Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Bravo. Tout simplement. Charles-Antoine Champion de France 2° série !

"Grâce à sa victoire, à Paris, Charles-Antoine Brézac sera en 1re série, et classé no 30 Français, la saison prochaine".

Je l'ai appris hier lors du forum pour les associations sportives organisé hier à Kerneuzec. (Une belle initiative).

Un beau symbole d'ailleurs tant le TCQ est un club formateur.

Car outre Charles-Antoine, Vincent Stouf est un formidable compétiteur et ambassadeur de Quimperlé. Comme l'équipe 1 qui a fait un superbe championnat de nationale 1B.

Un club qui mériterait des infrastructures adaptées. Un beau défi aussi.

Pour conforter des bénévoles qui donnent tant, depuis tant d'années aussi.

 

Rentrée des collèges

C'était ce matin. De bonne heure et de bonne humeur...Aux collèges de La Villemarqué et de Jules Ferry.

Pour les 6ème. Pour une rentrée anticipée d'une petite journée par-rapport à leurs ainés. Pour un accueil privilégié.

Pour les parents aussi qui ont bénéficié dans chaque établissement d'une présentation du fonctionnement des collèges par les principaux et équipes pédagogiques. Pour rassurer tout le monde, pour ce qui constitue il est vrai un moment important, un cap à franchir dans la scolarité de leurs enfants.

Des collèges qui recevront respectivement plus de 570 et 450 élèves cette année.

Qui ont bénéficié cet été de travaux pour améliorer encore la qualité de l'accueil.

Notamment, l'installation d'abris à vélo et d'éclairage extèrieur photovoltaïque à la Villemarqué et Jules Ferry pour 76000 euros et le ravallement pour 125000 euros au collège de La Villemarqué. Et des casiers pour les sacs également.

Une rentrée qui s'est déroulée dans ces deux établissements dans de bonnes conditions.

L'épisode de "surchauffe" du printemps dernier, au moment de l'annonce de la resectorisation des communes de Tréméven et Locunolé vers le collège de Kerjouanneau, semblant aujourd'hui appartenir au passé.

Un moment bien agréable donc. Plein de souvenirs aussi...ce devait être en 1982...à La Villemarqué.

Vent d'ouest sur la Rochelle ...finistèrien...

Non cumul des mandats. Charte éthique. Rénovation des statuts...

Cela ne vous dis rien ?

Moi si.

Il y a quelques semaines toutes ces questions étaient au coeur des débats des socialistes finistèriens qui ont adopté leur nouvelle Charte fédérale.

Les premiers à s'engager dans une telle voie au PS. Se promettant d'ailleurs d'aller plus loin dans les semaines et mois à venir.

Un Vent finistèrien de la rénovation qui aura donc touché son coeur de cible, Solférino. En passant par la Rochelle...

Quant à la question des primaires, autre outil de la rénovation du Parti socialiste, il nous reste à en déterminer les contours.

Pour ma part je souscris sans réserve aux primaires qui permettraient de désigner notre candidat par les français et non uniquement par les militants.

Quant à la capacité collective de la gauche française, à désigner un seul et unique candidat, la question est posée. Une convergence économique, sociale et écologique est à construire.

"Dépité certes mais demeurant actif et mobilisé", disais-je la semaine passée.

Actif, mobilisé et moins dépité devrais-je dire.

La Rochelle. Un bon cru. Incontestablement.

Vent d'ouest ...

C'était jeudi matin.

A l'invitation des communistes du Pays de Lorient. De l'association Vent d'ouest.

Une rencontre-débat à laquelle participaient des représentants des partis de gauche, des syndicalistes et militants associatifs.

Débat où l'état de la France a été au coeur des discussions. Avec plusieurs questions ? Quelle alternative économique, sociale et écologique proposer aux français en 2012 ? Quelle alternative politique proposer au sarkozysme hégémonique. Quelle alliance politique des partis de gauche pour ce faire ?

Et à quelques mois maintenant des élections régionales de mars 2010, quel projet pour la Bretagne, pour les bretons ?

Une Bretagne qui n'échappe pas à la crise.

Une crise qui sera "longue, profonde et injuste" pour Jean-Yves Le Drian.

Une Bretagne qui sortira néanmoins renforcée de cette période de restructuration grâce à un "pacte productif porteur d'une nouvelle croissance", auquel le Conseil régional contribue d'ores et déjà notamment par son action déterminée en faveur de la formation pour tous les bretons.

Une action qu'il convient de poursuivre et d'approfondir au delà de mars 2010, grâce à l'engagement sans faille d'une gauche unie.

Ainsi, pour ce dernier les véritables "primaines" ce sont bien les régionales. Première étape vers la reconquête de 2012.

Sentiment que je partage tant il est aujourd'hui incontestable que les seuls contre-pouvoirs qui demeurent dans ce pays sont les collectivités territoriales de gauche, dont les régions.

Les annonces de ce week-end en matière de justice en attestent.

Jour de reprise...

Eh oui toutes les bonnes choses ont une fin...

Et pour reprendre, j'ai pensé qu'un premier "bilan" de mandat pouvait être utile.

18 mois déjà en effet, depuis les échéances de mars 2008...

18 mois de lourd travail au Conseil général. En effet, la Vice-présidence que m'a confiée Pierre Maille suppose un investissement important...(que j'essaie de relater notamment au travers de ce blog). La Présidence de l'APPB et surtout du CDT n'invitant pas plus au farniente... 

Avec pour chantiers majeurs, le Livre Bleu du Nautisme, le Schéma départemental du tourisme, la stratégie pêche, la réforme des aides agricoles, la réforme des aides économiques départementale, la mise en oeuvre du RSA...et tout ceci à l'aune de notre Agenda 21.

Des dossiers toujours d'actualité.

Comme le dossier de la "concession unique" des ports de pêche en Cornouaille, la restructuration et reconversion de certains de nos ports comme ceux de Concarneau et de Lesconil, les désenvasements de ces deniers; des dossiers qui occuperont à n'en pas douter la rentrée.

La situation des exploitants laitiers et porcins également qui n'a de cesse de nous inquiéter.

J'ai ainsi "découvert" une collectivité mobilisée qui depuis dix ans travaille d'arrache pieds à améliorer le quotidien des finstériens sous la Présidence de Pierre Maille. Loin de la politique de guichet mais avec au contraire un projet départemental affirmé. Et ce dans une franche camaraderie studieuse et volontaire...(eh oui c'est possible même entre socialistes !).

Sur le canton, citons le dossier de la resectorisation des communes de Tréméven et Locunolé vers le collège de la Villemarqué, les dossiers cloharsiens "Abiven", de la conserverie Capitaine Cook, de l'extension du port de plaisance du Pouldu (d'où ma présence lors de l'Assemblée générale de Clohars Doëlan Environnement), et bien entendu sur le front de l'emploi la situation des PDM.

Le bonheur aussi de voir des projets engagés sous ma présidence à la Cocopaq aboutir ou évoluer favorablement grâce au travail de Nicolas Morvan et de son équipe : comme le transport à la demande, la compétence en matière de nautisme, le foyer des jeunes travailleur, les ALSH de Kermec et des Petites Salles, la piscine de Kergoaler, la réorganisation en cours concernant les offices de tourisme...

Le conseiller municipal est par contre déçu et frustré que l'opposition soit tout simplement ignorée. Notre expèrience et notre volonté d'oeuvrer au bien commun aurait pu être utile aux quimperlois. Une autre attitude était possible. Nous avions dit d'emblée notre disponibilité et volonté. La "personnalité politique" du maire aurait pu aussi y contribuer. Nous évincer de la Cocopaq fut en particulier une erreur majeure. Une faute politique. Car cette décision marquait dès le début l'état d'esprit dans lequel ce mandat allait malheureusement se dérouler.

Les dossiers du service minimum d'accueil, du service de restauration scolaire, de la direction unique de Kersquine, de l'achat du bâtiment de la CAF pour y mettre l'office du tourisme, l'audit financier et sa manipulation à des fins politiciennes, l'augmentation des impôts et des tarifs de l'eau, les dossiers de la Poste Place St Michel et du Tribunal d'Instance, nous auront notamment opposés.

Quant à notre dialogue avec le NPA il demeure quasi inexistant si ce n'est des votes communs en conseil municipal. Le Parti Socialiste semblant demeurer le seul et unique adversaire de l'extrème gauche. Difficile pour le moment d'engager toute autre forme de discussion dans ces conditions.

Quant au militant socialiste. Dépité certes mais demeurant actif et mobilisé. Et ce malgré les intempestives déclarations de certains de nos camarades, les "nouvelles" obssessions, les primaires et autre rapport avec le MODEM,  et les incessantes attaques et caricatures dont nous faisons l'objet dans les médias. Que nous aidons bien il est vrai...Au lieu de nous concentrer sur notre ligne idéologique et programmatique pour construire une vrai projet de société pour les français. Les européennes nous y invitant plus que fortement...

Pour conclure, puisque la question m'est de plus en plus posée : non je ne suis pas candidat aux régionales.

En cette fin de mois d'août. Bonne rentrée à toutes et à tous. 

Pourquoi avons-nous quitté le conseil : les explications de Nadine Constantino adressées au Télégramme et Ouest-France de ce jour

" Suite au dernier conseil municipal et  au compte rendu que vous en avez fait, je tiens à préciser les motifs qui ont conduit notre opposition à quitter la salle.

En tant qu’élue dans le mandat précédent et déléguée au sein de la Cocopaq dans la commission tourisme, j’ai œuvré pour que notre territoire ait une politique touristique cohérente et concertée. Il est donc aujourd’hui normal que je prenne la parole sur ces sujets lors des conseils municipaux.

Le Maire a clos un débat, qui aurait pu être riche, sur la conception totalement opposée que nous avons de l’impact du tourisme sur l’économie quimperloise. Il a laissé entendre à demi mots que je  défendais l’implantation de l’Office du Tourisme en Haute Ville en raison d’intérêts personnels, parlant même «  d’hypocrisie » de ma part !

A aucun moment de mon intervention je n’ai fait allusion à la rue Savary. J’ai, au contraire, mis l’accent sur la recherche d’une harmonie touristique et économique de la ville dans son ensemble.

En d’autres lieux, ou sur d’autres sujets, j’ai effectivement défendu la rue Savary, que le maire actuel semble vouloir cacher comme une maladie honteuse. Je pense que c’est à mon honneur et je  revendique ce combat pour la défense d’une rue et de ses commerçants que l’on met aujourd’hui à l’index.

Lorsqu’un enseignant fait grève, défend –il ses intérêts ou une conception de sa mission d’enseignant ? Lorsqu’un ouvrier manifeste parce que l’on supprime son poste, défend-il un intérêt particulier ou un outil de travail collectif qui profite à l’ensemble de la société ?

Au nom de quelle règle devrais-je être interdite de débat sous prétexte que notre activité  bénéficie du tourisme ?

J’ai aussi d’autres combats. Les Quimperlois le savent et ils me voient à leurs côtés  dans les manifestations où, pourtant, je n’ai rien à défendre. Je pense que c’est l’une des raisons qui a poussé Eric Rudwill à quitter la salle, une solidarité que j’ai appréciée.

L’attaque personnelle que j’ai subie m’a déstabilisée d’autant plus qu’elle est diffamatoire. J’ai toujours fait très attention à ne pas confondre ma fonction d’élue et les intérêts professionnels de mon mari, lui aussi très vigilant sur ce sujet. Malgré les invitations  des services culturels de la Mairie, il a, entre autre, toujours refusé d’exposer à Quimperlé et le fera aussi longtemps que je serai conseillère municipale. Aujourd’hui reconnu au niveau européen, avec un planning d’expositions au complet jusqu’en 2012, sa carrière ne dépend pas de l’implantation de l’Office du tourisme.

Ce n’est pas la première fois que je subis une attaque  de Monsieur Pennec qui m’a d’ailleurs présenté des excuses pour avoir publié dans le bulletin municipal des données personnelles, partielles et tronquées sur notre activité professionnelle. Je n’ai pas fait de vague, acceptant le fait qu’il s’agissait d’une erreur de début de mandat.

Nous avons tous ressenti la préméditation de cette nouvelle attaque, qui n’avait rien d’une boutade et certainement pas le ton de l’ironie. En tout cas, ce n’est pas l’idée que je me fais du débat politique et du respect que l’on doit à un « adversaire », à sa vie privée et à sa famille".

Un conseil municipal détestable

C'était hier.

Que faut-il en retenir ?

Qu'un deuxième adjoint a démissionné, pour raisons personelles et non pour des motivations liées à un différend, mais cela interroge tout de même...quand on sait notamment le temps nécessaire pour maîtriser les dossiers. Et puis un constat cette équipe est de moins en moins diverse politiquement...et de plus en plus marquée sur l'échiquier politique.

Que la cuisine centrale de l'hôpital de Quimperlé ne livrera plus les 900 repas au quotidien pour les écoles de Quimperlé, au profit d'une société privée, dont la cuisine centrale est située à plus de 100 km de Quimperlé.

Conséquence, trois équivalent temps plein en moins et une cuisine centrale dont l'avenir s'assombrit et qui devra répercuter à très court terme ce manque à gagner sur ses autres clients...notamment la Cocopaq et ses repas pour les centres de loisirs et les personnes âgées !

Ce changement étant en particulier motivé pour permettre de servir un repas bio par semaine aux enfants ce dont on se félicite. Mais le bio pour être pleinement durable doit se conjuguer en proximité et en circuit court. Ce qui n'est ici évidemment pas le cas.

Nous avons donc voté contre cette délibération.

Puis un débat s'est engagé sur la volonté du maire de préempter le bâtiment de la CAF en basse ville pour y déménager l'office de tourisme.

Un débat de qualité animé par le maire et notre collègue Nadine Constatino qui a fait valoir l'ensemble des arguments qui nous invitent à ne pas partager cette volonté. Financier : un coût de 180 000 euros qui vient donc s'ajouter au 220 000 euros que nous avons engagés en 2002 place st michel ! Et bien d'autres arguments liés à l'accessibilité, à la vitalité des commerces, aux sites à visiter.

C'est alors que le maire a implicitement puis explicitement estimé que l'argumentaire développé par notre collégue n'était motivé que par sa qualité de commerçante rue Savary !

Après avoir dit au maire que nous trouvions ces propos inacceptables et devant ses remarques réitérées nous avons choisi de quitter le conseil municipal pour dénoncer ce manque de respect manifeste et inqualifiable.

Et dire que la presse locale (Ouest France et Télégramme) parle elle de "boutade" et "d'ironie" dans ses compte rendu de conseil municipal...alors qu'il n'y avait vraiment aucun humour dans ces propos...)....Incompréhensible...!

Transmettre un savoir-faire

 

Elles menaçaient de faire grève. De cesser leur activité. Faute de reconnaissance. Par découragement.

Elles ?

Les deux repasseuses de coiffes et de cols de costumes de l’Aven. Christine Le Poulichet et Maryse Greval.

C’était il y a environ trois ans.

Claude Jaffré, m’avait alors interpellé. Me signifiant que la Cocopaq ne pouvait pas rester indifférente à cette situation, qu’il fallait œuvrer à une solution. Pour que ce savoir-faire, ce patrimoine ne disparaisse pas.

De longues et complexes discussions se sont alors engagées.

Elles ont abouties.

Depuis de nombreuses années, en effet, le Conseil général du Finistère accompagne et soutient les fédérations départementales de musiques et de danses traditionnelles, les cercles celtiques et les bagadoù, l’animation en musique traditionnelle.

Aussi, le Conseil général a examiné, lors de la commission permanente du 6 juillet 2009, la demande de la Fédération de danse traditionnelle bretonne War’l Leur Penn Ar Bed pour aider à la professionnalisation de nos deux repasseuses de coiffes et de cols de costumes de l’Aven.

Ainsi, alors qu’elles exerçaient leur activité dans des conditions précaires et sans statut, les 11 cercles et communes concernées, le Conseil général du Finistère et le Conseil régional de Bretagne, grâce en particulier au soutien de Nicolas Morvan, ont conjointement décidé d’aider à la prise en charge du surcoût lié à la régularisation des conditions de travail, pour soutenir leur professionnalisation et éviter la disparition de leur savoir-faire unique.

Les deux repasseuses de coiffes et cols du Pays de l’Aven sont donc depuis début 2009, employées par le groupement d’employeurs Cornoualia.

Le Conseil général a accordé 7 500 € d’aide à la Fédération War’l Leur pour l’aide à la professionnalisation des repasseuses.

Nous avons ensemble fêté cela hier à Riec. Un moment simple de bonheur…

"Affaire Abiven" : Signature de la pétition, lettre ouverte au Commissaire enquêteur, saisine du Préfet

M Le Commissaire enquêteur

Objet : enquête publique – Affaire Abiven

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Le littoral. « Aujourd’hui, bâtisseurs et agents immobiliers y nagent dans le bonheur. L’élu local, là plus qu’ailleurs, est confronté à la difficulté d’arbitrer les affectations de ce territoire complexe dont il ignore les limites en mer. (…) Le littoral est très occupé et très rare. Il ne faut pas le gaspiller. Une approche insuffisante en termes d’enjeux constituerait une impasse. Agir pour ce territoire signifie préciser les orientations politiques que la société lui assigne, puis oser un dialogue opérationnel. Les processus pertinents sont ceux qui aboutissent à des compromis entre les parties prenantes dans un souci de développement durable. (…) Une nouvelle approche du littoral est possible (…). Elle devra favoriser la diversité des activités et la mixité sociale des populations, assurer les protections indispensables de la nature pour garantir la pérennité de cet espace d’exception. Des mesures s’imposent pour éviter qu’inexorablement le littoral n’en vienne par trop d’excès à perdre tout attrait. »

(Merckelbagh A., Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! La politique du littoral sous la Ve République, Editions Quae, Versailles, 2009 pp. 7-.)

" En tant que Président de la Communauté de communes du Pays de Quimperlé de 2002 à 2008, je me suis efforcé de poursuivre sans relâche ces objectifs.

Ce fut notamment le cas lorsqu’il s'est agit de définir le Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Quimperlé (SCOT), dont la commune de Clohars-Carnoët fait partie intégrante, son Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) et son Document d’Orientations Générales (DOG), documents arrêtés le 14 février 2008 à l’unanimité des délégués communautaires présents.

Le Document d’Orientations Générales au chapitre des modes d’arbitrage pour le développement de l’urbanisation s’applique à dégager une « philosophie » pour l’application de la loi littoral. « Cette philosophie ne constitue pas une dérogation à la loi littoral mais permet de préciser le contexte et la finalité qui éclaireront les principes de la loi à respecter ».

Concernant la bande des 100 mètres définie par la loi littoral, le DOG indique dans ses orientations « qu’aucune extension limitée en dehors des espaces urbanisés n’est autorisée à l’exception des constructions ou installations nécessaires aux activités économiques suivantes exigeant la proximité immédiate de l’eau ».

Et de signifier que le SCOT considère notamment comme stratégique la conchyliculture et les ouvrages portuaires. Et que par ailleurs les installations touristiques telles que les hôtels, commerces, mobiles homes, campings, thalasso, parking, chapiteaux seront interdites.

Force est de constater que le Projet dit « Abiven » contrevient aux orientations stratégiques précitées du SCOT ; orientations stratégiques qui mettent également en avant l'importance des "cônes de vue" et de la préservation des "perspectives" vers l'océan.

Le DOG confirme donc en tout point le caractère inconstructible de la parcelle AP 52 classée en zone naturelle protégée « NDS », selon le POS de 1994 de la commune de Clohars-Carnoët, intégralement située dans la bande des 100 mètres.

Par délibération du conseil municipal en date du 3 septembre 2008, la commune a prescrit la révision simplifiée de son plan d'occupation des sols, imposée par le jugement du tribunal administratif du 10 janvier 2008.

Aujourd’hui, la seule voie légale qui pourrait permettre au Préfet de remettre en cause le jugement du Tribunal administratif, serait de prendre appui sur l’enquête publique.

C’est pourquoi, j’ai souhaité, Monsieur le Commissaire Enquêteur, déposer ce jour au cahier de concertation ce témoignage d’un élu, soucieux de préserver les zones naturelles du littoral dans l’esprit de la loi littoral, et attentif à ce que les orientations d’aménagement du territoire du Pays de Quimperlé approuvées à l’unanimité en février 2008, puis le 17 décembre 2008 soient respectées.

Le SCOT est exécutoire depuis le 16 mars 2009. Rendre constructible cette parcelle serait une atteinte définitive majeure à la volonté exprimée par l'ensemble des élus du pays de Quimperlé".

 

Michaël QUERNEZ

Conseiller général du Canton de Quimperlé

Ancien Président de la Communauté de communes du Pays de Quimperlé

 

Cet après-midi avec Jacques Juloux le maire, et Nicolas Morvan Président de la COCOPAQ et conseiller régional, nous avons choisi de déposer ensemble nos courriers respectifs auprès du Commissaire enquêteur, pour dire haut et fort notre ferme opposition à ce projet, porte ouverte à tous les abus et à la remise en cause de la loi littoral.

 

Pour signer la pétition en ligne : http://www.lapetition.be/en-ligne

 

Pour en savoir plus :  http://doelan-clohars-environnement.over-blog.com/

Innover sans cesse pour rester compétitif !

Le contrat de projets 2007-2013 permet de financer des actions mises en œuvre par les centres d’interface, les centres techniques et les plates-formes technologiques pour leur contribution au développement économique breton, notamment les missions d’intérêt général et l’acquisition d’équipements.

Ainsi, le Conseil général intervient à hauteur de 2 115 000 € pour le financement de la mission d’intérêt générale (MIG) de 9 structures d’innovation et il a voté en 2009 une enveloppe supplémentaire de 800 000 € pour soutenir l’acquisition d’équipements par ces mêmes structures, ceci sur la durée du contrat de projets 2007-2013.

A ce titre, et pour la première fois, le Conseil général a été invité à financer la MIG des trois Centres régionaux d’innovation et de transfert de technologies (CRITT), dont le siège est situé à Rennes, à savoir :

-   le Centre de biotechnologies en Bretagne (CBB) Développement,

-   le CRITT Santé Bretagne,

-   la Mission pour l’électronique, l’informatique et les télécommunications dans l’Ouest (MEITO).

La participation du Conseil général est de 35 000 € par an pour chacun d’entre eux. Quimper communauté participe également au financement de CBB Développement et de la MEITO, et Brest métropole océane (BMO) intervient sur le CRITT Santé et la MEITO.

CBB Développement est un CRITT créé en 1985, dont l’objectif est le développement de projets innovants dans les entreprises de la filière Ingrédients en agro-alimentaire, cosmétologie ou environnement, avec la spécialisation dans les domaines technologiques des biotechnologies et de la chimie fine.

Ses secteurs d’intervention sont les suivants :

-    biotechnologies,

-    chimie fine,

-    cosmétique

-    agro-alimentaire,

-    alimentation animale,

-    diététique et compléments alimentaires,

-    environnement.

En contrepartie de leur participation financière, le Conseil général et Quimper communauté ont élaboré un projet de développement de CBB Développement à l’ouest de la Bretagne. Celui-ci prévoit que cet organisme :

-    renforce sa présence sur tout le territoire finistérien, avec notamment l’occupation d’un lieu identifié permettant une meilleure visibilité, à proximité des autres acteurs des filières concernées,

-    augmente le nombre de visites d’entreprises et de laboratoires finistériens,

-    cible mieux ses secteurs d’intervention en Finistère,

-    renforce sa collaboration avec les autres acteurs de l’innovation, en devenant fédérateur de l’animation des filières concernées sur le territoire,

-    s’engage à mieux se faire connaître à l’ouest de la Bretagne, notamment auprès des entreprises,

-    s’implique plus fortement dans les pôles de compétitivité,

-    rencontre régulièrement les collectivités locales finistériennes, afin de mieux organiser ses missions sur le territoire.

CBB Développement ouvrait officiellement hier une antenne à Quimper dans les locaux de la technopole Quimper-Cornouaille.

La création d'une antenne à Quimper a été décidée du fait du grand nombre d'entreprises agroalimentaires qui peuvent faire appel à CBB Développement.

Ce dont on s’est tous félicité. Conscients qu’il s’agit d’une chance supplémentaire à saisir pour les entreprises finistériennes qui doivent constamment innover pour rester compétitives.

Pour en savoir plus sur CBB : http://www.cbb-developpement.com/