Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Soutenir l'économie départementale

Chantal Simon Guillou et Michaël Quernez visitent les ports du Conquet, de l’île d’Ouessant et de l’île de Molène

Solidarité et continuité territoriale deux maîtres mots de l’action du Conseil général en faveur des îles du Département qui bénéficient pour ce faire d’un plan d’engagement spécifique pour répondre aux besoins des insulaires.

La visite du 13 juillet dernier avait ainsi pour objet de faire le point sur les études lancées par le Conseil général pour l’amélioration des conditions d’accessibilité des ports du Conquet, de l’île d’Ouessant et de Molène et ainsi améliorer la sécurité des usagers qui utilisent le service public de desserte des îles d’Ouessant et de Molène. Une étude globale vient d’être engagée à cet effet.

Visite du port du Conquet

Concessionnaire du port de pêche et de plaisance du Conquet, la CCI de Brest prévoit de réaliser plusieurs investissements importants, avec le soutien financier du Conseil général : réalisation d’une déchetterie (mise en service fin octobre), création d’une cale de carénage, installation d’une machine à glace pour stocker le poisson, réalisation d’une chambre froide et réfection du terre-plein pêche pour un investissement global de plus de1,6 millions d’euros sur 5 ans.

Visite du port de Ouessant

En vue d’améliorer la gestion des flux sur le terre-plein du port, le Conseil général va proposer des solutions d’aménagement et de sécurisation pour faciliter le déplacement des passagers tout en optimisant le trafic des marchandises. Projet évoqué avec le Maire, son adjoint aux travaux et le conseiller général.

Puis ce fut la visite du laboratoire NividiSkin qui fabrique des ingrédients actifs à base d’algues marines de haute valeur technologique en puisant dans l’environnement exceptionnel de l’île d’Ouessant. Ses actifs extraits des algues sont utilisés par de très grandes marques de la cosmétologie, de la pharmacologie et de l’alimentation dans le monde entier.

En juin 2011, le laboratoire a lancé pour la première fois son premier produit grand public : le baume tempête. Projet exceptionnel et dynamique porté par des hommes et des femmes qui ont la volonté de préserver leur île tout en développant son activité économique, malgré toutes les difficultés liées à l’insularité.

Visite du port de l’île de Molène

Cette journée s’est achevée par la visite du port départemental de l’île de Molène. A la suite de la tempête de mars 2008, le Conseil général a réalisé d’importants travaux de réparation sur la digue du Bon Retour pour un montant global de 455 000 euros.

Le Conseil général va engager prochainement des travaux sur le quai avec comblement d’affouillement et déplacement de blocs d’enrochement pour un montant total estimé à 141 000 euros.

Au cours de cette visite, les élus du Conseil général ont pu réaffirmer leur engagement à réaliser les aménagements portuaires nécessaires permettant une meilleure accessibilité des territoires et le maintien d’une activité de pêche et de plaisance, nécessaire à l’attractivité et au dynamisme économique du Finistère.

Finistère à Gauche. Finistère pour tous.

 

Réforme de la politique commune de la pêche : des mesures qui vont à l'encontre des intérêts de la filière pêche

Avec 1 200 km de côtes, plus du quart de la pêche fraîche française, 4 des 6 premiers ports de pêches nationaux et un important pôle de recherche halieutique, le Finistère est le premier département de pêche en France. En 2010, la filière finistérienne de la pêche représente 676 navires, 2427 pêcheurs et 52 800 tonnes de poissons débarquées. 

Dans ce contexte, le projet de réforme de la politique commune de la pêche proposé par la Commission européenne le 13 juillet dernier était très attendu par les élus du Conseil général au vu des enjeux territoriaux, économiques et sociaux particulièrement importants que revêt la filière pêche dans notre département.

Dans sa forme actuelle, le projet de la Commission ne tient pas compte des préconisations et mesures avancées par le Conseil général dans sa contribution en vue de la réforme de la politique commune de la pêche adoptée à l’unanimité le 10 décembre 2009. Dans sa contribution, le Conseil général avait, à juste titre, réaffirmé l’importance d’une régulation publique des quotas de pêche sans laisser le marché se charger seul de celle-ci au travers de quotas individuels transférables entre entreprises de pêche.

Or, les propositions qui sont faites par la Commission européenne, ne sont pas à la hauteur des attentes des professionnels de la pêche et des élus locaux. Le Conseil général déplore fortement la proposition d’instituer des concessions de pêche transférables qui équivalent à une privatisation de la ressource halieutique.

Cette proposition va donc à l’encontre d’une réforme ambitieuse et ne répond, d’aucune manière que ce soit, aux attentes des professionnels de la pêche pour plusieurs raisons :

-         elle risque de faire disparaître tout un pan de la pêche artisanale finistérienne qui représente 80% des apports dans les ports finistériens ;

-         elle ouvre la voie à la privatisation de la ressource halieutique qui est un bien collectif et inaliénable de l’humanité ;

-         elle favorise la spéculation et la marchandisation de la pêche qui joue un rôle important dans le tissu économique et dans l’identité culturelle du Finistère ;

-         elle omet d’aborder la pêche sous l’angle du développement durable, fondé sur l’intégration du développement économique, social et environnemental, condition indispensable à la pérennité de la filière pêche dans son ensemble.

Le projet de réforme de la Commission européenne manque de plus cruellement de vision à long terme tant pour l’avenir de la flotte que pour la compétitivité de la filière pêche.

Le Conseil général est favorable au renouvellement et à la modernisation de la flotte de manière à développer des pratiques de pêche plus durables et plus responsables. Le « zéro rejet » ne résoudra pas à lui tout seul la question de la préservation de la ressource. Il faut prôner l’utilisation de filets adaptés aux différents types de pêche, améliorer les conditions de vie, de travail et de sécurité à bord des bateaux, pour plus d’attractivité et de compétitivité. Le Conseil général est attaché au maintien d’un financement européen en faveur de la modernisation et de la construction de navires, notamment pour réduire la consommation d’énergie, promouvoir des méthodes de pêche plus sélectives et améliorer la sécurité à bord en tenant compte de la diversité des flottilles, et soutenir les jeunes pêcheurs.

Le Conseil général est par ailleurs favorable à une vision intégrée de la mer et du littoral qui passe par une politique de soutien accru au développement de la filière aquacole, ce qui fait visiblement défaut dans la proposition de la Commission.

Le Conseil général souhaite enfin que l’enveloppe financière du futur instrument financier de la politique commune de la pêche soit au moins maintenue au niveau de la période 2007-2013 et contribue au renforcement des organisations de producteurs, à l’amélioration de la commercialisation et de la valorisation des produits de la pêche et de l’aquaculture, aux travaux de modernisation des infrastructures portuaires.

Le Conseil général entend se mobiliser activement dès aujourd’hui auprès des députés européens, des instances européennes et nationales, pour préserver cet atout qui fait la richesse de son territoire et sera amené au cours des prochaines semaines à faire valoir aux côtés de la Région Bretagne ses propositions alternatives au projet de règlement PCP.

Communiqué de presse. Michael QUERNEZ, Vice-Président du Conseil général du Finistère en charge de l’insertion et de l’économie.

Soutenir l'économie départementale : visite des ports du nord-Finistère

C'était mecredi dernier. Visite des 3 ports départementaux du Nord-Finistère à l’île de Batz, Roscoff Vieux-Port et Roscoff-Bloscon. Avec mon collègue Jacques Edern, conseiller général.

Cette journée de travail m’a permis de faire le point sur les préoccupations des élus locaux et comment le Conseil général peut accompagner utilement et efficacement leurs projets.

La visite de l’Ile de BATZ m'a permis de rencontrer le Maire M. GUY CABIOCH, de visiter la cale de l’île aux moutons, ouvrage départemental concédé à la commune, qui a subi d’importantes dégradations et qui nécessite des travaux de renforcement.

Avec le maire de l'Ile de Batz et Jacques Edern

De visiter également la cale de mise à l’eau du canot de la SNSM doont des travaux travaux de confortement sont nécessaires et estimés à 90.000 euros. Le Conseil général financera ces travaux à hauteur de 22 500 euros (CP de juillet) ainsi que la Région. Travaux prévus au printemps 2012.

Puis je me suis entretenu avec le maire de ROSCOFF, JOSEPH SEITE, et les services techniques de la mairie sur le projet de rénovation de l’estacade d’accès à l’île de Batz. Un projet nécessaire pour préserver la "continuité territoriale". Plus de 3 millions d'euros devront être investis.

En mairie de Roscoff, avec le Maire.

Puis ce fut une rencontre avec la direction de la Brittany Ferries en présence de la Directrice du CDT et du Président de la CCI de Morlaix.

Au cours de cette rencontre, il a été notamment question d’aborder les actions de partenariat à mettre en place pour inciter les touristes anglais à rester sur le territoire départemental. Il s’agit de capter une clientèle anglaise nouvelle afin de leur faire découvrir les richesses patrimoniales, touristiques et culinaires de notre département. Plusieurs pistes de réflexion ont été esquissées.

Une journée qui s'est achevée par la Visite de la gare maritime de ROSCOFF, la criée et des travaux d’extension du port de ROSCOFF-BLOSCON.

Le Conseil général participe au financement des travaux d’extension du port de Roscoff pour un montant de 8,4 millions d’euros.

Le projet, porté par la CCI de Morlaix concessionnaire du port départemental, doit permettre d’ici 2013 la création de 620 places dans le port de plaisance, l’agrandissement du port de pêche et le développement du port de commerce.

Avec le Président de la CCI de Morlaix, M Chapalain, lors de la visite du port de plaisance.

Des rencontres toujours aussi instructives pour mieux connaître encore et toujours notre département. Avant la visite des Ports du Conquet, de Molène et d'Ouessant mercredi.

 

 

 

 



Dragage des ports de Loctudy et Lesconil

C'était la semaine dernière.

Le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST).

Qui avait à son ordre du jour pour avis le dossier du dragage des ports de Loctudy et Plobannalec-Lesconil.

Un projet à l'étude depuis 1998...

Et que nous avons repris il y a trois ans à la demande de l'Etat.

Une heure de présentation pour convaincre les membres du CODERST de notre volonté de faire de ce dossier un projet exemplaire.

Le CODERST qui s'est prononcé favorablement comme l'avait fait auparavant le Commisaire enquêteur.

Une heure de discussion au cours de laquelle j'ai tenu à rappeler un certain nombre d'éléments :

Notre volonté de choisir des sites de dispersion éloignés des côtes, sur des fonds importants et garantissant une bonne dispersion des vases.

Les sites retenus sont ainsi à 15 MN de Loctudy et à 90 mètres de profondeur. Soit des profondeurs très importantes si on les compare aux opérations réalisées d'habitude en France (moins de  20 mètres et sur des sites à moins de 3 MN pour 90% des 40 millions de M3 immergés, à comparer aux 165000 de ce projet).

Un site dont la courantologie permettra un dépôt de seulement 1 mm à comparer à l'accumulation naturelle estimée de 2mm.

Un site, certes situé dans une zone Natura 2000, (mais qui ne comporte que très peu de roches -1,45% de la surface-, le reste étant constitué de vase, ce que les captations vidéos réalisées en octobre 2010 ont confirmé).  Un report hors zone Natura 2000 nécessiterait de s'éloigner à plus de 25 MN, du matériel particulier (navires de 80 mètres de long qui ne peuvent rentrer dans nos ports), et engendrerait un surcoût financier estimé à 8,5 millions d'euros pour une opération dont le coût est d'ores et déjà prévu à près de 6,5 millions d'euros. Un stockage à terre en csdu de classe 2 aurait d'ailleurs le même coût 15 Millions d'euros !

Un site fréquenté par des pêcheurs. Une dizaine de navires sur les 395 fréquentant les ports de Concarneau jusqu'à St Guénolé. Le Comité local des pêches, dans sa contribution à l'enquête publique, a d'ailleurs reconnu que ces sites ne sont que des lieux de passge pour le dernier ou début de trait de chalut. Ce qu'à confirmé M Pochic, armateur, présent lors de ce CODERST.

J'ai par ailleurs tenu à redire que dans l'appel d'offre nous demanderons aux entreprises de nous faire des propositions quant à la technique de clapage, conformément à notre engagement auprès du Comité local.

Séance au cours de laquelle j'ai tenu également à rapeller l'ensemble des avis favorable. Un seul négatif émanant d'un service de la DREAL ("à défaut de captations vidéos", mais faîtes depuis), un autre service de la DREAL donnant d'ailleurs un avis favorable. 

Aujourd'hui, nous sommes donc en attente de l'arrêté préfectoral d'autorisation.

Depuis, des voix écologistes et environnementalistes se sont élevèes pour condamner à nouveau ce projet, en demandant à l'Europe d'interdire les opérations de clapage en mer.

Chacun sait que le Conseil général consacre des budgets importants dans le cadre de projets nationaux et internationaux de recherche pour valoriser les vases et ainsi éviter à terme le clapage en mer. Car le clapage n'est pas il est vrai une fin en soi...

Qu'il consacre des budgets massifs pour soutenir aussi la filière pêche, notamment en investissements dans les ports, citons le Guilvinec et St guénolé, soit plus de 20 millions d'euros de travaux ces dernières années.

Mais qu'aujourd'hui, nous n'avons pas de solution alternative économiquement et écologiquement soutenable.

Et que l'avenir économique et social des ports concernés dépend de ces opérations de dragage.

 

Imaginons ensemble l'avenir du port de Concarneau

 
Mutations de la filière pêche, évolution des activités liées à la réparation et la construction navale, développement croissant de la plaisance, ont des conséquences sur la place occupée par ces différentes activités dans les espaces portuaires.

 Il s’avère donc souvent nécessaire de mener une réflexion globale sur l’organisation de ces espaces, en lien avec la ville, dans le but d’en rationaliser l’utilisation, d’améliorer le fonctionnement et l’environnement portuaire, de conforter voire d’initier le développement de certaines filières économiques.

Le port de Concarneau n’échappe pas à ces évolutions.

Et de l’avis de tous  il est temps d’en imaginer l’avenir et d’agir.

C’est pourquoi, le Conseil général a proposé en novembre 2009 de conduire en partenariat avec la CCI, la Mairie de Concarneau, la Communauté de Communes, une réflexion globale associant l’ensemble des acteurs locaux.

Cette année de travail en commun nous aura permis de construire un véritable partenariat, de nous entendre sur ce qui fait les forces et les faiblesses du port et de nous projeter collectivement vers l’avenir.

Et mardi, nous avons lancé officiellement, lors d’un conseil portuaire élargi à des experts et acteurs économiques de Concarneau et avec l’assistance d’un bureau d’étude (juristes, aménageurs, urbanistes, économistes …), cette démarche ambitieuse qui doit aboutir fin 2011 à la formulation de préconisations globales et partagées sur l’aménagement et le développement économique de la zone portuaire de Concarneau.

Cette réflexion doit nous éclairer sur les caractéristiques du port de Concarneau, proposer des scenarii possibles d’évolution, et in fine nous conduire à la définition d’un schéma d’aménagement et de développement.

Un schéma qui devra prendre en compte les problématiques suivantes :

Le confortement et le développement de l’activité économique du port de Concarneau 

La consolidation des activités pêche et transformation des produits de la mer sur le port

L’évolution de la filière construction/réparation navale avec la nécessaire adaptation des moyens de carénage

Le développement de l’activité de plaisance et de la filière nautique

La réalisation des dragages d’entretien

La mise aux normes pour l’ensemble des activités portuaire

La réorganisation des espaces dans une logique d’optimisation et de meilleure cohabitation des différentes activités en tenant compte des spécificités de chacun des usages (partage d’espace, sécurité, conflits etc .)

L’amélioration de l’interface Ville/port, tant du point de vue fonctionnel (voies de circulation urbaine qui traversent le port, exigences de sécurité liées au développement des modes de déplacement doux dans cette zone), que visuel en lien avec la nécessaire redynamisation du centre ville de Concarneau

Les réponses aux attentes et aux besoins en matière touristique, notamment en prévoyant des espaces pour le développement d’activités ponctuelles liées à l’événementiel, en particulier nautique

Ce schéma d’aménagement et de développement du port de Concarneau aura une visée opérationnelle et ainsi prévoir un calendrier de réalisation, les financements nécessaires et identifier les maitres d’ouvrages concernés.

Sans attendre ces conclusions, la CCI en partenariat avec le Conseil général a annoncé 4 millions d'euros d'investissement dont la mise aux normes de l'élévateur à bateaux, la construction d'une glacière et la déconstruction de bâtiments Quai est.

Un beau challenge en perspective. A relever collectivement et auquel je m'attèle depuis de nombreux mois, notamment en tant que Président du conseil portuaire.

A découvrir...

 

Le livre « Atlas du patrimoine maritime du Finistère »

mis « en situation » dans les rochers sous le phare aval du Port de Doëlan !

 

 

Visite du chantier Piriou à Concarneau

 

 Pierre Maille, Président du Conseil général du Finistère, en présence de Chantal Simon-Guillou, Présidente de la commission territoires et environnement et conseillère générale du canton Brest- Plouzané et de Jean-Paul Le Roux, conseiller général du canton de Concarneau, et Pascal Piriou, Président du Directoire de PIRIOU, ont, mercredi 24 novembre, effectué la visite officielle, à Concarneau, du chantier du nouveau navire qui succédera au Fromveur.

Soucieux de garantir la continuité territoriale sur l’ensemble du département, le Conseil général du Finistère a mis en place une desserte maritime vers les grandes îles du département.

Afin d’assurer une desserte de qualité, il a été décidé en 2007 la construction d’un navire pour remplacer le Fromveur en raison de l’ancienneté de l’état de service de ce navire.

 Après une période de concertation, a été prévu de réaliser un navire mixte, c’est-à-dire destiné aux transports de passager et du fret sur les liaisons Brest, Le Conquet, Molène, Ouessant et occasionnellement Audierne-Sein.

 Long de 45 mètres, d’un tirant d’eau maximum de 2,70 mètres et d’une vitesse de déplacement de 15 nœuds pourra accueillir jusqu’à 365 passagers.

 Ce navire, actuellement en construction, présente plusieurs particularités dont celles d’être accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à la mise en place d’un ascenseur et d’être adapté aux conditions particulières de la Mer d’Iroise et de ses ports.

Le Conseil général a voulu voir ce chantier être un modèle en matière d’application des principes du développement durable.

Le Conseil général a souhaité favoriser l’insertion de personnes en difficultés sociales afin qu’elles gardent un pied dans le monde du travail. La traduction de cette volonté va être la réalisation de 1500 heures de travail par des personnes en insertion professionnelle.

Dans le domaine environnemental, le navire respectera la marque « cleanship », un label qui garantit que les rejets de polluants soit conforme aux normes réglementaires et même au-delà.

Des dispositions ont été prises afin de pouvoir installer des filtres à particules ou encore des pots catalytiques. La consommation de carburant connaîtra une diminution maximum grâce aux études réalisées par le chantier.

Concernant l’économie d’énergie, un système de récupération de la chaleur des moteurs sera installé et l’isolation thermique sera renforcée.

Des mesures ont été prises également pour optimiser les conditions de démantèlement du navire en fin de vie.

 Attaché à assurer le confort des passagers et des équipages, le chantier accorde une réelle attention à la prévention contre le bruit et les vibrations par le biais de travaux visant à une absorption des sons.

 La construction de ce navire, dont le montant est de 12, 2 millions d’euros, et qui sera livré hiver 2011, exprime la volonté du Conseil général d’assurer une desserte maritime vers toutes les îles du Finistère".

Groupe Finistère à Gauche, Finistère pour Pour Tous.

Soutenir la pêche finistèrienne. Inauguration des travaux d’aménagement du port du Guilvinec-Léchiagat

C'était hier.

 
L'inauguration officielle des travaux et aménagements au port du Guilvinec-Léchiagat.

Des travaux d'infrastructures sous maîtrise d'ouvrage du Département et de la CCI de Quimper Cornouaille. Des travaux "d'interface ville-port" assurés par la commune de Tréffiagat.

Soit :

• La réalisation de 260 mètres de nouveaux quais dont une partie (100mètres) qui est réservée au stationnement des navires hauturiers.
• La réalisation d’un ponton de type catways qui permet le stationnement de l’ensemble des petits côtiers.
• La réfection de cale d’échouage.
• L’amélioration des profondeurs.
• La construction d’une darse de hissage pour un nouvel élévateur à bateaux, conjugués à des mesures de mises aux normes environnementales.
• Les travaux d’interface ville port qui ont pour objectif de dynamiser l’image du port portent sur la requalification paysagère et architecturale du site de la Pointe de Léchiagat et la valorisation d’un patrimoine maritime bâti de grande qualité.
• Des aménagements pour la plaisance.

Quelques chiffres pour illustrer l'importance de ces travaux :

17,7 millions d'euros de budget, dont 13 millions pour le Département.

30 mois de travaux qui ont générés 1650 heures dîtes d'insertion (clause des marchés publics).

65 000 m3 de matériaux de déroctage, dont 25 000 m3 réutilisés pour construire les nouveaux quais et 40 000 m3 qui ont été utilisés pour construire le terre-plein du port de St Guénolé Penmarc'h.

25 000 m3 de sédiments de dragage triés et déshydratés puis acheminés à Ty Coq pour y être stockés.

Des travaux d'importance certes mais qui souligne tout simplement le fait qu'avec un tiers de l'approvisionnement français en produit de la mer, le Finistère est bien le premier département français.

Que 12 000 emplois sont liés à cette filière : construction et réparations navales, débarquement, commercialisation et transformation des produits de la pêche, logistique.

Ainsi, depuis 2004, le Conseil général, a investi plus de 31 millions dans les ports de Cornouaille.

 

Découverte du port de Lanildut

Premier port goémonier d'Europe.

C'était hier.

Lors de l'inauguration du 15ème forum de l'algue de Lanildut.

Ses organisateurs me faisaient en effet l'honneur et le plaisir de me convier à inaugurer avec Marguerite Lamour, la députée de la circonscription, ce forum, espace de convivialité, et de découverte d'une filière économique majeure : celle de l'algue.

Amendement agricole, aliment, source de bien être, matière première de la thalassothérapie, élément premier de la cosmétique, et objet de recherche scientifique majeure, notamment à la station biologique de Roscoff.

Une algue récoltée par une quinzaine de professionnels en mer d'Iroise, près de 50 000 tonnes cette année.

Une activité professionnelle économique traditionelle mais qui a beaucoup évolué comme me l'a expliqué le maire de Molène, goémonier en retraite, présent, avec ses camarades bénévoles de la SNSM.

Molène, prochaine destination...avec Ouesssant et le Conquet où je dois en effet me rendre prochainement pour mieux comprendre les enjeux des travaux que le Conseil général souhaite réaliser dans les prochaines années en matière de sécurité et d'accessibilité portuaire.

Des travaux qui feront suite aux études en cours.

Visite thématique des élus de la commission "insertion et économie" sur l'économie, la mer et la recherche dans le Pays de Brest

Le contexte économique évolue, les politiques du Conseil général aussi.

Aussi, avec les élus de la commission "Insertion et Economie", nous sommes allés vendredi dernier à la rencontre d'acteurs de l'économie finistèrienne et régionale pour mieux comprendre et prendre en compte ces évolutions dans nos politiques publiques d'accompagnement de l'économie.

Une visite thématique qui portait sur "l'économie, la mer et la recherche au Pays de Brest".

En effet, le domaine de la mer est un secteur économique prépondérant dans le Finistère, et a une dimension nationale, voire européenne. Ainsi, les activités de recherche autour de la mer menées dans notre département représentent 70 % du total français. Elles sont essentiellement localisées dans le bassin brestois, qui regroupe à lui seul 60 % de la recherche et développement nationale liée à la mer.  

Une journée qui a débuté à l'Institut Universitaire Européen de la Mer qui forment notamment nos futurs chercheurs : évolution du trait de côte et protection de ces dernières, impact des changements climatiques sur le comportement des océans, impact du développement des process des énergies marines, législation,  autant de thématiques dont nous avons discutées avec son directeur.

Puis rencontre avec le directeur du Pôle Mer Bretagne, pôle de compétitivité à vocation mondiale, pour faire notamment le point sur les dossiers en cours, dont ceux liés au développement des énergies marines, Sabella, Winfloo, à la veille d'une semaine cruciale pour ses derniers, puisque concernés par l'appel à projet de l'ADEME.

Puis nous sommes allés à la rencontre de trois entreprises, toutes trois liées à la mer mais dans des secteurs très différents.

Agrimer algues marines, qui conçoit et commercialise des produits haut de gamme dans le domaine des cosmétiques,

France Haliotis, spécialisée dans la culture des ormeaux qui après quatre années d'activités, de recherche et d'expérimentation entre dans une phase azctive de développement.

Et Collecte Localisation Sattelite, qui propose des services sattelitaires de collecte de données. Dernière visite qui nous permis de découvrir la seule antenne civile française de réception sattelitaire et d'échanger sur l'une des applications concrêtes de cette observation des mers : la surveillance des navires et notamment ceux qui dégazent en pleine mer. Passionnant !

Trois entreprises que le Conseil général soutient au travers de la politique des pôles de compétitivité.