développer le covoiturage en Pays de Quimperlé

 

Elle est ouverte depuis lundi dernier.

La toute nouvelle aire de co-voiturage de Kervidanou.

35 places dont deux réservées aux personnes à mobilité réduite.

35 places qui viennent s'ajouter aux 34 de Kerfleury.

Ainsi, en Finistère, le seuil des 1000 places est en passe d'être atteint. 24 aires fonctionnent aujourd'hui dans notre département. L'objectif étant d'en réaliser une quarantaine à terme.

Des aires de covoiturage, outils d'économies d'énergie, qui répondent ainsi à la volonté du Conseil général d'être un acteur du développement durable.

Pour en savoir plus, je vous invite si ce n'est déjà fait à découvrir le site internet dédié au covoiturage.

www.covoiturage-finistere.fr

 

2011 : Haut Débit pour tous en Finistère

 

" François MARC, Conseiller général délégué au développement des infrastructures et usages du numérique, a animé plusieurs réunions afin de présenter aux élus locaux le projet du Conseil général en faveur du haut débit pour tous en Finistère.

Rappelons que le Cg29 a fait le choix d'un partenariat public-privé, dont les principaux objectifs sont :

 

• Couvrir 100% des besoins hauts débits à 2 Mb/s sur l'ensemble du département
• Activer le réseau pour permettre au Conseil Général de disposer d'un véritable outil de développement ouvert à la concurrence et générateur d'innovation
• En fonction des besoins présents et à venir, pouvoir répondre à une évolution vers le Très Haut Débit pour les acteurs économiques et sites publics prioritaires
• Recourir prioritairement aux infrastructures mobilisables
• Réaliser une ouverture progressive des services
• Optimiser le coût net du projet

Ainsi, pour François Marc, « la couverture ADSL du Finistère est particulièrement hétérogène. Près de 40.000 lignes téléphoniques sont en zones «blanches» et zones «grises». 12% des foyers du département ne peuvent pas accéder à l'ADSL ou ne disposent pas d'une connexion avec un débit supérieur 2Mbits par seconde.

Une fois de plus, on ne peut que déplorer la carence des opérateurs privés en la matière... C'est en tous les cas ce qui a motivé à agir le Conseil général, soucieux d'apporter aux Finistériens «délaissés» par les privés, une nécessaire solidarité face à un besoin jugé aujourd'hui vraiment essentiel.

Pour couvrir l'ensemble des zones blanches, notre département a choisi de mettre en place plusieurs technologies alternatives (WiMax, satellite, NRA-ZO). Contrairement à la majorité des collectivités qui font le choix d'une seule technologie pour déployer le haut débit dans les communes inéligibles à l'ADSL, le Conseil Général du Finistère a privilégié une solution plurielle et pragmatique.

En juillet 2011 au plus tard, l'ensemble des travaux devra être terminé. Une belle avancée numérique pour notre territoire périphérique ! »

Rappelons également que le Conseil général n'a aucune obligation à agir en ce domaine. Mais il a fait le choix d'une politique d'aménagement numérique, active et ambitieuse. L'accès au haut débit pour tous, à des conditions économiques abordables, constitue un enjeu social et de compétitivité de nos territoires, un enjeu de la politique d'accessibilité des territoires du Cg29. Ce choix représente un investissement du Département de près de 18 M€".

Groupe socialiste et républicain Conseil général du Finistère

Le rôle des NTIC dans l'attractivité économique du Finistère

Vendredi après-midi, j'ai accompagné Pierre Maille, et François Marc, au cours de visites d'entreprises qui de par leurs activités ont une parfaite connaissance du rôle que les TIC peuvent jouer dans l'attractivité économique du Finistère.

Des entreprises des secteurs de la pêche, de la défense et de l'agriculture.

L'entreprise KENTA ELECTRONIC d'Ergué-Gabéric tout d'abord, pour l'aspect TIC et mutation de l'économie dans le secteur mer&pêche. Kenta électronic est une société spécialisée dans le domaine des applications en radiocommunications des bandes très basses fréquences aux hyperfréquences. Depuis plusieurs années, elle développe des équipements pour les services de sécurité maritime (CROSS). Elle possède une grande expérience dans le domaine des radiocommunications maritimes (plaisance, pêche) et possède son propre laboratoire de mesures radio. Elle étudie et réalise aussi des systèmes de diffusion sonore professionnels pour les théâtres, églises, salles de conférences... Elle développe son activité à l'international, notamment vers les pêcheries des côtes africaines. Le Conseil général a accompagné pour 32.800€ et 123.190€ les phases 1 et 2 du projet IPBC pour un montant respectivement de 32.800€ et de 123.190€, projet labellisé par le pôle Mer Bretagne, qui a pour objet de développer une solution d'accès à internet à bas coût pour les bateaux de pêche en bandes radio hautes et très hautes fréquences, afin de développer des usages liés à la profession (prévisions météo, cours de criée, télé-assistances médicale et mécanique, développement des liens des employés avec leurs familles...).

Puis l'entreprise INTERFACE CONCEPT de Briec de l'Odet, pour l'aspect TIC et évolution du secteur de la défense. Interface Concept, spécialiste reconnu de l'électronique embarquée au niveau européen, développe, fabrique et commercialise des systèmes électroniques adaptés aux domaines de la défense, de l'aéronautique, du transport et des télécommunications.

Et enfin l'entreprise KERHIS de Châteaulin, sur l'aspect TIC et mutation de l'agriculture. Kerhis est un partenaire informatique des coopératives et des négoces agricoles. De l'exploitation agricole jusqu'au distributeur, elle développe et diffuse des outils informatiques adaptés aux besoins des différents chaînons de la filière pour optimiser la gestion, la traçabilité et la conformité avec les réglementations techniques et sanitaires de plus en plus complexes.

J'en retire pour ma part trois enseignements majeurs :

L'importance de maintenir la qualité des formations d'ingénieurs dispensées dans notre département, par nos écoles brestoises en particulier.

Les regards très différents portés par ces dernières sur l'utilité des pôles de compétitivité.

Et enfin l'extrême inquiétude quant à notre capacité collective à restructurer en Finistère la filière électronique décrite à bien des égards comme étant totalement sinistrée.

Arrivée de la LGV, Centre des Congrès,...

 

Ce matin, j'ai tenu à être présent Gare routière de Quimper puis au parc d'exposition de Penvillers pour prendre concrètement connaisance de projets d'aménagements conduits par Quimper Communauté

Des projets qui auront pour certains d'entre-eux un impact sur le développement touristique de la Cornouaille et du Finistère. 

Des projets qui vont recevoir le soutien du Conseil général au travers du Contrat de territoire. Contrat de territoire signé ce jour.

En particulier, le pôle d'échange multimodal de la gare de Quimper, et la réalisation du schéma de transports de Quimper Communauté, tant ils sont structurants dans la perspective de l'arrivée de la LGV en 2014. 

La création d'un Centre de congrès au Chapeau Rouge également, comme outil de développement d'un tourisme d'affaire.

C'est à mon sens en effet par des projets de cette nature que nous continuerons à être un territoire attractif. 

 

Finistère à Haut Débit

 
" L'accès du plus grand nombre à un réseau de communications électroniques à haut débit à des conditions économiques abordables constitue un enjeu social et de compétitivité de nos territoires ; un enjeu de la politique d'accessibilité des territoires du Cg29.

Le Département a en effet choisi de développer les communications électroniques à haut débit et les usages des technologies de l'information et de la communication.

L'Agenda 21 a, dans ses objectifs, l'ambition de donner à tous les Finistériens les moyens d'innover par une offre cohérente en haut-débit.

Force est de constater que le développement par les opérateurs privés de ce type de réseaux n'apparaît que sur les zones rentables, c'est-à-dire densément peuplées. La couverture numérique est partielle pour les territoires faiblement denses et disposant d'un habitat dispersé puisque la rentabilité semble insuffisante pour les investisseurs privés.

C'est là que l'intervention publique apparaît comme essentielle et est sollicitée en tant que telle.

Le territoire finistérien présente une multitude de zones où les habitants n'ont pas le confort minimal d'utilisation d'Internet, voire aucune possibilité de l'utiliser. Ce sont des zones dites «blanches». Elles représentent en Finistère environ 40.000 lignes téléphoniques qui ne peuvent recevoir des données numériques à haut débit, soit 2 mégabits par seconde (débit considéré comme permettant une réception confortable des données).

Cette fracture numérique à la fois territoriale et sociale en fait un enjeu incontournable d'aménagement du territoire. Le Conseil général souhaite en effet réduire cette fracture pour, d'une part, assurer une qualité de vie aux Finistériens et, d'autre part, renforcer ce levier de croissance de l'économie finistérienne et donc la compétitivité des activités présentes sur les territoires.

Aussi et afin de contribuer à une véritable équité sur le territoire vis-à-vis du service Internet, le Conseil général a défini une politique d'aménagement numérique comportant deux étapes successives :

* La première étape est celle d'assurer à tous les Finistériens un accès au haut débit (2mbts/s).

* La seconde est celle de favoriser une desserte à très haut débit des intercommunalités (20mbts et au-delà). Dans cette perspective, le Conseil général poursuivra la concertation avec les Pays et les intercommunalités et assurera la synthèse des quatre schémas d'aménagement numérique réalisés par Pays.

Pour doter le département d'un réseau de communications électroniques permettant de desservir en 2mbts/s l'ensemble des utilisateurs finals (particuliers, administrations et entreprises) du Finistère, le Conseil général a décidé de recourir à un contrat de partenariat de 6 ans de type «public-privé» avec l'opérateur AXIONE- ETDE. Ce choix a été validé en Séance plénière des 28-29 janvier 2010

AXIONE- ETDE aura pour missions :

- de résorber la totalité des zones blanches présentes au 1er janvier 2009 sur le territoire finistérien,

- d'augmenter par la même occasion le niveau de débit des Finistériens qui ne disposent pas d'un niveau de débit en adéquation avec leurs besoins.

Un premier déploiement de 269 km de fibre optique sera réalisé par l'opérateur afin d'anticiper les besoins de desserte à très haut débit Le Conseil général souhaite qu'au moins une première mise en service pour chacun des Pays puisse se faire 6 mois après la notification du contrat.

Le déploiement doit permettre la mise en service finale du réseau départemental dans un délai maximum de 18 mois à compter de février 2010.

AXIONE - ETDE s'engage sur des mises en service progressives du réseau. Il devra mettre en place un site internet permettant aux utilisateurs finals de connaître leur éligibilité aux services à haut débit et de connaître le calendrier de déploiement de ce réseau.

En résumé, le Haut débit pour tous les Finistériens, c'est :

* La fin des zones blanches = 40 000 lignes téléphoniques

* Un accès à 2 mégabits/s pour tous les Finistériens

* Un 1er déploiement de 269 km de fibre optique

* Une mise en service des réseaux dans un délai de 18 mois à compter de février 2010

* Un coût global pour le Conseil général de 23 millions d'euros sur 6 ans

Le Département agit en faveur du haut débit pour tous les Finistériens. Mener une politique d'aménagement numérique, active et ambitieuse, ce n'est pas une compétence obligatoire pour un Conseil général, c'est un choix du Département du Finistère".

Post du Groupe Socialiste du Conseil général

Un vrai TGV...

C'était jeudi dernier.

Entre St Brieuc et Morlaix.

218 puis 222 kmh. Un jour historique auquel j'ai eu la chance de "participer".

Le fruit de l'effacement d'un passage à niveau. Une minute de plus de gagnée.

Une minute certes, mais une étape de plus de franchie pour atteindre l'objectif de mettre Brest à trois heures de Paris. 

Un second "relèvement" après celui réalisé en 2006 sur "l'axe sud" sur la section Rosporden-Bannalec.

Un plan qui ne consiste donc pas seulement et simplement à relier Rennes à Paris, grâce à la LGV.

Mais le projet Bretagne à Grande Vitesse c'est donc bien de mettre Quimper et Brest à trois heures de Paris, de réduire à 59 minutes le temps de trajet entre Brest et Quimper et de relier Brest à Nantes et le sud-ouest de la France.

Pour donner enfin corps au Plan ferroviaire Breton. Vers 2014.

Une étape de plus de franchie grâce en particulier au concours financier des collectivités territoriales, dont la Région et le Conseil général du Finistère, qui ont accepté de prendre le relais de l'Etat, de la SNCF et de RFF.

D'autres effacements de passages à niveaux vont donc suivre, et des rectifications de courbes, notamment en Finistère.

L'intermodalité des gares, devra elle aussi être mise en oeuvre grâce à d'importants travaux de restructuration urbain pour créer de véritables pôles d'échanges multimodaux. Dix projets en Bretagne dont trois en Finistère, Morlaix, Brest et Quimper.

Autant de chantiers nécessaires à l'attractivité de la Bretagne et de notre département, à son accessibilité et son dynamisme économique.

Transport à la demande en Pays de Quimperlé : le Conseil général partenaire

 

La Cocopaq et le Conseil général travaillent ensemble depuis 2003 pour promouvoir le transport collectif sur le Pays de Quimperlé.

 

La première action concrète a été la création de la ligne Guilligomarch, Arzano et Quimperlé en novembre 2004.

 

En 2005 l’opération “la plage à portée de bus”, permettant l’accès des plages à tous par le réseau Penn Ar Bed  a été lancée. Cette opération rencontre chaque année un gros succès puisque près de 3 000 voyages sont enregistrés à chaque saison estivale.

 

De plus, la COCOPAQ est devenue, en 2007, organisateur de second rang pour l’ensemble des circuits de transport scolaire irriguant son territoire, et gère ainsi
1 400 élèves.

 

Dans cet esprit la Cocopaq souhaite continuer à développer les transports publics avec comme objectif de devenir autorité organisatrice de transport par la création d’un Périmètre de Transport Urbain en 2010.

 

En attendant, afin de poursuivre cette dynamique de développement des transports collectifs, la COCOPAQ a sollicité le Département pour une délégation de compétence conformément à la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs du 31/12/1982, ainsi qu’une participation au déficit de fonctionnement pour les deux projets suivants :

-   l’organisation d’un transport non urbain de personnes permettant de desservir les communes de Baye, Bannalec, Le Trévoux, Mellac, Moëlan-sur-Mer,
Riec-sur-Bélon, St Thurien et Scaër dans le cadre de l’opération “ La plage à portée de bus ” pendant les mois de juillet et août.

-   l’organisation et la mise en œuvre d’un transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite. http://www.cocopaq.com/

 

Les coûts annuels maximum estimés de ces services sont de :

-   20 000 € pour l’opération “ la plage à portée de bus ”

-   110 000 € pour le transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite sur le territoire communautaire ainsi que vers Lorient et Guidel.

 

Conformément à la délibération de la Commission Permanente du 7 octobre 2004 fixant le cadre des partenariats avec les collectivités locales, la participation financière du Département pour le déficit de fonctionnement de ces opérations s’élève à 30 %, soit un maximum par an de 6 000 € pour “ la plage à portée de bus ” et de 30 000 € pour le transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite (les trajets vers Lorient et Ploemeur étant exclus du calcul de la subvention).

 

C’est ce sur quoi nous avons délibéré lundi au Conseil général, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la mise en œuvre d’un véritable service de transport public sur le Pays de Quimperlé.

Séance publique de ce jour au Conseil général : déchets, transport et orientations budgétaires

Ce jour, nous étions réunis en séance plénière avec pour ordre du jour des dossiers très importants pour les finistèriens comme celui du plan départemental des déchets et le schéma régional multimodal des déplacements et des transports.

 

J'ai présenté ce dernier pour avis à mes collègues. Ils l'ont adopté à l'unanimité.

 

La Région Bretagne a engagé l’élaboration d’un Schéma Régional Multimodal des Déplacements et des Transports en 2005. Processus marqué par le transfert des ports et aéroports fin 2007 à la Région.

 

Fer, route, ports, aéroports, déplacements doux, continuïté territoriale maritime sont donc au coeur de ce projet.

 

Le souhait de la Région Bretagne était que ce schéma traduise une vision partagée par l’ensemble des collectivités des enjeux de déplacements dans la région et puisse servir de cadre pour un partage des rôles optimisés et une meilleure complémentarité des actions. 

 

La procédure de concertation forte engagée à toutes les étapes de ce projet nous a permis aujourd'hui de répondre par notre avis favorable à ce souhait premier de la Région Bretagne.

Ce schéma s’articule autour de quatre grands défis et intègre le plan ferroviaire breton qui prévoit en particulier de mettre Quimper et Brest à 3 heures de Paris.

 

Les quatre défis exposés dans ce schéma sont les suivants :Améliorer l’attractivité de la Bretagne, garantirl’équité territoriale et sociale, encouragerl’usage des modes de transports alternatifs à la route, mettre en œuvre des outils de connaissance et d’évaluation performants.

 

Ces mêmes priorités valent pour le Finistère. Et la situation particulière de notre département, à l’ouest, tout à l’ouest, méritait d’être prise en compte plus explicitement dans le Schéma.

 

D'où un avis assorti de préoccupations et volontés.

Le premier défi, améliorer l’accessibilité de la Bretagne, doit s’accompagner de mesures fortes pour éviter que se développe un déséquilibre Est - Ouest.

 

Les grands projets annoncés : LGV, aéroport de Notre-Dame des Landes, liaisons Rennes - Nantes dans ce schéma sont porteurs d’un fort potentiel de développement de l’Est de la Bretagne. Mais les projets sur les liaisons ferroviaires à l’Ouest de Rennes, la ligne Brest - Quimper, l’accessibilité routière à Brest, doivent aussi faire l’objet d’actions identifiées et prioritaires pour l’équilibre de la Bretagne.

 

Le second défi, garantir l’équité territoriale et sociale, doit être complété par l’impératif de solidarité avec les espaces fragiles. Le diagnostic a indiqué à ce propos qu'«il s’agit tout d’abord de la pointe finistérienne ». Nous avons dit qu'un tel constat aurait mérité qu’une action consiste à accompagner les projets améliorant la desserte de ces territoires, éventuellement des projets innovants de voies réservées aux transports collectifs ou développements doux. Et que le rôle de Carhaix, nœud de communication entre plusieurs pays bretons, était également à valoriser.

 

Nous avons dit également que nous ne pouvions, bien entendu, que souscrire au troisième défi, qui consiste à encourager l’usage des modes de transports alternatifs à la route, défi auquel nous travaillons depuis plusieurs années.

 

Dernier défi, la gouvernance. Nous avons dit que la complémentarité entre différents réseaux de transports est à améliorer encore et la Conférence des Autorités Organisatrices de Transport du Finistère, que nous animons, pourra contribuer à relever ce défi du Schéma régional.

 

Désenclaver la Bretagne, la connecter aux réseaux d'échanges nationaux et internationaux, garantir la cohésion territoriale autour du maillage des villes bretonnes, faire de la pointe Bretagne un atout du développement économique breton par une accessibilité renforcée, en ayant pour fil conducteur de toutes nos actions  le développement durable des territoires de Bretagne.

 

Tels sont les enjeux pour lequel le Finistère entend se mobiliser.