Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

La Parti socialiste au travail : poursuivre notre rénovation

Nous étions près de 300 socialistes hier à nous retrouver au centre des congrès de Mescoat, à Landerneau, pour notre 11^e journée de rentrée, préparée par Emmanuelle Bénard, l'une de nos secrétaire fédéral.

Le matin 9 ateliers.

Le féminisme animé par Gaëlle Lenfant, secrétaire nationale aux droits des femmes et Anne Graziana

Le handicap animé par Jean-Marc tanguy et Yves Formentin

l’Europe animé par Michèle Casu et Andrew Lincoln

La culture animé par Jean-Pierre Tandin

La jeunesse animé par Michael Le Rest et François marie Cailleau

L’économie sociale et solidaire animé par marie Gueye et karim Ghachem

L’histoire du ps et le fonctionnement du congrès animé par Sylvaine Vulpiani et Jean-Paul Vermot

Pour ma part j'ai eu le plaisir d'animer deux ateliers.

L'un consacré au tourisme au cours duquel nous avons tous considéré que cette filière économique majeure pour notre pays pouvait contribuer au redressement de la France.

Que de nombreux emplois pouvaient être créés et que ces derniers pouvaient être pérennes durables de qualité et bien rémunérés pour peu que la formation professionnelle soit aussi au rendez-vous.

Que le "tourisme pour tous" demeurait une priorité. Quatre français sur 10 n'ont en effet pas de droit aux vacances. Et que dans ce contexte la réhabilitation et rénovation des structures d'hébergement mériterait un véritable plan national.

L'autre consacré à la décentralisation avec Bernard Poignant le Président du Breis. Deux idées fortes se sont dégagées.

Dans l'Europe, nos régions doivent être plus grandes, plus fortes. Bernard Poignant allant même jusqu'à évoquer la création d'une collectivité régionale unique qui regrouperait les départements sans les supprimer.

L'avenir des petites communes, une question qui se pose avec de plus en plus d'acuité. Les participants considérant que et l'intercommunalité n'est pas dans ce contexte une menace mais une chance.

La place du département a aussi été questionnée.

Retrouvez ici la contribution consacrée au tourisme intitulée  "Une nouvelle ambition pour le tourisme".

Et ici la contribution du Breis, des socialistes bretons, consacrée à la décentralisation intitulée "Pour une République des Territoires", à laquelle j'ai contribué.

L’après-midi, des représentants des 5 motions du congrès de Toulouse ont défendu leurs textes. Olivier Faure pour la motion 1, Juliette Médéal pour la motion 2, Gérard Filoche pour la motion 3, Guy Mordret pour la motion 4, Fabien Verdier pour la motion 5.

Pour notre premier secrétaire fédéral, Marc Coatanéa ce congrès doit nous permettre de nous poser collectivement la question du rôle que doit jouer le PS, en tant qu’acteur du changement et qu'il doit penser les enjeux de demain, pour permettre au gouvernement d'inscrire son action dans la durée et ainsi changer profondément la France.

L'atout des marques de territoire au forum "Breizh in progress"

Produit en Bretagne , Marque Bretagne, Tout commence en Finistère  : opportunité ou enfermement ?

Quelles sont les motivations d’une entreprise ou d’un dirigeant à être marqué identitairement par un symbole territorial ? 

Pour  sa  seconde  édition,  le  forum  «  Breizh  in  Progress  »  proposait hier soir un  thème au cœur de l’actualité : « Marques de territoire : un atout économique pour les entreprises ? ».

Selon les spécialistes en marketing, « une marque permet à un territoire d’être plus attractif par rapport aux habitants, aux touristes, mais aussi aux entreprises, et aux investisseurs. C’est un atout pour se distinguer à l’heure de la mondialisation et de la création de grandes régions européennes ».

Pourquoi faire le choix d’adhérer ?

L’utilisation de ces marques permet-elle de développer le chiffre d’affaires ?

Apporte-t-elle une valeur ajoutée et une dynamique productive ?

Pour l’institut national de la propriété industrielle, pas moins de 3 000 noms de marques ont été déposés par les collectivités territoriales en l’espace de 10 ans, signe de la vitalité du « marketing territorial ».

Comment les dirigeants d’entreprise s’approprient ces initiatives ?

Autant de questions auxquelles nous nous sommes attachés à répondre.

J'y représentai le Conseil général à l'initiative de la marque Tout Commence en Finistère.

Un échange particulièrement enrichissant qui m'a permis de mieux comprendre enconre ce que sont les attentes des chefs d'entreprises de notre département envers les pouvoirs publics.

Des chefs d'entreprise attentifs à nos démarches de marques territoriales et qui ont largement partagé ce sentiment qu'au coeur de la mondialisation au quotidien, l'ancrage local était bien une force. 

 

 

Conférence régionale avicole de lundi : structurer une filière d'avenir

J'ai tenu, a participer, lundi dernier, à la conférence régionale sur l’avenir de la filière avicole en Bretagne, sous l’égide du Préfet de Région et du Président du Conseil régional de Bretagne.

Cette conférence a réuni l’ensemble des acteurs de la filière avicole, chefs d’entreprise, éleveurs, élus et syndicalistes, grande distribution...

La mise en redressement judiciaire, le 1er juin 2012, du groupe Doux a en effet déstabilisé terriblement cette dernière : fermetures de sites, 700 emplois détruits, dont une centaine dans notre département à Châteaulin.

Au cours de cette réunion, un consensus s’est clairement dégagé sur la nécessité de restructurer durablement la filière pour reconquérir le marché intérieur et extérieur de la volaille.

Il convient de rappeler que la France a en effet accusé un recul de 20% de ses parts de marché dans ce domaine tandis que ses principaux concurrents, l’Allemagne et le Brésil, ont augmenté leur production respectivement de 38% et 53%, et que la France importe aujourd'hui 40% de sa consommation de poulet.

Or, le contexte mondial apparaît plutôt favorable à une augmentation régulière de la production et de la consommation de viande de volailles.

Les participants ont ainsi clairement identifié quelques points faibles de la filière avicole française : perte de compétitivité, faible spécialisation, difficultés de reprise, vétusté des bâtiments...

A cette occasion, j'ai tenu à réaffirmer l’engagement du Conseil général du Finistère aux côtés de l’ensemble des acteurs de l’agriculture et notamment aux aviculteurs.

J'ai rappelé le soutien financier du Conseil général aux restructurations des exploitations du début des années 2000 pour venir en aide aux aviculteurs acculés par la crise, et à la reprise de l’entreprise TILLY-SABCO à Guerlesquin pour maintenir les emplois.

Au cours de cette réunion, le Conseil général du Morbihan a été invité à présenter le dispositif de soutien à la construction ou modernisation de nouveaux poulaillers qu'il souhaite mettre en œuvre dans les prochaines semaines.

Un dispositif que nous étudiions de près.

Mais force est de constater que la situation du Morbihan semble peu comparable avec celle de notre département : le Finistère est plutôt spécialisé dans la production du poulet grand export tandis que le Morbihan est davantage tourné vers le poulet frais. Des éleveurs qui se trouvent par ailleurs dans des situations économiques bien différentes.

J'ai fait part de notre souhait d’aborder le soutien à la filière dans sa globalité et de la disponibilité du Conseil général à accompagner la restructuration des sites industriels pour peu qu'un projet viable et durable de filière soit engagé.

J'ai partagé les interrogations évoquées largement par les participants sur la viabilité et la durabilité d'une filière dont l'équilibre économique repose quasi exclusivement sur le principe des restitutions européennes.

Un mécanisme d'aide qui, on le sait, interroge fortement la Commission européenne dans un contexte de réforme de la PAC en cours.

A l’issue de la conférence régionale, trois groupes de travail ont été constitués afin d’approfondir le diagnostic et préciser les actions à conduire : renforcer la compétitivité de la filière amont, se repositionner sur les marchés et accompagner les évolutions nécessaires aux outils d’abattage et de transformation.

Les résultats de ces groupes seront présentés mi-décembre 2012.

Le Conseil général y participera.

Des travaux qui alimenteront la conférence nationale de l'aviculture placée sous l'égide du Ministère de l'Agriculture et qui doit produire ses conclusions pour mars 2013.

 

 

Budget 2013, territorialisation : les grands dossiers du séminaire de rentrée des élus

Mes collègues Pierre Maille, Roger Mellouet et Didier Le Gac qui ont animé ce séminaire de rentrée.

C'était hier.  au Conquet, au village vacances « Parc de Beauséjour » avec mes collègues Conseillers généraux du groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » nous avons travaillé sur de nombreux dossiers, notamment la préparation du budget 2013 et la territorialisation des politiques départementales. 

Ainsi, dans un contexte contraint, marqué par la crise, une trentaine de Conseils généraux connaît des difficultés pour équilibrer leur budget primitif. Or, contrairement à l’Etat, les collectivités territoriales ont l’obligation de présenter un budget rigoureusement en équilibre.

Pour le Conseil général du Finistère, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et le faible recours à l’emprunt, notre Département étant l’un des moins endettés de France, permettent de disposer de ressources suffisantes pour maintenir l’effort d’investissement afin de préparer le Finistère de demain.

Concernant la contractualisation avec les territoires, le nouveau mode de partenariat engagé avec les intercommunalités ou les pays, évoluera dans les prochains mois pour apporter, sur la base d’un état des lieux partagé, les réponses les mieux adaptées aux besoins des territoires et ainsi améliorer l’efficacité de l’action publique dans notre département, au service du Finistère et des Finistériens

Quimperlé terre océane. Naissance de l'office de tourisme intercommunal du pays de Quimperlé

Photo. Le Télégramme.

C'était hier soir. La naissance de l'office de tourisme intercommunal du Pays de Quimperlé à Moëlan sur mer.

Suivie d'une table ronde consacrée au marketing territorial en matière touristique.

Table ronde qui m'a permis en tant que Président de Finistère tourisme, l'agence de développement touristique du Finistère, de redire pourquoi les acteurs touristiques se sont emparés avec force de notre marque territoriale Tout commence en Finistère.

Notre force justement : travailler ensemble.

Des marques territoriales qui se nourrissent les unes les autres.

La marque Bretagne évidemment, notre Tout commence en Finistère et cette déclinaison territoriale de proximité, au plus près du lieu des vacances, Quimperlé : Terre Océane.

Une aventure collective pour lutter avec efficacité face aux concurrences exacerbées qui existent en matière touristique et que le net a accentué avec force.

Oui le tourisme est une économie mondialisée et le Pays de Quimperlé est en concurrence avec des destinations de l'autre bout du monde.

Alors que de chemin parcouru ! Quelle prise de conscience collective !

Oui les offices de tourismes ont tout intérêt à se regrouper pour bâtir une véritable stratégie de reconquête des clientèles. Oui, la professionnalisation est nécessaire.

Et oui, nous avons besoin de toutes celles et tous ceux qui veulent faire vivre notre pays. Des bénévoles qui ne ménagent pas leur peine pour animer nos cités.

Ces deux démarches sont complémentaires. Je me félicite d'ailleurs qu'à Quimperlé les choses soient d'ores et déjà engagées avec la création de Quimperlé Animation Tourisme.

Alors quelle déception quand j 'ai appris en arrivant à l'Assemblée générale, l'attitude du maire de Quimperlé et de la majorité municipale qui n'ont trouvé rien de mieux que de boycotter ce moment historique.

La politique de la chaise vide ne mène à rien. Seul le dialogue et la concertation sont utiles.

Alors si je comprends que le maire de Quimperlé veuille défendre les intérêts de la ville centre, je ne pense pas que le fait de n'avoir qu'un seul élu au lieu de deux comme réclamé par ce dernier ai franchement une quelconque importance.

Ce n'est décidément pas à la hauteur des enjeux: une nouvelle fois malheureusement.

Pas à la hauteur des enjeux à la sortie d'une saison touristique qui fut si difficile pour les professionnels du tourisme.

Ils apprécieront... Car c'est pour eux que nous travaillons. Pour l'économie de notre pays et ses acteurs.

Loin des égos mal placés de quelques édiles !

 

Le dragage du port de Concarneau : une opération exemplaire

 

L’entretien de nos ports est une nécessité.

Les dragages incontournables.

L’envasement du port du Moros à Concarneau devenait une vraie menace pour l'activité portuaire et notamment pour la construction et la réparation navale.

C'est pourquoi le Conseil général s'est engagé dans une opération de désenvasement d'une partie du port. 

Le 6 septembre dernier, j'ai ainsi présidé la quatrième réunion du Comité d’information sur le dragage du bassin du Moros. 

Cette instance de concertation que nous avons mis en place de façon volontariste, lieu de dialogue et de mutuelle compréhension des enjeux entre les pêcheurs, les entreprises, les associations environnementales.

Une opération que tout le monde a finalement jugé exemplaire, ce dont je me félicite.

L’occasion pour moi de rappeler les engagements du Conseil général à faire des opérations de dragage des chantiers exemplaires pour le développement durable de notre département au bénéfice de son économie et de nos emplois.

Au service des personnes agées et handicapées

Photo OuestFrance

C'était samedi dernier. Le service d'aide à domicile (Sad) de Quimperlé fêtait ses quarante ans.

J'ai tenu à être présent pour dire tout simplement que l'allongement de la durée de vie est une chance pour notre Pays, pour la Bretagne qui connaît une regain démographique sans précédent.

Dans notre département, en 2030, plus de 35% des finistèriens auront plus de 60 ans.

Que 9000 emplois sont aujourd'hui concernés.

Que le Conseil général a en la matière deux priorités. Permettre aux personnes âgées qui le souhaitent de rester à domicile. Et de permettre à chaque finsitèrien qui le souhaite de trouver une palce en structure d'hébergement. C'est pourquoi nous venons de revenir au taux de subvention de 20%.

Que pour ce qui concerne l'aide à domicile, dans un secteur qui est de plus en plus concurrentiel, la professionnalisation, la qualification et donc la qualité de service sont essentiels.

Ces dix dernières années nous sommes ainsi passée d'un taux de professionnalisation de 15% à plus de 60%.

Et de ce point de vue le SAD de Quimperlé a engagé des efforts conséquents que j'ai tenu à saluer qui permettent aux 66 aides qui interviennet chez 369 bénéficiaires, soit plus de 73 000 heures de travail, de répondre aux évolutions, degré de dépendance accentué, cas de plus en plus lourds de malades d'Alzheimer et de personnes souffrant de troubles psychologiques.

Enfin, j'ai conclu mon intervention en espérant que cette fois le Gouvernement ne renoncera pas à la réforme du financement de la dépendance tant attendue, une priorité pour notre nation, et que les moyens seront donnés aux départements d'assumer correctement leur mission au travers du fiancement de l'APA.

Premier bilan de la saison 2012 : les points à retenir selon Finistère tourisme

 

Le contexte économique a de nouveau largement impacté les intentions de départ et les comportements d’achat des clientèles touristiques.

Les professionnels constatent un attentisme manifeste des clientèles se traduisant par un nombre record de demandes et départs de dernière minute, et la recherche du meilleur prix. Les dépenses annexes sont à la baisse et ont pénalisé la consommation des activités et prestations tarifées (loisirs, sorties, animations, restauration, habillement…) impactant largement l’activité des prestataires. A contrario, les activités et animations gratuites suscitent un fort engouement.

Conséquence du contexte économique et social, les visiteurs voyagent moins longtemps, et l’on peut ainsi observer des séjours marchands de plus en plus courts, même en plein coeur de la saison touristique. Ils se déplacent également moins loin, ce qui explique que les clientèles de proximité aient été les plus présentes sur le mois d’août.

Comme depuis le début de saison, Bretagne et Grand Ouest sont les régions les plus représentées, les visiteurs franciliens se positionnant à la troisième place. Concernant les clientèles étrangères, les Britanniques arrivent juste devant les Allemands et les Belges. La fréquentation est plutôt jugée à la baisse pour les Britanniques et Allemands et stable pour les Belges.

A l’instar de l’année 2011, la saison a fait preuve d’un démarrage tardif, vers le 30 juillet, avec un étalement sur la fin du mois d’août.

L’impact des manifestations événementielles ne se dément pas et aura été prépondérant sur le mois de juillet, ce qui a largement amorti la baisse de fréquentation grâce aux succès des fêtes maritimes de Brest et Douarnenez (respectivement 740 000 et 100 000 visiteurs), ainsi que par le festival des Vieilles Charrues (240 000 visiteurs).

Interview donnée à Tébéo pour Eco & Co : premier bilan de la saison touristique, Doux

A découvrir ici :

Au sommaire: le bilan de la saison touristique dans le département. Reportage: Tangi Kerhoas. Le temps médiocre de ces derniers mois a t-il eu une incidence sur la fréquentation des touristes dans le Finistère. Retour sur le dossier Doux.

Jeux paralympiques : Saluons leur courage et détermination

Pas de 11ème manche en Sonar pour Bruno Jourdren, Nicolas et Eric.

Le vent est resté insuffisant. Cela signifie qu’ils finissent les Jeux en 4e position à égalité de points avec les Norvégiens, 3èmes (mais une manche de premier de moins…). C’est rageant.

Mais Bruno et ses équipiers ont fait le maximum dans une compétition très serrée. Et cette 4e place a beaucoup de valeur.

Nous vous proposons de venir les accueillir comme ils le méritent lundi soir à leur arrivée à à Roscoff au ferry à 21h30.