Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Séance plénière de jeudi : le Conseil général soutient la course au large

La course au large est un formidable outil de dynamisation de l’économie et un excellent vecteur de l’identité finistérienne au travers de ses valeurs sportives. Les industries nautiques de pointe connaissent un important développement ces dernières années. Le Finistère, à travers les infrastructures portuaires et les formations proposées aux skippers est un des départements leaders dans ce domaine.

 

C'est pourquoi, le Département a décidé de soutenir jeudi dernier le projet de développement de l’entreprise de course au large KAIROS, basée à Concarneau, et dont le skipper n'est autre que Roland Jourdain.

 

Dans le cadre de ce projet, l’entreprise souhaite acquérir un local sur le port et réaliser des travaux d’aménagement destinés à accueillir son activité de course au large.

 

En assurant le développement de l’activité de course au large sur le port de Concarneau, ce projet contribue à redynamiser ce site portuaire et vient conforter la présence de la filière course au large sur le bassin de navigation et celle du Pôle Finistère Course au Large à Port-La-Forêt.

 

Comme nous l'avons donc fait pour les skipper de Port La Forêt, Le Conseil général soutiendra ce projet à hauteur de 109 780€ pour co-financer les travaux à réaliser.

Session de la Chambre d'Agriculture : riche en débats

C'était mardi.

Une session riche en débats.

Où j'ai pu exprimer mon sentiment sur quelques dossiers.

La PAC tout d'abord et les quotas laitiers. Pour redire que le démantèlement des quotas laitiers acté sans attendre les conclusions du Bilan de Santé de la Pac, procédure de concertation engagée par la Commission, était une erreur.

Que l'annonce anticipée de la fin des quotas avait certainement contribué à la déréguation accélérée de ce marché.

La LMA et les amendements dits "Le Fur-Le Guen". Pour dire que nous comprenions l'exaspération des exploitants agricole relative à la durée d'instruction des dossiers ICPE. Et que l'Etat devait mettre en oeuvre des procédures limitant à une année cette instruction.

Mais que sur l'amendement relatif au seuil déclaratif, introduit au nom des distorsions de concurrence (qui peuvent être réelles, notamment environnementales et sociales), il n'était ni juste ni opportun de modifier la législation en cours.

Qu'une telle disposition n'aurait  pour effet que de rendre encore plus difficile le dialogue entre les agriculteurs et la société. De renforcer l'anathème sur cette profession dans un contexte où les algues vertes occupent le débat public.

L'amendement relatif à la suppression des ADASEA.  Le Gouvernement a en effet introduit en catimini un amendement visant à intégrer les Adasea aux Chambres d'Agriculture.

Les ADASEA qui jouent un rôle essentiel dans les installations, les transmissions, les reconversions, et qui agissent de plus en plus sur le foncier.

Des actions complémentaires des Chambres, mais qui ne peuvent être totalement conduites par ces dernières.

Une fusion qui inquiète d'ailleurs les syndicats, tant la RGGP semble ici aussi être synonime de suppression de moyens et d'emplois.

J'ai ainsi précisé que nous étions à l'origine de la saisine de Parlementaires pour qu'ils proposent un contre amendement, ce qui a été fait hier.

D'autres sujets ont été évoqués comme le Plan d'action pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole et son 4° Programme.

Pour dire que le Conseil général émettra un avis négatif lundi prochain, estimant notamment que l'adoption récente du SDAGE et le plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes devaient être mis à profit pour revoir totalement l'approche actuelle des programmes d'action mis en oeuvre en Bretagne.

Séance plénière de jeudi dernier : le Conseil général soutient l'Opération d’humanisation du site « Bois Joly » - Centre Hospitalier de Quimperlé

Le centre hospitalier de Quimperlé dispose d’une capacité d’accueil autorisée de 335 lits répartis sur deux sites géographiques : 80 lits à Moëlan sur Mer et 255 lits à Quimperlé sur le site du Bois-Joly.

 

Si le site de Moëlan sur mer répond aujourd'hui aux attentes des personnes âgées, chacun sait que le site de Bois-Joly dont l’organisation architecturale date des années 1970 (4 bâtiments d’hébergement : « les Camélias », « les Bruyères », les « Rhododendrons » et la « Roseraie ») n’est plus du tout adapté.

 

En effet, et  malgré le travail formidable des personnels soignants, ces conditions d'accueil ne sont pas dignes des personnes âgées.

 

Le programme de travaux envisagé dans le cadre de l’humanisation du site du Bois-Joly est donc le suivant : humanisation de 231 lits dont 84 émargent du Contrat de Plan Etat Région (première tranche de travaux). A ce titre, sont prévues la suppression des chambres à 2 lits et l’augmentation de 24 lits pour atteindre à nouveau la capacité autorisée, soit 255 places.

Le coût global de cette opération s’élève à 23 000 000 €.

 

Le Conseil Général du Finistère participera à hauteur de 1 760 008, 50 €.

Séance plénière de jeudi dernier : le Conseil général soutient le développement du Pays de Quimperlé

Dans le cadre de son Agenda 21, la politique territoriale impulsée par le groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » vise à conjuguer solidarité, équité et vision partagée des territoires.

 

Elle se traduit notamment par la mise en œuvre des contrats de territoire.

 

Ils permettent de déterminer les priorités d’intervention du Conseil général pour 6 ans, sur la base d’un projet local négocié et partagé avec les acteurs locaux, dans le respect des compétences de chacun, autour d’actions structurantes ou emblématiques pour le territoire.

 

Le contrat de territoire de la Communauté de Communes du Pays de Quimperlé a été adopté jeudi dernier par l’Assemblée départementale.

 

Il est construit sur une volonté commune de contribuer à l’aménagement et au développement du territoire, autour de 3 enjeux :

 

« Poursuivre l’organisation du territoire pour assurer un développement économique équilibré et autonome », pour que la COCOPAQ puisse se doter des outils indispensables à la construction d’un projet économique durable, et le développement de nouvelles activités en préservant les ressources du territoire.

 

« Renforcer la mobilité au sein du territoire par une structuration de l’offre de transport en lien avec le réseau départemental et Lorient », avec l’aménagement de la gare en plate-forme multimodale, dans le cadre du projet « Bretagne à Grande Vitesse » pour lequel le Conseil général investit 104 millions d’euros, ainsi qu’en accompagnant la COCOPAQ dans sa prise de compétences transport urbain.

 

« Développer l’habitat et les services accessibles à tous », en particulier pour les jeunes avec la création de logements FJT, et nos aînés, avec la construction d’un point d’information CLIC.

 

La vie sportive sera soutenue par notre contribution à la réalisation d’une base de canoë kayak, attendue depuis plus de 20 ans.

 

Les pratiques culturelles seront également encouragées, avec la mise en réseau des lieux d’enseignement musical et de lecture publique.

 

Les Conseillers généraux du groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » travaillent depuis 1998 pour construire un Finistère durable et solidaire.

 

A travers ce contrat d’un montant de 5 260 624 euros, nous répondons, aujourd’hui, aux enjeux du territoire du Pays de Quimperlé pour préparer l’avenir.

 

Joël         Marie-Isabelle     Claude       Yvon       Michaël

DERRIEN        DOUSSAL     JAFRRE     LE BRIS     QUERNEZ

Séance Plénière du 24 juin : le discours du Président MAILLE

 

Vous pourrez trouver le discours d'ouverture de Pierre MAILLE, Président du Conseil général, prononcé lors de la séance plenière du 24 juin 2010, en cliquant ici.

Agenda 21 2010-2014 du Conseil général : les élus du groupe de gauche au travail

 

Les élus du groupe "Finistère à gauche, Finistère pour tous", présidé par Didier LE GAC, se sont réunis à Fouesnant, au Centre du renouveau de Beg Meil, pour travailler sur le prochain Agenda 21 du Conseil général du Finistère.

La démarche, initiée en septembre 2003, a donné lieu à l'adoption à l'unanimité par l'Assemblée départementale le 6 juillet 2006, du premier Agenda 21 du Conseil général du Finistère. Redéfinissant l'ensemble des actions menées par notre collectivité, il s'incrivait dans une vision globale, partagée et transversale de notre action, afin de tenir compte des grands défis de notre époque.

Ainsi, dans le cadre du développement durable, le Conseil général du Finistère a su montrer qu'il pouvait agir efficacement, à son échelle, pour apporter une bonne qualité de vie collective et préparer l'avenir, en permettant aux générations futures de bénéficier de conditions de vie au moins égales aux nôtres.

Ce premier Agenda 21 arrive maintenant à son terme. Pour autant, nous poursuivrons notre engagement, autour de Pierre MAILLE, Président du Conseil général, dans cette démarche pour le Finistère et les Finistériens. Depuis de nombreux mois, nous préparons ce nouvel Agenda 21 2010-2014. Basé sur un état des lieux actualisé, co-établi par le Conseil général et l'INSEE, il nous permettra d'apporter des réponses, à travers nos politiques, qui correspondent aux besoins des Finistériens.

7 incontournables ont ainsi été définis :

• agir pour l'égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap,
• s'assurer de l'accès aux politiques, aux équipements et aux services,
• intégrer l'égalité femmes-hommes dans les politiques et les interventions du Conseil général,
• généraliser l'évaluation,
• construire une prospective et des visions partagées du territoire,
• partager l'information,
• inscrire la démocratie participative dans le processus de décision du Conseil général.

L'Agenda 21 2010-2014 sera soumis à l'Assemblée départementale, réunie en séance plénière, le 5 juillet prochain. Face à un contexte délicat pour les Départements, ce document démontre que le groupe "Finistère à gauche, Finistère pour tous" s'inscrit pleinement dans une démarche ambitieuse, dynamique et imaginative, portée par Pierre MAILLE et l'ensemble de nos élus, pour construire le Finistère de demain, plus solidaire et plus durable.

Groupe Socialiste et Républicain du Conseil général du Finistère

Point d'étape sur les contrats de territoire : Aujourd'hui celui du Pays de Quimperlé

La politique territoriale du Conseil général vise à conjuguer solidarité, équité et vision partagée et transversale des enjeux des territoires.

Le Finistère est riche d'une grande diversité de territoires. Chacun cependant a ses spécificités et ses besoins. Afin de les aider dans leur développement, le Conseil général a souhaité proposer une nouvelle relation ainsi que de nouveaux outils de partenariat en direction des Pays, des Communes et des Communautés de communes volontaires. Il s'agit notamment des contrats de territoire.

Le contrat de territoire établit, pour 6 ans, un projet local de développement, partagé et négocié. Il permet au Conseil général d'accompagner des projets structurants ou emblématiques du territoire en partenariat avec des acteurs locaux.

* 5 contrats de territoire ont été signés en 2009 : Cap-Sizun, Pays d'Iroise, Brest Métropole Océane, Pays Léonard et Pays Centre Ouest Bretagne, soit près de 46 millions d'€uros d'engagements financiers pour le Département sur 6 ans.

* En 2010, à ce jour 5 contrats sont signés : Pays des Abers, Presqu'île de Crozon, Quimper-Communauté, Morlaix-Communauté, Plan d'engagement avec les îles de Sein, Molène, Ouessant, Batz, soit près de 29 millions d'€uros d'engagements pour le Cg29 de 2010 à 2016.

* 6 autres contrats de territoire sont actuellement engagés ou en cours de finalisation : Pays de Landerneau-Daoulas, Aulne Maritime, Pays de Châteaulin et du Porzay, Concarneau-Cornouaille, Pays de Landivisiau...

Et celui du Pays de Quimperlé.

Un contrat de territoire qui a fait l'objet d'une dernière réunion de travail hier soir à Mellac avec l'ensemble des élus de la Cocopaq et les élus du Département, dont les Conseillers généraux du Pays de Quimperlé.

Contrat qui sera soumis ce soir au vote du Conseil communautaire de la Cocopaq avant d'être proposé à l'Assemblée délibérante du Conseil général lors de notre prochaine session le 24 juin prochain.

La Lettre Finistère A Gauche

 

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Finistère à gauche, Finistère pour tous

N°15 - Mai 2010

Internet haut débit accessible pour tous les Finistériens en 2011

L’accès à internet à haut débit est un enjeu fondamental pour la réduction de la fracture numérique, le désenclavement, l’attractivité et le développement du Finistère. Dans notre département, 40 000 lignes téléphoniques, soit 10 % de la population présente sur notre territoire, ne peuvent recevoir des données numériques dans des conditions suffisantes. Elles constituent les « zones blanches ».

Pour répondre à ce défi, François Marc, Conseiller général délégué au développement des infrastructures et usages du numérique, a apporté hier en conférence de presse des précisions sur le plan d’actions ambitieux engagé par le Conseil général. Celui-ci est destiné à doter le Finistère d’un réseau de communications électroniques permettant de desservir en haut débit, avec un flux de 2 mégabits par seconde, l’ensemble des utilisateurs d’internet, les particuliers comme les entreprises.

 

Dans le cadre d’un partenariat avec la société Axione-ETDE, l’infrastructure départementale sera déployée essentiellement grâce à deux technologies : le Wi-Max et le NRA ZO. Le Wi-Max, qui permet d’apporter dans les zones non pourvues en réseau filaire, ADSL ou fibre optique, un accès au haut débit, est déjà utilisé dans 32 autres départements.

 

Cette technologie de transmission par ondes radio permettra, via 59 points hauts situés à 40 mètres du sol, ne présente aucun danger pour les personnes. Bien en-deçà de la norme limite égale à 61 volts par mètre, le niveau d’émission par Wi-Max est de 0,6 V.m^-1. Par comparaison, l’intensité d’un champ électromagnétique d’un téléphone mobile est de 7 V.m^-1 en moyenne à une distance de 2 cm de l’oreille lors de la recherche d’un correspondant, puis redescend à 0,6 V.m^-1 ensuite.

 

Le Conseil général a donc choisi de mener une politique d’aménagement numérique ambitieuse pour notre département, pour permettre à tous les Finistériens d’accéder à internet à haut débit, soit 2 mégabits par seconde, courant 2011.

 

Groupe Socialiste et Républicain du Conseil général du Finistère

Assemblée générale des JDK...

JDK. Entendez Jardins de Kerbellec, chantier d'insertion par l'activité économique situé à St Thurien.

Les JDK sont l'un des 4 chantiers d'insertion par l'activité de maraichage que compte le département.

Quatre chantiers confrontés à un double constat.

Ces chantiers sont certes de bons supports d'insertion qui répondent aux attentes des personnes en insertion professionnelle mais dont le taux d'insertion dans l'emploi demeure trop faible malgré tous les efforts engagés.

Des chantiers dont l'activité répond à la demande des consommateurs de produits agricoles de qualité mais dont la production ne peut satisfaire la demande croissante, et ne permet pas par ailleurs d'atteindre l'équilibre économique.

Des JDK par ailleurs fragilisés ces dernières semaines par une récente décision du Conseil général de supprimer la quarantaine de places jeunes existantes dans les chantiers du département, dont 4 à Kerbellec.

Décision prise au moment du vote du budget 2010 du CG confronté comme vous le savez à des choix budgétaires particulièrement difficiles.

Saisi par la Présidente des JDK, et mon collègue Joël Derrien, et prenant conscience que cette décision pouvait de fait déséquilibrer structurellement les chantiers, nous avons travaillé ces dernières semaines avec les services du Département à trouver une solution.

4 places pour des bénéficiaires du RSA vont ainsi être créées pour pallier à cette suppression de "places jeunes".

C'est ce que je suis venu annoncer jeudi aux administrateurs lors de cette AG.

Une décision qui devrait être prise officiellement lors de notre commission permanente de juillet prochain.

En attendant aussi la création de l'équipe emploi sur le territoire de Cornouaille pour accompagner plus efficacement les personnes en insertion dans leur recherche d'emploi auprès des entreprises.