Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Cantonales : L’action sociale est la première compétence du Conseil général (3)

Le Conseil général soutien les services communaux ou intercommunaux en direction de la petite enfance…

Les crèches de Clohars-Carnoët et de Quimperlé sont soutenues dans leur fonctionnement. A Clohars-Carnoët la construction d’une nouvelle crèche a bénéficié de 30 500 euros en 2002. Les assistantes maternelles et le Réseau Assistante Maternelle créé sous ma présidence à la Cocopaq également.

J’ai également veillé à ce que le futur centre de loisirs de Kermec à Tréméven permettent de recevoir dans d’excellentes conditions le RAM, ses salariés, mais aussi les assistantes maternelles, les enfants, les parents et qu’un lieu d’écoute enfants /parents et un « jardin d’enfants » pour les 2-4 ans soient également créés. Ces projets sont soutenus par le Conseil général.

Malgré la présence forte des assistantes maternelles, le territoire demeure en tension. Il manque globalement des places d’accueil en structure. C’est pourquoi la Ville de Quimperlé s’est engagée à construire une nouvelle structure d’accueil pour la petite enfance. Ce projet sera naturellement soutenu par le Conseil général.

L’accueil de la petite enfance est une condition essentielle de l’accès au travail, en particulier pour les familles monoparentales. Alors que l’Education nationale scolarise de moins en moins les enfants avant 3 ans, la création de places, la diversité des modes de garde, les horaires adaptés aux besoins des familles sont des réponses à apporter. Le département soutient les initiatives des communes ou intercommunalités.

…les initiatives communales ou intercommunales en faveur de la jeunesse. En tant que Président de la Cocopaq, j’ai œuvré au renforcement des moyens humains et financiers du Point Information Jeunesse et ceux de la Mission Locale. J’ai en particulier contribué à ce que le Point Information Jeunesse puisse se saisir de la question des préventions des conduites à risque sur notre territoire. Je l’ai fait en partenariat étroit avec le Conseil général. Et celui-ci accompagne désormais financièrement et humainement le travail engagé au travers d’une convention de partenariat unique dans le département. Je poursuivrai mes efforts en ce sens.

Cantonales : Le développement économique et l’emploi : ma priorité

Le Conseil Général a tout de suite répondu présent aux difficultés que le bassin d’emploi a connu, suite aux restructurations de trois entreprises importantes du territoire : Volaven, Nestlé et PDM.

Sur proposition de Louis Le Pensec un comité de pilotage a été créé. Une convention territoriale de dynamisation économique du Pays de Quimperlé a été signée entre la Cocopaq, le Conseil Général, le Conseil Régional et l’Etat.

L’accompagnement des personnes licenciées et en recherche de travail, la coordination des aides publiques et privées aux entreprises créatrices d’emplois sont ses missions premières. Ce Comité permet à tous les acteurs du champ économique de se retrouver et de partager une stratégie commune de développement pour notre territoire. Ce travail de fond est animé par une chargée de mission employée par la Cocopaq. Le financement du poste étant assuré par les partenaires, dont le Conseil Général.

Pendant toute cette période, je me suis tenu à l’écoute des partenaires sociaux, suis intervenu à de multiples reprises auprès de l’Etat pour que ces entreprises ne se désengagent pas de notre territoire. Je me suis enfin fortement investi afin d’obtenir notamment de la part du Gouvernement que la Ville de Quimperlé soit réintégrée dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises alors qu’elle en avait été exclue. Cela est aujourd’hui fait et peut contribuer à ce que des entreprises choisissent de s’installer sur notre territoire.

Ainsi, ont été réalisées ces quatre dernières années les zones de développement économique de Kerfleury, de la Villeneuve-Braouic à Quimperlé. Une pépinière d’entreprise a également été créée à Mellac. Ce n’est pas moins de 4.5 millions d’euros qui ont été investis pour créer les emplois de demain. Autant d’éléments favorables à la création et au développement des PME artisanales et industrielles.

Cantonales : Le développement économique et l’emploi : ma priorité. (2)

Le développement économique de notre territoire se fera aussi grâce au progrès des technologies. Le Conseil général s’est engagé à compléter la couverture en haut débit du Finistère, pour desservir à court terme tout le département avec un débit de 2 mégabits par seconde. La Cocopaq s’est aussi engagée dans un programme de desserte de l’ensemble des zones communautaires.

A l’agriculture. N’oublions surtout pas le formidable potentiel de notre territoire en agro-alimentaire. C’est pourquoi les exploitants agricoles sont accompagnés par l’attribution de subventions. Ainsi, sont soutenus les jeunes dans leur formation et installation, les CUMA dans leur fonctionnement, les exploitations dans leurs mises aux normes. J’ai été constamment à l’écoute de la profession agricole ces dernières années, lorsque nous avons élaboré notre Programme Local de l’Habitat et Schéma de COhérence Territorial, convaincu que la consommation effrénée de foncier à urbaniser pouvait constituer une atteinte majeure à la pérennité économique des exploitations et donc de toute la filière agro-alimentaire. Je poursuivrai ce dialogue fructueux.

A la pêche. Le Conseil général est un partenaire financier indispensable pour la réalisation des travaux structurants dans les deux ports du Canton. Citons l’installation de ponton au Pouldu, les réfections de quais et de cales à Doëlan (309 750 euros en 2002), l’aménagement d’un local multifonction sur le port de Doëlan. Des aides à la modernisation des bateaux sont également attribuées. Ces actions peuvent, malgré la nouvelle crise que connaît la pêche, contribuer au maintien de l’activité.

Au tourisme : le nautisme, la plaisance, la randonnée, notre patrimoine, sont également des moteurs essentiels du développement économique. A nous de mieux valoriser tous ces atouts. Le manoir de Kernault, l’Abbaye St Maurice, la Maison Marie Henry, les trésors patrimoniaux de Quimperlé, mais aussi notre patrimoine naturel. Citons la Laïta et Natura 2000. Une façade maritime exceptionnelle car préservée, des rivières. Avec les cinq municipalités, les deux offices de tourisme de Clohars et Quimperlé, avec les associations de randonnée, de valorisation de nos patrimoines naturels et bâtis et de protection de l’environnement, avec les professionnels du tourisme, hôtels, propriétaires de campings, chambres d’hôtes, il nous faut ensemble construire une stratégie concertée de promotion de notre territoire. Je m’y engage.

Programme des cantonales

Je l'ai dévoilé hier à la presse. Aussi, à partir d'aujourd'hui, je mettrai en ligne chaque jour quelques notes relatives à mes engagements contenus dans ce programme pour les élections cantonales du 9 mars.

Alors, cela commence toujours par un édito.

Pour la première fois à 37 ans, je me présente sur « mon propre nom » à une élection. Ma candidature se veut de renouvellement et d’expérience. J’ai en effet acquis de 1997 à 2002, auprès de Louis Le Pensec, une expérience professionnelle qui s’avère essentielle à l’élu local que je suis depuis 2001.

Au cabinet du Ministre de l’agriculture et de la pêche, j’ai découvert les rouages de l’appareil gouvernemental et de l’administration d’Etat.

Avant de connaitre le Sénat et le travail du législateur. Tout en découvrant auprès de lui le fonctionnement du Conseil général.

Aussi, ce fut un bonheur et un immense privilège pour moi d’avoir pu travailler à ses côtés. J’en en ai tiré des enseignements forts et une détermination à agir au quotidien pour nous toutes et tous. Et une certitude : un élu local se doit de porter autant d’intérêt et d’attention à une situation individuelle et personnelle qu’à un dossier lourd et structurant pour l’avenir de tout un territoire.

C’est cela qui m’a guidé ces dernières années, depuis que je suis devenu moi-même élu. Premier adjoint au maire de Quimperlé en 2001, puis Président de la Cocopaq depuis 2002, je me suis ainsi efforcé avec la Région, le Conseil général, les partenaires sociaux, les associations, de conforter la dynamique du Pays de Quimperlé qui est à un tournant majeur de son histoire économique, démographique, sociale.

Aujourd’hui, fort de cette première expérience, je souhaite poursuivre cette action d’élu local et ressens le besoin d’aller à votre rencontre. Besoin de légitimité aussi, que seul peut donner le vote des électeurs. C’est pourquoi je suis aujourd’hui candidat aux cantonales. Pour succéder à Louis Le Pensec qui vous le savez a choisi de ne pas se représenter.

Etre Conseiller général me permettra d’agir au quotidien pour toutes et tous et d’œuvrer pour l’avenir de notre territoire.

En effet, face à un Etat qui se désengage jour après jour, le Conseil général est solidaire envers les personnes et nos territoires. Il est aussi porteur de progrès et d’avancées sociales. Il agit en faveur des familles, de l’enfance, des personnes âgées et handicapées. Mais l’économie, l’emploi, l’insertion, le logement social, les transports publics ou scolaires, nos collèges sont également ses missions premières.

Le Finistère est une terre de développement durable, un département dynamique et solidaire.

Avec Anne Maréchal, ma remplaçante, je m’engage à œuvrer pour cela. Pour un développement durable et solidaire des cinq communes du canton, du Pays de Quimperlé et de tout le département.

Le SAGE : Grâce aussi à la COCOPAQ

"Je pense que la Cocopaq a toute son utilité et est parfaitement pertinente dans certains domaines de cohérence territoriale et de solidarité.

Mais Monsieur Le Bras s’accroche à une vision passéiste qui l’arrange et veut avoir raison toujours sur tout.

Pour revenir au fond de ma position. Je n’ai pas parlé de la Cocopaq à propos des risques d’inondation, parce qu’il me semble que ce qui se passe dans les communes morbihannaises du bassin de nos rivières n’est pas de sa stricte compétence.

La Cocopaq dans le regroupement des 16 communes, ne peut pas être le cadre approprié pour toutes les questions. N’importe qui de bonne foi peut le comprendre. Je connais aussi la géographie du bassin-versant de l’Isole et de l’Ellé qui remonte jusqu’aux Côtes-d’Armor".

Ces quelques mots sont ceux d'Alain Pennec, il y a quelques jours déjà...

J'ai attendu que le SAGE soit approuvé pour à mon tour m'exprimer à ce sujet et dire tout simplement le sentiment du Président de la Cocopaq.

C'est chose faîte. Aujourd'hui. Et à l'unanimité !

Non pas pour relancer une vaine polémique, j'ai bien d'autres choses à faire, mais pour mettre comme on dit les points sur les i.

Car n'en déplaise à l'Intéressé, le SAGE est bien porté par la Cocopaq. Et sans elle, je crains que nous aurions été bien en peine de trouver une autre collectivité porteuse.

Par la Cocopaq. En effet. Et autant dire les choses. Si Quimperlé était restée une commune isolée nous en serions aujourd'hui au point mort sur toutes ces questions.

Car comment en appeler à la solidarité des communes situées en amont et en aval de Quimperlé, et qui ne sont pas directement concernées par les inondations en particulier, si Quimperlé était demeurée seule, en dehors de toute construction d'aménagement du territoire.

Oui il aura fallu cinq longues années pour en arriver à un consensus partagé sur toutes ces questions. Entre les élus, les industriels, les exploitants agricoles, les associations environnementales, les associations de pêcheurs, les associations sportives et de loisirs...Mais était-il possible de faire plus vite. Assurément non.

Un consensus sur les actions à mener pour lutter contre les inondations, mais aussi contre les risques d'étiage. Pour préserver la qualité de l'eau et les zones humides.

Pour préserver notre ville, ses habitants, son économie.

Et ce travail, long et patient on le doit en majeure partie au Maire de Quimperlé, Daniel Le Bras, Président de la Commission Locale de l'Eau.

Alors oui n'en déplaise à Alain Pennec. Sans la Cocopaq et sa cohésion territoriale, 13 communes concernées, sans Daniel Le Bras, nous en serions au même point qu'en 2001...

Quimperlé sans la Cocopaq ne pouvait rien entreprendre sur cette question comme sur bien d'autres d'ailleurs.

Alors oui M Pennec "la Cocopaq a toute son utilité et est parfaitement pertinente dans certains domaines de cohérence territoriale et de solidarité". Vous avez mille fois raison.

Mais la gestion de l'eau fait à n'en pas douter partie de ces domaines de cohérence territoriale et de solidarité.

SAGE Ellé, Isole, Laïta, Programme Cycleau, Programme Bretagne Eau Pure, Programme de bassin versant conchylicole Aven Bèlon, Contrat de restauration et d'entretien des rivières...ne sont-ils pas tous des projets portés par la Cocopaq ?

Il n'y a qu'un candidat aux municipales pour ne pas voir cela...

Un candidat qui pense certainement que la polémique est porteuse d'intérêt.

Rêves d'océans "Larguez les amares"

C'était vendredi soir.

A la maison des associations de St Jacques à Clohars-Carnoët.

L'Assemblée générale de l'association Rêves d'Océans, qui organise depuis 2005 le festival du livre jeunesse sur le port de Doëlan, en partenariat avec la Cocopaq et en particulier le réseau des bibliothèques, le Conseil Général et Régional, la commune de Clohars.

Un festival sur deux jours qui a compté près de 1500 entrées en 2007. Une belle réussite malgré des conditions climatiques dantesques !

Un festival qui est le point d'orgue d'un travail effectué toute l'année auprès des écoles de la Cocopaq par le Peu Importe Association et qui donne lieu à la publication d'un ouvrage fait par les enfants.

Cette année ils seront au moins 725, 25 classes dans plus de 13 écoles à s'y investir ! Pour un voyage de Robinson.

Quant au Réseau des bibliothèques de la Cocopaq, il organisera en amont du festival des rencontres avec les auteurs/illustrateurs et le public scolaire en partenariat avec l'Education nationale.

En participant à cette Assemblée générale, j'ai voulu ainsi montrer mon attachement à cette aventure humaine et collective, à ce travail entre partenaires d'une grande richesse.

La Cocopaq par son soutien humain et financier entend ainsi promouvoir le livre et la lecture auprès du plus grand nombre.

Et Rêves d'Océans a démontré ces dernières années sa capacité à créer un évènement culturel cohérent et fédérateur sur notre territoire, ouvert et accessible à tous et qui mérite vraiment de s'inscrire durablement dans le paysage culturel du Pays de Quimperlé.

Vraiment bravo !

Alors rendez-vous les 21 et 22 juin prochains sur les rives de Doëlan.

Développement durable et solidaire

Vendredi matin, à Poullan sur mer, j'ai répondu à l'invitation des Maisons Familiales et Rurales du Finistère.

En effet, depuis quelques mois la Cocopaq et les MFR 29 ont initié un partenariat avec pour objectif de promouvoir une plateforme pédagogique à Arzano au CIAL, consacrée au développement durable.

Au menu de cette matinée, le développement durable et l'agenda 21 des MFR 29.

Je suis ainsi intervenu sur la thématique "Développement durable et Territoire" en présentant le Schéma de COhérence Territorial arrêté la veille en Conseil communautaire.

Yvette Duval a évoqué la prise en compte du développement durable par les entreprises de notre département.

Enfin, Jean-Claude Pierre est intervenu sur l'Eco citoyenneté.

Reprenant l'expression d'Edgar Morin "la Terre Matrie", ce dernier nous a rappelé nos devoirs de citoyens, notre ardente obligation à ne pas nous laisser gagner par l'Indifférence et la Résignation, par cette pollution de l'esprit qui pourrait nous laisser croire que le Progrès est toujours source de développement durable.

Un développement durable qui se doit d'être solidaire, qui doit se conjuguer avec la participation citoyenne au choix de société.

Une participation citoyenne qui doit marquer le retour au Politique, à la volonté de s'engager dans la vie de la cité, pour redonner ainsi un sens vrai à l'engagement.

Citoyen dans sa cité, citoyen du monde, solidaire dans le temps avec les générations futures, solidaire avec l'ensemble du vivant.

Un développement durable et solidaire qui doit nous inviter à rompre, à un renversement culturel, à en finir avec la logique des trentes glorieuses et du Progrés linéaire qui serait bénéfique à nous tous.

Jean-Claude Pierre aurait pu nous parler de partage des richesses, de redistribution de celles-ci et de rupture avec le libéralisme financier destructeur d'humanité.

Pour ceux qui hésiteraient encore à s'engager !

PLH approuvé, SCOT arrêté

C'était hier soir.

Soir de conseil communautaire.

A Querrien.

A l'ordre du jour, l'approbation de notre Programme Local de l'Habitat. Voté à l'unanimité moins une abstention.

Et puis surtout notre Schéma de COhérence Territoriale, notre projet d'Aménagement et de développement durable et solidaire de notre territoire pour les 20 prochaines années.

Développement économique, croissance démographique et impact sur l'habitat, nouvelles formes d'habitat et mixité sociale, diminution drastique de la consommation du foncier, préservation et pérennité de l'agriculture et de toute la filière agro-alimentaire, protection et préservation de notre littoral, valorisation des paysages, nécessité d'un service de transport adapté, maîtrise des énergies et développement des énergies renouvelables, protection de la ressource en eau, tourisme de caractère, coopération avec les territoires voisins...

Tout ceci devant se traduire en options d'aménagement et d'urbanisme opposables aux documents d'urbanismes locaux, POS, carte communale, PLU.

Près de trois années de travail.

Arrêté à la quasi-unanimité. Une seule abstention. La même que pour le PLH...

Un vrai moment de bonheur pour moi et pour tous ceux qui se sont fortement investis dans ce projet.

Pour en savoir plus sur tout ce travail :

http://www.cocopaq.com

Réunions publiques

Il faut bien se lancer.

Mes premières réunions publiques... en tant que candidat.

La première ce sera mercredi. Le 20 février à Tréméven à 20H30. Salle de la Mairie.

Je sais "ya pas idée" comme dirait l'autre. Je me suis aperçu ce soir que c'était... soir de match. De Champion's League qui plus est. Lyon-Manchester.

Pour un amoureux de football, j'ai tout faux. Vous me direz il y a un match retour !

Je demande donc aux Trémévénoises de venir nombreuses. Et aux hommes qui n'aiment pas le foot de venir... aussi nombreux... engager avec Anne et Moi la discussion et le dialogue.

Et d'ailleurs en guise d'échauffement je ferai toute l'après-midi du porte à porte dans les quartiers de Tréméven.

Puis le lendemain. Jeudi 21 février à Clohars-Carnoët à 20H30. Salle des fêtes. Avant le marché de samedi.

Et le 26 février à Baye à 20H30. Salle des Associations. Avec également en guise d'échauffement le sport de saison...le porte à porte, dans les quartiers bayois.

Candidature officielle aux cantonales

C'est fait.

Le dossier est déposé en Préfecture. Ce matin.

La campagne officielle va donc pouvoir s'engager.

Une campagne cantonale, sur cinq communes.

Baye, Clohars-Carnoët, Mellac, Tréméven, Quimperlé.

Mais c'est aussi, une campagne départementale, à forts enjeux.

Les élections cantonales concernent cette année 26 cantons sur les 54 que compte le Département.

La majorité actuelle détient actuellement 11 de ces 26 cantons. Les 15 autres cantons renouvelables sont détenus par l'opposition.

Aujourd'hui, "le rapport de force" au Conseil général est de 35 élus dans la majorité de Pierre Maille et 19 dans l'opposition.

En d'autres termes, il suffit à l'actuelle majorité de l'emporter dans 4 cantons pour demeurer majoritaire.

Donc, l'enjeu n'est pas à priori de conserver la majorité mais de la rencforcer. Le plus fortement possible pour pouvoir la conserver dans 3 ans et ainsi inscrire dans la durée l'action engagée de développement durable et solidaire de notre département.

Au delà de cette arythmétique politique, il s'agit pour tous les candidats de porter un projet pour le département et non 26 projets cantonaux.

Nos politiques sont départementales et non cantonales.

Le Conseil général est ainsi devenu depuis 1998 une collectivité de projets et non un guichet ouvert.

Politique de guichet, celle en fait pratiquée par les prédécesseurs sans aucune cohérence, si ce n'est le clientélisme politique.

Cela n'empêche que le Conseiller général se doit d'être attentif aux spécificités du canton, d'être à l'écoute des habitants, des associations et élus locaux afin de porter les projets et dossiers devant l'Assemblée départementale. Il se doit en d'autres termes d'être un élu de proximité ayant une vision globale des enjeux départementaux.

Porteur d'une volonté départementale, soucieux des situations locales. Tel est à mon sens le rôle d'un Conseiller général. C'est ce à quoi je souhaite m'employer.

Si vous m'accordez votre confiance.