Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Session plénière de jeudi dernier : le Conseil général soutient le Muséum national d’histoire Naturelle (MNHN) de Concarneau

Dans le cadre de son soutien aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, le Conseil général participe aux investissements inscrits au contrat de projets 2007-2013 sur les volets enseignement supérieur, recherche et innovation.

 

Vecteur de développement économique et d’emploi dans le Finistère, cette politique départementale participe de l’attractivité de notre département, notamment au travers de ses pôles de recherche.

C’est pourquoi le volet recherche du contrat de projets 2007-2013 prévoit une participation du Département de 6 110 000 €, répartie sur 24 sous-projets.

 

Conscient de l’importance de la filière recherche & mer dont 70% est basée en Finistère, notre Département renforce ses aides dans ce domaine, porteur d’avenir pour accompagner la dynamique économique issu de ce secteur et accompagner les mutations des économies traditionnelles liées à la mer.

C'est pourquoi, nous avons choisi de soutenir le projet PIDETOX.

 

Il a pour but de créer un pôle de recherche spécialisé dans l’identification des micro-algues toxiques par les techniques modernes utilisées en biologie moléculaire. 

 

Le Muséum national d'histoire Naturelle de Concarneau est le maître d’ouvrage de ce sous-projet.

 

Dans le cadre de projet, il est aujourd’hui envisagé un rapprochement des équipes de recherche du MNHN (une trentaine de personnes dont 10 chercheurs) et d’Ifremer (12 personnes), partenaire du projet.

 

L’accueil des chercheurs d’Ifremer représente un surcoût de 300 000 € car il nécessite des travaux de réhabilitation des bâtiments sur la station de biologie marine de Concarneau. Par conséquent, le MNHN sollicite le soutien du Conseil général.

 

Le budget global est porté à 945 000 €.

Le Conseil général soutiendra ce projet à hauteur de 180 000 €.

Visite thématique des élus de la commission "insertion et économie" sur l'économie, la mer et la recherche dans le Pays de Brest

Le contexte économique évolue, les politiques du Conseil général aussi.

Aussi, avec les élus de la commission "Insertion et Economie", nous sommes allés vendredi dernier à la rencontre d'acteurs de l'économie finistèrienne et régionale pour mieux comprendre et prendre en compte ces évolutions dans nos politiques publiques d'accompagnement de l'économie.

Une visite thématique qui portait sur "l'économie, la mer et la recherche au Pays de Brest".

En effet, le domaine de la mer est un secteur économique prépondérant dans le Finistère, et a une dimension nationale, voire européenne. Ainsi, les activités de recherche autour de la mer menées dans notre département représentent 70 % du total français. Elles sont essentiellement localisées dans le bassin brestois, qui regroupe à lui seul 60 % de la recherche et développement nationale liée à la mer.  

Une journée qui a débuté à l'Institut Universitaire Européen de la Mer qui forment notamment nos futurs chercheurs : évolution du trait de côte et protection de ces dernières, impact des changements climatiques sur le comportement des océans, impact du développement des process des énergies marines, législation,  autant de thématiques dont nous avons discutées avec son directeur.

Puis rencontre avec le directeur du Pôle Mer Bretagne, pôle de compétitivité à vocation mondiale, pour faire notamment le point sur les dossiers en cours, dont ceux liés au développement des énergies marines, Sabella, Winfloo, à la veille d'une semaine cruciale pour ses derniers, puisque concernés par l'appel à projet de l'ADEME.

Puis nous sommes allés à la rencontre de trois entreprises, toutes trois liées à la mer mais dans des secteurs très différents.

Agrimer algues marines, qui conçoit et commercialise des produits haut de gamme dans le domaine des cosmétiques,

France Haliotis, spécialisée dans la culture des ormeaux qui après quatre années d'activités, de recherche et d'expérimentation entre dans une phase azctive de développement.

Et Collecte Localisation Sattelite, qui propose des services sattelitaires de collecte de données. Dernière visite qui nous permis de découvrir la seule antenne civile française de réception sattelitaire et d'échanger sur l'une des applications concrêtes de cette observation des mers : la surveillance des navires et notamment ceux qui dégazent en pleine mer. Passionnant !

Trois entreprises que le Conseil général soutient au travers de la politique des pôles de compétitivité.

Anniversaire des 150 ans de la Station de biologie marine de Concarneau

Créée en 1859 par M. Victor COSTE, professeur au Collège de France, la Station de biologie marine (SBM) de Concarneau est la plus ancienne station marine du monde.

 

L’objectif de cette création était d’y entreprendre des recherches sur l’embryologie expérimentale et l’aquaculture marine. Les techniques ostréicoles actuellement pratiquées sont notamment issues de ces travaux de recherche.

 

Aujourd’hui, la SBM est un centre de recherche et d’enseignement en biologie marine et océanologie,

Elle regroupe une trentaine de personnes issues du MNHN, du Collège de France, mais aussi d’Ifremer et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

 

La station développe des activités de recherche, d’enseignement, de diffusion des connaissances, de conservation des collections.

 

 

Dans le cadre de sa politique de soutien à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation, le Conseil général accompagne la SBM dans ses projets à différents niveaux.

 

Des projets d’investissement (équipements et immobilier) dans le cadre du contrat de projets 2007-2013. Le Conseil général soutient le projet PIDETOX, qui a pour but de créer un pôle spécialisé dans l’identification de micro-algues toxiques par les techniques modernes de la biologie moléculaire.

 

Ce projet doit concrétiser le rapprochement de moyens (humains, compétences, équipements, fonctionnement) entre la station et le site d’Ifremer de Concarneau. Outre la réhabilitation d’une partie du bâtiment de la station, qui va permettre l’accueil des équipes d’Ifremer (5 personnes), le projet prévoit l’acquisition d’un certain nombre d’équipements : séquenceur ADN multicapillaire, mise en place de puces ADN, microscope optique, appareil PCR…

 

Le Conseil général intervient sur ce projet à hauteur de 150 000 €, sur un montant d’investissement estimé à 645 000 €. Ce projet est inclus dans l’opération « Europôle Mer Roscoff » inscrite au contrat de projets, opération sur laquelle le Conseil général intervient à hauteur de 1 090 000 €, pour un montant d’investissement total de 8 745 000 € (les autres projets de cette opération sont réalisés à la Station biologique de Roscoff).

 

Des acquisitions d’équipements de recherche. En 2008, le Conseil général a accordé 15 897 € à la SBM pour l’acquisition d’un ensemble d’appareils permettant des travaux de biologie cellulaire et moléculaire et d’analyses immuno-histochimiques, soit 30 % d’un investissement estimé à 52 990 € TTC.

 

L’organisation de colloques et congrès scientifiques. Ce dispositif permet de soutenir l’organisation de colloques scientifiques organisés par des équipes de recherche sur le territoire finistérien.

En 2008, le Conseil général a soutenu l’organisation d’un colloque intitulé ALGIMAC (les algues, leur importance actuelle, biodiversité, environnement, exploitation et santé), co-organisé à Concarneau avec Ifremer et la Société phycologique de France. Ce colloque a accueilli une cinquantaine de chercheurs, d’industriels et de professionnels.

 

Des projets labellisés par les pôles de compétitivité.  La SBM participe à quelques projets labellisés par les pôles de compétitivité Valorial et Mer Bretagne.

 

L’un d’entre eux a bénéficié d’un soutien du Conseil général à hauteur de 10 250 € à destination de la station. Il s’agit du projet NUTRAPEP, labellisé par le pôle Valorial, dont l’objectif est la valorisation des co-produits de la pêche sous forme d’ingrédients impliqués dans la lutte contre l’obésité et dans le maintien de la densité osseuse.

 

Pour toutes ces raisons, j’ai tenu à être présent lors de l’anniversaire de la station vendredi dernier, avant le conseil portuaire de Concarneau.

 

Au moment où le silence de la mer faisait place au bruit des poissons de "grands fonds".

 

A la lumière d'une brulante actualité.

 

Innover sans cesse pour rester compétitif !

Le contrat de projets 2007-2013 permet de financer des actions mises en œuvre par les centres d’interface, les centres techniques et les plates-formes technologiques pour leur contribution au développement économique breton, notamment les missions d’intérêt général et l’acquisition d’équipements.

Ainsi, le Conseil général intervient à hauteur de 2 115 000 € pour le financement de la mission d’intérêt générale (MIG) de 9 structures d’innovation et il a voté en 2009 une enveloppe supplémentaire de 800 000 € pour soutenir l’acquisition d’équipements par ces mêmes structures, ceci sur la durée du contrat de projets 2007-2013.

A ce titre, et pour la première fois, le Conseil général a été invité à financer la MIG des trois Centres régionaux d’innovation et de transfert de technologies (CRITT), dont le siège est situé à Rennes, à savoir :

-   le Centre de biotechnologies en Bretagne (CBB) Développement,

-   le CRITT Santé Bretagne,

-   la Mission pour l’électronique, l’informatique et les télécommunications dans l’Ouest (MEITO).

La participation du Conseil général est de 35 000 € par an pour chacun d’entre eux. Quimper communauté participe également au financement de CBB Développement et de la MEITO, et Brest métropole océane (BMO) intervient sur le CRITT Santé et la MEITO.

CBB Développement est un CRITT créé en 1985, dont l’objectif est le développement de projets innovants dans les entreprises de la filière Ingrédients en agro-alimentaire, cosmétologie ou environnement, avec la spécialisation dans les domaines technologiques des biotechnologies et de la chimie fine.

Ses secteurs d’intervention sont les suivants :

-    biotechnologies,

-    chimie fine,

-    cosmétique

-    agro-alimentaire,

-    alimentation animale,

-    diététique et compléments alimentaires,

-    environnement.

En contrepartie de leur participation financière, le Conseil général et Quimper communauté ont élaboré un projet de développement de CBB Développement à l’ouest de la Bretagne. Celui-ci prévoit que cet organisme :

-    renforce sa présence sur tout le territoire finistérien, avec notamment l’occupation d’un lieu identifié permettant une meilleure visibilité, à proximité des autres acteurs des filières concernées,

-    augmente le nombre de visites d’entreprises et de laboratoires finistériens,

-    cible mieux ses secteurs d’intervention en Finistère,

-    renforce sa collaboration avec les autres acteurs de l’innovation, en devenant fédérateur de l’animation des filières concernées sur le territoire,

-    s’engage à mieux se faire connaître à l’ouest de la Bretagne, notamment auprès des entreprises,

-    s’implique plus fortement dans les pôles de compétitivité,

-    rencontre régulièrement les collectivités locales finistériennes, afin de mieux organiser ses missions sur le territoire.

CBB Développement ouvrait officiellement hier une antenne à Quimper dans les locaux de la technopole Quimper-Cornouaille.

La création d'une antenne à Quimper a été décidée du fait du grand nombre d'entreprises agroalimentaires qui peuvent faire appel à CBB Développement.

Ce dont on s’est tous félicité. Conscients qu’il s’agit d’une chance supplémentaire à saisir pour les entreprises finistériennes qui doivent constamment innover pour rester compétitives.

Pour en savoir plus sur CBB : http://www.cbb-developpement.com/

Aéronautique-Spatial-Défense : le Finistère à la pointe de l'innovation

C'était mercredi. En Pays de Brest.

A la rencontre des entreprises qui oeuvent dans ces secteurs d'activités et qui sont pour la plupart d'entre-elles membres du cluster IEF Aéro.

Un cluster, créé à l'initiative d'Investir en Finistère et qui fédére les entreprises de la pointe Bretagne qui travaillent dans le domaine de l'avionique, du spatial et de la défense.

30 entreprises représentants plus de 3000 emplois salariés (hors DCNS) et 10 centres de ressources et centres de recherche.

Une visite qui m'a permis d'entrevoir ce secteur que je méconnaissais où l'innovation et la recherche font le quotidien d'ingénieurs, chercheurs et techniciens.

Un quotidien où se cotoient universités, grandes écoles, centres techniques et entreprises.

Entreprises de toutes tailles, de la multinationale comme Thales et DCNS à la petite société créée par de jeunes docteurs en université.

Passionnant, notamment cette visite au coeur du CERV, le Centre d'Etude et de Recherche de Réalité Virtuelle où entre autre des simulateurs de vols vont permettre aux futurs chiens jaunes du "futur" porte avion franco-britannique de se former...comme si vous y étiez !

Et cette visite de l'entreprise SATIMO, où l'on mesure notamment les fréquences dégagées par votre portable sur nos cerveaux humains...

Cette visite s'inscrivait dans la volonté du Conseil général de mieux faire connaître aux journalistes français et étrangers nos entreprises et donc de promouvoir la richesse de notre département.

Pour le coup, elle me fut aussi grandement utile...

Recherche et innovation : également en Pays de Quimperlé

 

Vers une filière locale de production de surimi ?

C’est le projet auquel travaille actuellement l’usine Capitaine Cook de Clohars-Carnoët. Au travers d’une étude de  valorisation de co-produits de la mer, actuellement non valorisés.

Le projet SURCOOK a en effet pour objectifs, à partir d’un procédé breveté de fabrication de surimi base, de produire des produits alimentaires intermédiaires (PAI) à partir de deux sortes de matières premières, utilisées de manière complémentaire, de façon à assurer le fonctionnement permanent d’un outil de production.

D’une part, il s’agit de produire du surimi base à partir d’une espèce de poisson définie, actuellement référencée comme prise accessoire de la pêche, non valorisée et rejetée à la mer.

D’autre part, il s’agit de produire des pulpes et des huiles de poisson à partir du même procédé industriel en utilisant comme matières premières des co-produits de transformation industrielle de produits de la mer issus d’aquaculture ou de pêche.

L’étude de faisabilité technique et économique permettra de caractériser les matières premières, d’évaluer les volumes disponibles et de travailler sur la durabilité de la ressource naturelle, de réaliser des essais de transformation des différentes matières premières et d’évaluer les rendements des différents PAI, de caractériser les produits obtenus, surtout sur le plan du process, d’évaluer la faisabilité financière du développement d’un outil industriel conçu et dimensionné pour ces traitements.

Les PAI issus du projet seront destinés uniquement aux professionnels du secteur agro-alimentaire. Les marchés visés sont ceux des produits finis à base de surimi et de produits traiteurs de la mer.

En cas de résultats positifs de l’étude, le développement d’un outil industriel permettrait une indépendance relative de Capitaine Cook quant à l’approvisionnement en surimi base et pulpe de poisson, et une création de valeur ajoutée grâce à la valorisation de co-produits.

 Par ailleurs, le développement à terme d’un outil industriel permettra la création d’emplois dont le nombre sera évalué dans l’étude, et pourra entraîner d’autres industriels à développer des outils similaires.

 

Ce projet d’étude de 18 mois mobilise des Partenaire de la recherche publique, Ifremer – Nantes, des entreprises, Polaris à Pleuven, Scapêche – Lorient.

Le montant total du projet (dépenses de recherche et développement) est de 281 985 € HT dont  des contributions des collectivités territoriales intéressées au projet.

 

Le Conseil régional de Bretagne : 52 670 € pour les trois entreprises et Ifremer, le Conseil régional des Pays de la Loire : 20 765 € pour Ifremer, le Conseil général du Finistère: 27 163 € pour Capitaine Cook et Polaris, le Conseil général du Morbihan : 2 371 € pour Scapêche, l’Agglomération de Lorient : 2 371 € pour Scapêche.

L'économie du Finistère : une économie à la pointe de l'innovation. Visites en nord-Finistère

L'économie finistèrienne n'est pas une économie dépassée.

Elle est au contraire une économie à la pointe, qui sait conjuguer l'innovation avec la tradition, et s'ouvrir aux marchés de demain.

Le Finistère a bien de l'énergie pour entreprendre et le Conseil Général y contribue d'ailleurs grandement par son soutien aux universités, aux laboratoires de recherche, aux plateformes technologiques, en soutenant les technopôles du département et la démarche des pôles de compétitivité.

Vendredi toute la journée, je suis ainsi allé, avec quelques collègues de la commission insertion et économie du Conseil général, à la rencontre de ceux qui contribuent à faire de notre département, un département qui investi pour l'avenir dans un développement durable et solidaire.

Par la visite tout d'abord d'une entreprise de Sizun, FAI, Freeze Agro Ingénierie, soutenue dans certains de ses projets par le pôle de compétitivié Valorial. Une entreprise spécialisée dans le développement de process innovant pour l'industrie agroalimentaire et qui a déposé pas moins de 8 brevets en 6 ans.

Puis, nous sommes allés à la rencontre de la société Hémarina, hébergée actuellement au sein de la pépinière d'entreprise de la communauté d'agglomération de Morlaix. Une jeune start-up spécialisée dans les biotechnologies et qui est en train de donner un débouché très concret à trente années de recherche fondamentale menée au sein de la station biologique marine et océanologique de Roscoff.

Société qui travaille au développement d'une molécule extraite du ver de vase marin, utile à la conservation des organes en attente de trasplantation et qui a reçu un soutien significatif de l'Agence nationale pour la recherche dans le cadre du pôle de compétitivité mer.

En toute logique nous sommes allés ensuite visiter la station de bilogique marine et océanologique de Roscoff, l'une des stations reconnues aujourd'hui par l'Europe pour son savoir faire. Station qui regroupe aujourd'hui plus de 200 personnes, chercheurs et enseignants chercheurs, ingénieurs et techniciens, doctorants et post-doctorants. Une visite au coeur de la "génomique marine", la spécialité de la station.

Puis, passage au centre technique BBV, Bretagne Biotechnologie Végétale, qui fait "germer" des innovations qui vont contribuer à créer les légumes et les plantes de demain et à préserver les productions végétales contre leurs maladies. Avec une visite en avant première du "laboratoire végétal confiné" dont les travaux sont à peine terminés et qui devraient être mis en activité dans les semaines à venir.

Nous avons terminé cette journée en nord-finistère, par la visite d'une exploitation agricole flambant neuve et dont les exploitants ont choisi de mécaniser la traite des vaches par l'achat d'un robot de traite dernière génération.

Pour moi, cette journée fut pleine d'enseignements. Elle nous a ainsi permis de visualiser très concrètement ce que les aides du Conseil général permettent de mettre en oeuvre. Tous ces projets ont en effet été soutenus par le département.

Où comment par un soutien public fort, notre économie peut demeurer à la pointe du progrès.