Vers une filière locale de production de surimi ?
C’est le projet auquel travaille actuellement l’usine Capitaine Cook de Clohars-Carnoët. Au travers d’une étude de valorisation de co-produits de la mer, actuellement non valorisés.
Le projet SURCOOK a en effet pour objectifs, à partir d’un procédé breveté de fabrication de surimi base, de produire des produits alimentaires intermédiaires (PAI) à partir de deux sortes de matières premières, utilisées de manière complémentaire, de façon à assurer le fonctionnement permanent d’un outil de production.
D’une part, il s’agit de produire du surimi base à partir d’une espèce de poisson définie, actuellement référencée comme prise accessoire de la pêche, non valorisée et rejetée à la mer.
D’autre part, il s’agit de produire des pulpes et des huiles de poisson à partir du même procédé industriel en utilisant comme matières premières des co-produits de transformation industrielle de produits de la mer issus d’aquaculture ou de pêche.
L’étude de faisabilité technique et économique permettra de caractériser les matières premières, d’évaluer les volumes disponibles et de travailler sur la durabilité de la ressource naturelle, de réaliser des essais de transformation des différentes matières premières et d’évaluer les rendements des différents PAI, de caractériser les produits obtenus, surtout sur le plan du process, d’évaluer la faisabilité financière du développement d’un outil industriel conçu et dimensionné pour ces traitements.
Les PAI issus du projet seront destinés uniquement aux professionnels du secteur agro-alimentaire. Les marchés visés sont ceux des produits finis à base de surimi et de produits traiteurs de la mer.
En cas de résultats positifs de l’étude, le développement d’un outil industriel permettrait une indépendance relative de Capitaine Cook quant à l’approvisionnement en surimi base et pulpe de poisson, et une création de valeur ajoutée grâce à la valorisation de co-produits.
Par ailleurs, le développement à terme d’un outil industriel permettra la création d’emplois dont le nombre sera évalué dans l’étude, et pourra entraîner d’autres industriels à développer des outils similaires.
Ce projet d’étude de 18 mois mobilise des Partenaire de la recherche publique, Ifremer – Nantes, des entreprises, Polaris à Pleuven, Scapêche – Lorient.
Le montant total du projet (dépenses de recherche et développement) est de 281 985 € HT dont des contributions des collectivités territoriales intéressées au projet.
Le Conseil régional de Bretagne : 52 670 € pour les trois entreprises et Ifremer, le Conseil régional des Pays de la Loire : 20 765 € pour Ifremer, le Conseil général du Finistère: 27 163 € pour Capitaine Cook et Polaris, le Conseil général du Morbihan : 2 371 € pour Scapêche, l’Agglomération de Lorient : 2 371 € pour Scapêche.
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