L’accès à internet à haut débit est un enjeu fondamental pour la réduction de la fracture numérique, le désenclavement, l’attractivité et le développement du Finistère. Dans notre département, 40 000 lignes téléphoniques, soit 10 % de la population présente sur notre territoire, ne peuvent recevoir des données numériques dans des conditions suffisantes. Elles constituent les « zones blanches ».
Pour répondre à ce défi, François Marc, Conseiller général délégué au développement des infrastructures et usages du numérique, a apporté hier en conférence de presse des précisions sur le plan d’actions ambitieux engagé par le Conseil général. Celui-ci est destiné à doter le Finistère d’un réseau de communications électroniques permettant de desservir en haut débit, avec un flux de 2 mégabits par seconde, l’ensemble des utilisateurs d’internet, les particuliers comme les entreprises.
Dans le cadre d’un partenariat avec la société Axione-ETDE, l’infrastructure départementale sera déployée essentiellement grâce à deux technologies : le Wi-Max et le NRA ZO. Le Wi-Max, qui permet d’apporter dans les zones non pourvues en réseau filaire, ADSL ou fibre optique, un accès au haut débit, est déjà utilisé dans 32 autres départements.
Cette technologie de transmission par ondes radio permettra, via 59 points hauts situés à 40 mètres du sol, ne présente aucun danger pour les personnes. Bien en-deçà de la norme limite égale à 61 volts par mètre, le niveau d’émission par Wi-Max est de 0,6 V.m-1. Par comparaison, l’intensité d’un champ électromagnétique d’un téléphone mobile est de 7 V.m-1 en moyenne à une distance de 2 cm de l’oreille lors de la recherche d’un correspondant, puis redescend à 0,6 V.m-1 ensuite.
Le Conseil général a donc choisi de mener une politique d’aménagement numérique ambitieuse pour notre département, pour permettre à tous les Finistériens d’accéder à internet à haut débit, soit 2 mégabits par seconde, courant 2011.
Groupe Socialiste et Républicain du Conseil général du Finistère
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