Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Conseil municipal (1) de vendredi et le dossier de la crêche

Au delà du changement de choix de lieu d'implantation de l'équipement, nous avions dénoncé lors du conseil municipal du 29 mai, la précipitation qui avait alors prévalu à cette décision.

En effet, c'est au cours d'une deuxième commission d'appel d'offre début mai, que nous apprenions que désormais le lieu d'implantation ne serait plus Kergoaler mais Kerjouaneau.

Le 14 mai, en commision, ce nouveau choix était officiellement annoncé.

Le 22 mai cette décision était rendue publique par la presse.

Le 29 mai le Conseil municipal actait cette décsion. Contre notre volonté.

Or quelques Quimperlois ont reçu dans leur boite au lettre un courrier signé du Maire et du Directeur de la Caf, le principal partenaire de ce projet, leur demandant quelques renseignements concernant l'inscription pour leur enfant pour la future crêche...de Kergoaler.

Un courrier d'avril ?

 Non daté du... 20 mai !

Une décision dans la précipitation ?

C'est ce que nous avons redit vendredi soir au Conseil municipal.

Mais cette fois nous en avions la preuve irréfutable !

Le maire a semble-t-il beaucoup apprécié notre intervention. On le comprend !

Conseil municipal (2) et CCAS

Ces derniers jours une polémique est née.

Relative aux désignations des associations au CCAS.

Et notamment en ce qui concerne l'Abri Fraternel.

Vendredi soir, en Conseil municipal, j'ai interpelé le Maire à ce sujet en lui demandant de revenir sur cette désignation qui nous semble être malheureusement plus un choix de proximité poilitique, Mme Witkovsky était une colistière de ce dernier aux municipales, qu'un choix dicté par la compétence de cette association, totalement méconnue à Quimperlé.

Le Maire a reconnu "le flou" qui entoure cette association et nous a annoncé qu'en septembre il prendrait une décision la concernant. De la maintenir ou non au sein du CCAS.

Dont acte.

Les associations évincées apprécieront certainement cette réponse. Les Quimperlois également. 

Pour nous il s'agit soit de légèreté, soit du clientélisme, soit une erreur manifeste d'appréciation.

Voire les trois à la fois. 

Conseil municipal (3) et sénatoriales

Une équipe diverse et plurielle.

C'est ainsi que l'équipe d'A Pennec nous fut présentée pendant les municipales.

Nous n'y avons jamais cru. Et nous n'avions pas tort.

En effet, depuis cette diversité et cette pluralité se conjuguent bien au singulier.

Très centre droit-droite.

Il y eu le choix des adjoints. UMP, Debout la République, Modem et un zest de diversité.

Il y eu le choix des délégués communautaires. Même chose. Et aucune ouverture.

Et puis des désignations. Au CCAS. Le Rotary et son Président. AJE et son Président et l'Abri Fraternel et sa vice-Présidente. Même chose. Leurs préférences politiques sont connues de toutes et tous.

Et vendredi soir on pouvait penser que l'on retrouverait sur la liste des suppléants pour les sénatoriales les colistiers non élus d'A Pennec...Et bien non !

En tête de liste Mme Clauss, Présidente de l'Office de Tourisme... et dont les affinités politiques sont aussi publiques. Même chose.

A Pennec, un homme de gauche. On peut de plus plus en douter. Ce dont on est certain c'est que ses affinités actuelles sont ailleurs.

Je lui ai demandé en Conseil quel serait son vote aux sénatoriales.

"Le secret de l'isoloir" fut sa réponse.

Les quimperlois apprécieront... De ne pas savoir ce que pense leur Maire. Ou plutôt de trop bien le savoir désormais !

Séance plénière du CG : pêche, tourisme, nautisme, agriculture, LGV, Carhaix...

C'était jeudi. Ma première "vraie" séance plénière.

En séances plénières sont discutées des rapports stratégiques pour l'avenir du Département.

C'est à ce moment que l'on discute publiquement des dossiers au fond. Eh oui ces séances sont publiques. Alors il ne faut pas hésiter...

Ces stratégies sont présentées après un long travail de discussion, de concertation avec l'ensemble des partenaires concernés et en commissions compétentes.

Alors que lors des commissions permanentes, nous attribuons les aides qui découlent de ces stratégies.

Pour ma première séance, j'ai été servi, puisque nous avions à notre ordre du jour des dossiers majeurs.

Notre stratégie pêche, présentée par Annick Le Loch, déléguée à la pêche. Une stratégie fruit de plus de deux années d'intense réflexion et qui arrive à un moment clef pour toute une profession. Relayée par Raynald Tanter qui nous a dit sa grande satisfaction que le Département ouvre de vraies perpectives d'avenir.

Stratégie présentée le soir même par Annick Le Loch à l'Assemblée générale de la CCI à laquelle j'ai également tenu à assister puisque l'avenir de la pêche et des ports de pêche était au coeur des discussions.

Et hier avec mes deux collègues et Jacqueline Lazard, maire de Penmarch, nous étions sur les ports de St Guénolé et Guilvinec-Léchiagat, pour mesurer l'ampleur des travaux engagés, et visiter également la criée du Guilvinec.

Le tout nouveau Président de Conseils Portuaire que je suis souhaitait en effet se rendre le plus rapidement possible sur ces deux ports. Prochaine visite Audierne.

Et puis il m' a été donné de présenter au cours de cette séance le nouveau Livre Bleu du nautisme, et le Schéma Départemental du Tourisme, deux dossier sur lesquels je me suis investi depuis mon élection. Deux dossiers portés par le Conseil général depuis plus d'un an.

Et enfin, un rapport sur l'agriculture et ce que l'on appelle "l'eurocompatibilité" des aides du Conseil général.

Tous ces rapports furent adoptés à l'unanimité.

C'est le fruit d'un long travail, d'une méthode aussi, qui consiste tout simplement à associer à l'avenir du Département toutes les forces vives d'un territoire, répondant en cela à la volonté de notre Président.

Egalement au menu la LGV, la défense des services publics, au travers d'un voeu adopté pour la défense de l'hôpital de Carhaix.

Un regret. Que l'opposition n'ai pas souhaité prendre part au vote...

Une séance dense, très dense !

Et dire que l'on évoque ce matin à nouveau la suppression des Départements !

Vivre Quimperlé made in Pennec !

C'était et c'est donc toujours le titre du bulletin d'informations municipales de Quimperlé...

Que j'ai eu le plaisir de recevoir ce matin dans ma boite aux lettres...

Le titre Vivre Quimperlé.

C'est bien la seule chose qu'ils aient conservé. Le titre.

Pour le reste.

Une agence de communication lorientaise a supplanté une quimperloise...

Les associations n'ont plus la voix au chapitre !

Ce qui était à mon sens une richesse de notre magazine d'informations. Pour une municipalité qui se dit si proche des associations !

Mais c'est surtout sur la ligne éditoriale et sur le ton employé qu'il nous faut nous attarder.

En fait de bulletin d'informations municipales, nous voilà en présence d'un bel ouvrage de propagande politique !

La page 5 consacrée à la crêche est un modèle du genre. Une vraie caricature.

Quant au ton. Il peut surprendre... Les non initiés.

En fait pour ceux qui connaissent vraiment A Pennec, il n'y a aucune surprise.

Le Alain Pennec de l'opposition n'a tout simplement pas changé en devenant maire.

Le ton est toujours aussi cassant, en donneur de leçons et polémiste. 

Peu respectueux de notre opposition, qu'il aimerait voir docile et qui à défaut ne peut être évidemment que politicienne.

Disons les choses simplement. Ce sera le leitmotiv pour ces six prochaines années.

Nous sommes évidemment des politiciens quant lui est un homme de dialogue, d'écoute et  de concertation. C'est si simple.

Alors l'homme qui voulait rassembler les quimperlois...déjà un souvenir...

Cap vers les îles...

Ils ont largué les amarres...

Près de 2000 naviguants, sur les rêves d'Océans.

Après deux jours de festivités.

Un festival livres et mers.

Qui a connu le succès populaire escompté et mérité.

Samedi, c'était rive gauche...

Inauguration du Festival de Doëlan, du Pays de Quimperlé. Du Finistère, de Bretagne.

Rêves d'Océans donc.

Un moment simple, de bonheur. De retrouvailles également.

Allez l'année prochaine cap vers Groix.

A la découverte de nouveaux horizons.

D'ici et de là-bas...des Andes à Quimperlé. Chavez

« L’oeuvre de Gérardo CHAVEZ est une synthèse visionnaire de l’universalité de la peinture. Elle nous relie dans le temps comme dans l’espace, elle nous vient du passé et tend vers l’avenir. C’est un isthme, un pont jeté entre les civilisations, un pont par dessus la diversité de la création. Sur ses toiles, - immenses comme des cathédrales -, fuse son intuition créatrice, fondant la vision symbolique d’une humanité meilleure et plus éclairée. Impressionnante oeuvre qui coule de la cordillère Andine et que l’âme Inca habite encore, puissamment. Gérardo CHAVEZ oeuvre en silence à la réhabilitation; il répare l’injustice des siècles génocidiques des colonisations. »   Maurice Simon

L'exposition reconquête est à découvrir Chapelle des Ursulines à Quimperlé.

42 ans après la naissance de son fils ici en Finistère.

Ce dernier nous fait l'immense bonheur et honneur de nous livrer cette superbe épopée. Terreuse. Que j'ai pu découvrir vendredi.

A explorer jusqu'au 28 septembre 

Agricultures de demain en Finistère

C'était mercredi.

Réunion de travail avec la Chambre d'Agriculture.

Pour examiner point par point la convention qui nous lie.

Le Conseil général verse en effet par an plus de 500 000 euros au "Groupe Chambre".

Cette réunion avait lieu chez André Sergent à Beuzec Cap-Sizun.

En présence notamment de Jacques Jaouen, Président de la Chambre et de mon collègue Yvon Le Bris qui m'épaule sur les questions agricoles.

Ce dernier à un élevage porc-bovins lait. Et des cultures pour l'alimentation animale.

Un GAEC de sept personnes qui a connu de multiples restructurations.

Ce dernier vient de faire en particulier un investissement de près de 1 millions d'euros pour des ateliers porcins "dernier cri".

Au menu en particulier le bien être animal des truies. Les techniques de traitement des effluents, de retraitement de l'air, de l'eau.

Des principes constructifs novateurs et qui se veulent "développement durable".

Vraiment un après-midi enrichissant et plein d'enseignement.

Pour mieux comprendre ce qu'est l'agriculture finistèrienne de demain. Au moins l'un de ces visages.

Les immortels prennent de la hauteur !

(Cette déclaration a été votée à l'unanimité par les membres de l'Académie française dans sa séance du 12 juin 2008).

"Depuis plus de cinq siècles, la langue française a forgé la France. Par un juste retour, notre Constitution a, dans son article 2, reconnu cette évidence : « La langue de la République est le français ».

Or, le 22 mai dernier, les députés ont voté un texte dont les conséquences portent atteinte à l’identité nationale. Ils ont souhaité que soit ajoutée dans la Constitution, à l’article 1er, dont la première phrase commence par les mots : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale », une phrase terminale : « Les langues régionales appartiennent à son patrimoine ».

Les langues régionales appartiennent à notre patrimoine culturel et social. Qui en doute ? Elles expriment des réalités et des sensibilités qui participent à la richesse de notre Nation. Mais pourquoi cette apparition soudaine dans la Constitution ?

Le droit ne décrit pas, il engage. Surtout lorsqu’il s’agit du droit des droits, la Constitution.

Au surplus, il nous paraît que placer les langues régionales de France avant la langue de la République est un défi à la simple logique, un déni de la République, une confusion du principe constitutif de la Nation et de l’objet d'une politique.

Les conséquences du texte voté par l'Assemblée sont graves. Elles mettent en cause, notamment, l’accès égal de tous à l'Administration et à la Justice. L'Académie française, qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement, en appelle à la Représentation nationale. Elle demande le retrait de ce texte dont les excellentes intentions peuvent et doivent s'exprimer ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans la Constitution".

Pourquoi en sommes nous là ?

Parce que la France fait malheureusement partie des quatre pays de l'Union Européenne qui n'ont pas encore ratifié la charte des langues régionales et minoritaires de 1992 : la Belgique, la France, la Grèce et le Portugal.

Il est pourtant temps que nous comprenions collectivement que cette reconnnaissance n'est en rien une menace ni pour notre langue, ni pour notre nation.

Ce débat est totalement dépassé. Surrané.

C'est au contraire une chance pour notre Pays, une merveilleuse richesse, que de pouvoir vivre pleinement ces langues régionales et minoritaires, de pouvoir les vivre, les faire vivre, les reconnaître comme sources de diversités.

La France se grandirait à les promouvoir. Au lieu de les laisser mourir à petit feu.

C'est l'histoire, l'identité de la France qui se meure au contraire.

 

 

 

Histoires de Manoir

Celui de Kernault.

C'était vendredi.

Vernissage de l'exposition Histoires de Manoir.

J'ai beaucoup aimé et il me faudra y retourner.

Pour apprécier pleinement ce voyage entre modernité et tradition.

Entre tradition orale de nos langues bretonne et française.

Entre les histoires de ces familles qui ont habité ces lieux et les histoires du monde en évolution.

Kernault au coeur de son territoire et de son histoire.

Cela devrait pleinement nous inspirer pour l'avenir de ce site, étape d'un parcours sur les chemins du Finistère.