Le contexte économique a de nouveau largement impacté les intentions de départ et les comportements d’achat des clientèles touristiques.
Les professionnels constatent un attentisme manifeste des clientèles se traduisant par un nombre record de demandes et départs de dernière minute, et la recherche du meilleur prix. Les dépenses annexes sont à la baisse et ont pénalisé la consommation des activités et prestations tarifées (loisirs, sorties, animations, restauration, habillement…) impactant largement l’activité des prestataires. A contrario, les activités et animations gratuites suscitent un fort engouement.
Conséquence du contexte économique et social, les visiteurs voyagent moins longtemps, et l’on peut ainsi observer des séjours marchands de plus en plus courts, même en plein coeur de la saison touristique. Ils se déplacent également moins loin, ce qui explique que les clientèles de proximité aient été les plus présentes sur le mois d’août.
Comme depuis le début de saison, Bretagne et Grand Ouest sont les régions les plus représentées, les visiteurs franciliens se positionnant à la troisième place. Concernant les clientèles étrangères, les Britanniques arrivent juste devant les Allemands et les Belges. La fréquentation est plutôt jugée à la baisse pour les Britanniques et Allemands et stable pour les Belges.
A l’instar de l’année 2011, la saison a fait preuve d’un démarrage tardif, vers le 30 juillet, avec un étalement sur la fin du mois d’août.
L’impact des manifestations événementielles ne se dément pas et aura été prépondérant sur le mois de juillet, ce qui a largement amorti la baisse de fréquentation grâce aux succès des fêtes maritimes de Brest et Douarnenez (respectivement 740 000 et 100 000 visiteurs), ainsi que par le festival des Vieilles Charrues (240 000 visiteurs).
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