Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

A la rencontre des acteurs économiques du Finistère avec Pierre Maille

Encourager l’innovation et l’entreprenariat pour créer de la richesse, améliorer l’attractivité du Finistère sont au cœur des politiques ambitieuses et volontaristes que nous menons au Conseil général pour contribuer au développement économique et favoriser l’emploi sur notre territoire.

Dans un contexte de crise économique qui affecte durement nombre de Finistériens, agir pour préserver les emplois d’aujourd’hui et préparer ceux de demain est donc d’autant plus important.

Nous le faisons en lien avec l’ensemble des acteurs du monde économique pour adapter nos dispositifs d’aide et ainsi mieux répondre à leurs besoins, en maintenant notre haut niveau d’investissement pour optimiser nos infrastructures notamment.

Dans ce cadre, de nombreuses visites de terrain sont régulièrement organisées afin de mieux connaître et valoriser les entreprises et les acteurs économiques de notre département.

C’est ainsi qu'avec mon Président et mes collègues du Conseil général nous sommes allés mercredi dernier à la rencontre d'entrepreneurs qui créent, innovent dans les domaines de :

Ici chez Ufast et Yslab.

• l’insertion par l’emploi, en visitant l’association d’insertion professionnelle Prélude(Quimper) qui favorise l’accès ou le retour à l’emploi par l’activité économique,
• la mer, avec le laboratoire de recherche en biotechnologies Yslab (Quimper), l’entreprise Lessonia (Saint-Thonan) spécialisée dans la transformation d’algues pour les cosmétiques, le chantier naval UFAST (Quimper) qui fabrique des embarcations en matériaux composites et aluminium,
• les technologies de l’information et de la communication, en se rendant sur le site de Satimo (Brest), une entreprise qui conçoit des antennes de tous types et de systèmes de mesures pour la téléphonie cellulaire,
• l’agroalimentaire, avec Tilly Sabco, (Guerlesquin) acteur de la filière avicole au grand export.

Oui le Finistère est un département riche de ses femmes et de ses hommes qui se battent tous les jours, parfois dans l'adversité, pour créer de la richesse et des emplois.

 

Avec Stéphane Le Foll : pour dire toute l'importance de l'agriculture et de l'agro-alimentaire pou nous tous.

Un ministre mobilisé, des élus déterminés, des professionnels prêts à relever les défis.

Tel est mon sentiment après cette journée passée avec Stéphane Le Foll notre ministre de l'agriculture.

Et il est peu de dire que la situation requière que nous soyons rassemblés et que nous additionnons nos énergies respectives. Tant nous pourrions tous être gagnés par le doute.

Crise des filières agricoles, unités de transformation qui sont condamnées parfois à de lourdes restructurations.

Résultat : des exploitants agricoles qui ne dégagent pas de revenus, des salariés de l'agro-alimentaire qui craignent pour leur emploi.

Comment agir ?

En réformant la politique agricole commune au profit d'un rééquilibrage des aides, seule issue pour les régions comme la Bretagne de polyculture élevage. Le ministre y travaille.

En permettant aux producteurs, transformateurs, et acteurs de la grande distribution de nourrir enfin des relations contractuelles équilibrées. Là encore le gouvernement entend légiférer en modifiant les lois LME et LMA ce qui devrait permettre en particulier de répercuter les variations de coût des matières premières et autres intrants.

En simplifiant les procédures administratives d'instruction de dossiers comme ceux des ICPE, tout en s'assurant que les projets soient respectueux de l'environnement.

En faisant en effet de la performance environnementale un levier de la compétitivité économique et non une entrave au développement. Pour faire de notre pays le pays de l'agroécologie.

Avec pour objectif le développement de la méthanisation, l'équilibre de la fertilisation azotée, au travers de la valorisation des digestats et de la baisse des engrais minéraux, les économies d'énergie dans les bâtiments agricoles notamment.

En mettant un terme aux distorsions sociales et fiscales que nous connaissons entre pays de l'Union, comme avec l'Allemagne. Là encore les parlementaires nationaux et européens sont mobilisés.

En soutenant les innovations. Avec en point d'orgue de cette journée l'inauguration chez Savéol d'un nouveau site dédié à la protection naturelle des productions maraîchères.

Une journée qui marque s'il en est l'importance de l'agriculture et de l'agro-alimentaire pou nous tous.  

Communiqué de presse. Pêche de grands fonds: nous dénonçons une décision inacceptable de la Commission européenne.

« La Commission européenne a adopté ce jeudi 19 juillet un projet de règlement qui, en proposant l’interdiction du chalut de fond dans un délai de deux ans, signerait la mort de la pêche de grands fonds en Europe.

La Commission européenne prend une décision en contradiction avec les derniers rapports scientifiques (IFREMER, CIEM) sur les espèces en eau profonde.

Ces expertises ont démontré que les stocks biologiques ne sont pas en danger.

Certains sont même en augmentation (sabre noir, lingue bleue). De même, contrairement à ce qu’affirme la Commission, seuls 10% des grands fonds en Europe sont concernés par ces pêcheries et sont des fonds sableux où l’on ne trouve pas de massifs coralliens. Ces pêcheries font aujourd’hui l’objet du suivi scientifique le plus rigoureux en Europe grâce à la pleine coopération des pêcheurs eux-mêmes.

Si la pêche de grands fonds a pu causer des problèmes environnementaux à la fin du XXème siècle, la prise de conscience des professionnels a permis depuis de diminuer son empreinte écologique d’un facteur 4 et en a fait une des pêches les plus durables d’Europe.

S’il était appliqué, les conséquences socio-économiques de ce projet de règlement seraient catastrophiques en Bretagne, avec des centaines d’emplois directs perdus.

De plus, c’est toute la pêche artisanale qui pourrait être touchée puisque le projet d’interdiction concerne tout navire qui ne ramènerait ne serait-ce que 10% d’espèces profondes. Cela aurait des conséquences dramatiques pour l’amont et l’aval de la filière et pourrait menacer sérieusement l’équilibre économique de nombreux ports de pêche. Des territoires littoraux entiers dépendant de la pêche risquent ainsi d’être déstabilisés.

Les élus bretons demandent à la Commission européenne « de ne pas prendre de décision sur des motifs idéologiques qui conduisent au déclin de la pêche européenne ».

Ils sont indignés que de telles décisions prises sans fondement puissent détruire autant d’emplois et d’activités économiques, à l’heure où l’Europe subit une crise et un chômage sans précédent. Ils sont convaincus que la pêche durable a un avenir en Bretagne et Europe, et font confiance au Conseil et au Parlement européen pour amender cette proposition de règlement dans un sens plus conforme à la réalité ».

-Odette Herviaux, Sénatrice du Morbihan - Pierre Karleskind, Vice-président du Conseil régional de Bretagne – Annick Le Loch, Députée du Finistère - Michaël Quernez, Vice-président du Conseil général du Finistère -Gwendal Rouillard, Député du Morbihan - Isabelle Thomas, Députée européenne.

 

Soutenir les PME/TPE du Finistère à l'export. Visite chez LTB à Clohars-Carnoët

Le Finistère à la pointe des équipements maritimes : ici chez LTB spécialisée dans l'air conditionné pour les navires.

Afin d’accroître l’attractivité du Finistère et de promouvoir l’expertise et le savoir-faire des entreprises finistériennes, le Conseil général organise régulièrement des visites d’acteurs économiques qui font la force et la richesse de l’économie de notre département à l’attention de la presse nationale et internationale spécialisée.

Ainsi, mercredi et jeudi nous avons accueilli une délégation de journalistes venus d’Afrique, d’Amérique, de Bulgarie, du Maroc, du Mexique et de France. Au cours de ces deux jours, ils ont visité les entreprises finistériennes spécialisées dans la filière des équipements maritimes, qui revêtent un potentiel économique particulièrement important dans le Finistère.

Cet accueil presse s’inscrit dans le cadre de la Charte d’internationalisation du Finistère qui regroupe, le Conseil général, les chambres de commerce et d’industrie, la chambre d’agriculture et les agglomérations de Brest, Morlaix et Quimper.

Ce partenariat exemplaire et fédérateur a pour ambition de faire valoir à l’international les évolutions des principales filières industrielles du Finistère et de mettre en avant les entreprises innovantes de notre département, en lien avec les secteurs plus traditionnels.

En effet, le Finistère dispose d’un patrimoine exceptionnel mêlant richesses naturelles et savoir-faire spécialisé.

La mer est source, pour notre Département, d’innovations technologiques, porteuses de valeur ajoutée et d’emplois.

Cet accueil presse a également été l’occasion de souligner la stratégie globale du Conseil général pour accompagner les entreprises finistériennes à l’exportation à travers notamment la présence de Volontaires Internationaux en Entreprises aux Emirats Arabes Unis, en Hongrie, à Madagascar, au Chili, au Royaume Uni pour mettre en valeur les atouts de notre territoire et le dynamisme des entreprises finistériennes avec la marque « Tout commence en Finistère ».

Les entreprises BOPP à Lanvéoc, ROBOPLANET, IXBLUE et SEIMI à Brest, LTB à Clohars-Carnoët, BARILLEC, IPC et PROTECTION INCENDIE CORNOUAILLE à Concarneau, MARINELEC à Quimper ont ainsi pu faire valoir leur savoir faire.

Brest. Energies marines. Labellisation du projet France Énergies Marines (FEM)

Dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir, l’État a annoncé ce jour la labellisation du projet France Énergies Marines (FEM), plate forme technologique dédiée au développement des énergies marines, basée à Brest. Jean-Yves Le Drian, Pierre Maille et François Cuillandre, respectivement président de la Région Bretagne, président du Conseil général du Finistère, et président de Brest Métropole Océane et Maire de Brest, se sont aussitôt félicités de cette sélection officielle, qui confirme la valeur des savoir-faire locaux, la solidarité des acteurs publics et privés bretons, ainsi que de l’engagement des collectivités.

Le projet FEM a pour mission de stimuler la compétitivité française en termes d’énergies marines en contribuant à la diversification des sources d’énergie, la réduction d’émission de CO2, et à l’émergence de technologies valorisant ces énergies. Ainsi reconnu comme Institut d'excellence sur les énergies décarbonées (IEED), il va bénéficier d’une dotation de 34,3 M€.

« La labellisation de France Énergies Marines est une excellente nouvelle pour la Bretagne et pour la création d’une économie sans carbone » s’est réjoui le président du Conseil régional, Jean-Yves Le Drian. « Dans un contexte de crise énergétique, les enjeux maritimes sont essentiels », remarque Jean-Yves Le Drian. « Les énergies marines décarbonées sont une réponse qui va nous permettre de bâtir une nouvelle économie à la fois verte et bleue. C’est une véritable chance pour la Bretagne de s’inscrire dans ce contexte favorable. Avec France Énergies Marines, notre territoire va devenir une référence mondiale d’excellence dans le domaine des énergies marines décarbonées ».

« Cette décision vient conforter la place du Finistère comme département pionnier en matières d’énergies renouvelables », ajoute Pierre Maille. « Un partenariat exemplaire a prévalu entre tous les acteurs, publics et privés pour le soutien à ce projet » se félicite le Président du Conseil général. « Cette décision va permettre au Pôle Mer Bretagne d’organiser une véritable filière industrielle porteuse d’innovations et créatrice d’emplois pour le Finistère et plus largement pour la Bretagne. »

« J’apprécie que soit enfin confirmé et financé l’implantation à Brest de FEM annoncée en décembre 2009. Cette annonce réaffirme la place de Brest dans ce secteur en devenir et reconnait l’excellence et la forte implication des acteurs Brestois », conclut François Cuillandre.

Localisée à Brest, la plate-forme technologique nationale dont la création avait été annoncée en décembre 2009 par François Fillon, est appelée à devenir un Institut d’excellence mondiale dans le domaine des énergies décarbonées. L’Institut se positionne en effet dans la concurrence internationale pour soutenir le développement d’un secteur industriel de premier plan au niveau planétaire d’ici 10 ans, couvrant l’éventail complet des énergies marines en métropole, en outre-mer et à l’export, et pouvant représenter plus de 15000 emplois à l’horizon 2020, compte tenu du potentiel géographique, académique et technologique que représentent les zones côtières françaises.

France Énergies Marines en quelques chiffres :

Localisation : Brest

Membres industriels et académiques confirmés : 33

Budget global sur 10 ans: 142 M€

Financement Investissements d’Avenir : 34,3 M€

Communiqué de presse. Région Bretagne. Conseil général. Brest Métropole Océane.

 

Budget 2012 du Conseil général consacré à l'insertion et à l'économie : mon intervention

M. le Président, mes très chers collègues, Mesdames et Messieurs,

L’élaboration du budget primitif 2012 s’inscrit dans un contexte économique, et financier, pour le moins difficile et incertain.

Et force est de constater que depuis le débat d’orientations budgétaires en décembre dernier, la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire malheureusement.

La dette publique est abyssale, le chômage au plus haut depuis douze ans, les chiffres publiés hier sont terribles, la précarité est immense. Plus de 8,2 millions de Français vivent avec moins de 900 euros par mois !

Et dire que nous estimons vivre dans un pays développé...

La perte du triple A de la France venant traduire cette situation historique désastreuse et cette perte de confiance dans la capacité de notre pays à relever les défis de la performance économique. 

Au troisième trimestre 2011, le taux de chômage a ainsi passé la barre des 10% au niveau national. Dans le Finistère, il touche 8,3% de la population active. Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle Emploi a augmenté de 5,8% en 2011. 54 840 finistèriens sont aujourd'hui touchés par le chômage.

Dans un contexte aussi difficile, le Conseil général est souvent le dernier rempart contre l’ultime précarité.

Ainsi, plus de 17 200 finistèriens perçoivent le RSA socle.

Et la dégradation du marché de l’emploi constatée à la fin 2011 pourrait conduire à une augmentation des bénéficiaires du RSA d’ici à l’été 2012.

Dans ce contexte, la part de notre budget consacrée à l’insertion des personnes en situation de précarité ou d’exclusion (88 M€ en 2012) témoigne de notre détermination à assumer nos engagements par-delà les contraintes budgétaires qui pèsent sur nous. (...).

Retrouvez Téléchargement Session cg29 bp 2012 intervention mqla suite de mon intervention.

Tout commence en Finistère : la soirée de lancement !

A découvrir....

http://www.tebeotv.fr/video-Aucune--INSTI005.html

Coopération transfrontalière : Nouveau plan d'actions entre le Cornwall Council et le Conseil général du Finistère

C'était semaine passée.

La signature avec Alex ROBERTSON, Président du Cornwall Council, du nouveau plan d’actions 2012-2013 qui scelle des relations de partenariat dynamiques et communes dans les domaines de la culture, du développement économique, du tourisme et de l’attractivité territoriale entre le Finistère et la Cornouailles Britannique.

Il existe en effet entre nos deux collectivités une longue tradition de coopération qui a mûri et évolué au cours de ces dernières années. Les premiers contacts remontent à 1989 et un premier partenariat en matière de coopération européenne a vu le jour en 2007.

L’occasion s’est également prêtée pour installer la nouvelle Volontaire Internationale en Entreprise, Pauline PERDRIAUX, qui succède à Aline CHEVER, au Cornwall Council, à la direction du développement économique.

Ses missions sont de veiller à la mise en œuvre des projets de coopération entre les deux institutions et au développement de nouveaux liens de partenariat entre les acteurs des deux territoires.

Dans la continuité du plan d’actions signé il y a deux ans, le Conseil général du Finistère s’est engagé, avec son homologue du Cornwall Council, à poursuivre le travail réalisé sur les priorités fixées.

Ces priorités étaient étroitement liées aux objectifs du programme INTERREG IV A « France (Manche) Angleterre ». En 2 ans, deux projets européens INTERREG ont été proposés : MERIFIC (voirpost suivant) sur les énergies marines renouvelables et B.NEW sur l’entreprenariat des femmes.

 Au-delà des actions déjà engagées qui seront amplifiées, le plan d’actions 2012-2013 portera une attention particulière au projet CAPABLE sur les arts vivants ainsi qu’au développement du tourisme entre nos deux régions, notamment en ce qui concerne des campagnes de promotion commune ou la valorisation de nos parcs et jardins.

Où comment les collectivités territoriales contribuent très concrêtement à la construction de l'Europe des territoires et des citoyens.

 

Projet Européen MERIFIC : le Conseil général pionnier en matière d'énergies marines renouvelables

C'était semaine passée à Falmouth en Cornouailles Britannique.

 Photo Ouest-France

Le lancement du programme européen MERIFIC sur les énergies marines renouvelables dans les territoires périphériques et insulaires.

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du partenariat qui existe entre le Conseil général du Finistère et le Cornwall Council en matière de coopération transfrontalière.

Dans ce projet européen engagé jusqu’en 2014, le Conseil général s’est positionné à deux niveaux :

-         acteur : il a mené un travail important dans la préparation du dossier, déposé auprès de l’Union européenne et validé en mars 2011 ;

-         pilote de l’axe de travail n°6 relatif à la concertation et à la participation du public dans l’appropriation des énergies renouvelables.

Le coût total du projet MERIFIC s’élève à 4,6 millions d’euros dont 2 millions sont financés par l’Europe. La participation financière du Conseil général est de 380 000 euros.

Dans le cadre du programme européen INTERREG IV A France - (Manche) Angleterre, les deux collectivités ont décidé de rassembler un certain nombre de partenaires tels que le Parc Marin d’Iroise, l’Ifremer, Bretagne Innovation, Brest Métropole Océane, la Technopole Brest Iroise et le Pôle Mer, pour encourager l’adoption d’énergies marines renouvelables dans les deux régions.

Cette coopération vise donc à partager nos connaissances techniques et scientifiques sur les ressources existantes, partager les enjeux de ces nouvelles technologies avec les populations respectives et favoriser le développement d’une nouvelle filière industrielle autour des énergies martines renouvelables. 20 000 emplois pourraient à terme être créés en Bretagne.

Nos territoires respectifs disposent d’atouts indéniables en matière d’espaces marins et de courants de marées puissants. Les énergies marines renouvelables constituent une opportunité de développement et de diversification économique pour nos deux territoires.

L’objectif du projet MERIFIC est notamment d’inscrire le développement des énergies marines renouvelables dans une approche intégrée et partagée qui respecte à la fois les territoires, les ressources et les habitants.

 

Entreprises, Commerces et Artisanat : Quelles relations avec le Département ?

 

Tel était le thème de notre journée de travail et de rencontres.

Avec Pierre Maille, et des collègues élus, nous sommes en effet allés ce jour à la rencontre d'artisans, d'industriels, de chercheurs.

Ces visites entre Pluguffan et Roscoff étaient organisées pour mieux comprendre les attentes des entrepreneurs et faire connaître nos nouvelles modalités financières d'accompagnement de leurs projets, reprise d'entreprise, maintien du dernier commerce, start-up...

En effet, dans le cadre d’une concertation permanente menée avec les partenaires, toutes les politiques de développement économique du Cg29 ont évolué depuis 2008 : schéma départemental de développement touristique, stratégie pêche, nouveau Livre bleu du nautisme, refonte des politiques agricoles, et révision des aides économiques aux entreprises.

Valorisation de l’image du département, ouverture aux autres par un meilleur rayonnement à l’international et par la marque d’une qualité finistérienne, ancrage territorial des entreprises, promotion de l’insertion, tels sont les objectifs qui guident désormais les politiques du Conseil général en faveur du développement économique du Finistère.

Au programme de cette visite thématique :

L'Escalier Provost à Pluguffan, lauréat 2010 du réseau Entreprendre en Bretagne pour la reprise d’entreprises. La société a bénéficié d’un fonds d’intervention pour un prêt d’honneur abondé par le Conseil général, ainsi que d’une aide à l’immobilier pour transfert et extension en 2002.

L'Entreprise Guyader à Landrévarzec, dans le cadre du programme d’aide à l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises. Le Cg29 a subventionné à hauteur de 19.200 € (20% du matériel HT) un équipement visant à diminuer la pénibilité liée au filmage et à la manipulation des palettes.

La Communauté de communes de la région de Pleyben, dans le cadre du programme pour les aménagements des zones d’activités et les communautés de communes (hôtels et pépinières d’entreprises). La Communauté de communes a bénéficié d’une subvention de 92.560 € pour la construction d’un hôtel d’entreprises et d’une subvention de 36.446 € pour la construction d’un atelier-relais dans une zone labellisée Qualiparc.

La Renaissance à Saint-Thégonnec, une SCOP artisanale dans le secteur du BTP. Où nous avons discuté du sujet de la transmission d’entreprise dans le secteur de l’artisanat, et de la richesse humaine  que cette forme sociétaire des SCOP génère.

L’Atelier du Pain à Mespaul dans le cadre de la politique de maintien du commerce et de l’artisanat en milieu rural. La boulangerie, pâtisserie, alimentation, a bénéficié d’une subvention de 10.207 € pour la création de son entreprise dans une commune de moins de 3000 habitants. Un commerce qui contribue au lien social d'une commune rurale.

Et Man Ros Therapeutics à Roscoff dans le cadre du programme Innovation, Recherche et Dynamisme des PME. Le Conseil général participe financièrement à certains projets labellisés par les pôles de compétitivité. Le projet PHARMASEA a été subventionné à hauteur de 200.000 € (100.000 € pour Man Ros Therapeutics et 100.000 € pour le Centre national de recherche scientifique – Station biologique de Roscoff). Un projet de recherche qui vise à mieux comprendre ce qui provoque la maladie d'alzheimer et à trouver des solutions pour ralentir sa progression une fois décalrée.

Six exemples donc de la diversité et de richesse économique de notre département.