Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Mobil'Emploi : l'insertion au quotidien

Mardi, au Conseil général, j'ai participé à une réunion consacrée à l'insertion des demandeurs d'emploi.

Et au travail engagé à cette fin par l'Association Mobil'Emploi.

Cette association propose depuis 2005 (auparavant, cette activité était sur notre territoire du ressort d'IDES) aux demandeurs d'emploi relevant des minima sociaux ou des personnes en difficulté un système de transport individualisé destiné à pallier les carences de l'offre de transport collectif sur certains secteurs géographiques ou à certains horaires dits atypiques.

Il s'agit donc d'une aide à la mobilité limitée dans le temps, deux mois, pour faciliter les démarches liées à la recherche d'emploi.

En 2007, sur le territoire de la Cornouaille ce sont près de 600 personnes qui ont ainsi bénéficié de ce service au travers de l'utilisation de navettes, voitures ou deux roues.

Au Pays de Quimperlé ce sont 71 personnes, soit près de 13% de l'activité de l'association.

Au cours de cette réunion, où il était question de la participation financière des intercommunalités, j'ai plaidé pour que l'ensemble des communautés de communes du Pays de Cornouaille s'engage. Elles sont toutes concernées.

Malheureusement, toutes n'étaient pas représentées.

Je me suis engagé avec Maryvonne Blondin, Vice-Présidente du Conseil général et Présidente du Comité de Pays de lutte contre les Exclusions à sensibiliser mes collègues du Pays de Cornouaille.

C'était l'une des volontés de la commission action sociale de la Cocopaq qui a étudié la demande de participation financière de Mobil'Emploi. Que toutes les intercommuanlités s'associent au dispositif.

Peut-être réussirons-nous en effet comme pour le CFA de Cuzon à agir de concert.

Nous le savons tous : la mobilité est essentielle à ceux qui recherchent un emploi. Mobil Emploi peut y contribuer.

Les Communautés également. La Cocopaq y prendra certainement toute sa part.

L'insertion par le développement économique étant de sa compétence. D'où son soutien à IDES, aux Jardins de Kerbellec.

Chevalier Abd al Malik

Le rappeur Abd al Malik a été fait chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Et alors ?

Et bien pour la première fois un rappeur est ainsi honoré.

"Ma génération" aurait certainement apprécié que Mc Solar accède à une telle reconnaisance tant ses textes sont aussi porteurs de sens. Mais sait-on jamais.

Ce dernier s'est dit "extrêmement honoré. Je viens d'un quartier difficile, je suis noir, musulman, je fais du rap et j'aime profondément mon pays, la France".

"La force d'un pays se détermine également par son rayonnement culturel, qui peut donner de l'espoir et créer du lien. N'ayons plus peur. C'est important d'aller les uns vers les autres", a-t-il poursuivi.

"Symboliquement, ce qui se passe aujourd'hui me fait encore plus aimer mon pays. Un jour, ma mère m'a dit: Aime la France et la France t'aimera en retour. Je n'ai jamais oublié ça. Vive la France!", a conclu Abd al Malik.

Abd al Malik, 32 ans, et a été révélé au grand public l'an passé grâce à son deuxième album solo, "Gibraltar", qui, dans les textes, prône le dialogue, la tolérance et le "vivre ensemble" et, dans la musique, mêle rap, slam, jazz et chanson française.

Ce disque lui a valu de remporter le Prix Constantin 2006, une Victoire de la musique et un grand prix de l'Académie Charles-Cros.

Le jeune homme est également membre du collectif de hip hop Beni Snassen, qui vient de sortir l'album "Spleen et idéal" et se fait le chantre d'un "rap conscient".

Donc à découvrir. A méditer. A partager.

Logement d'urgence : il y a urgence

C'était ce soir.

La création de notre CIAS.

Comprenez le Centre Intercommunal d'Action Sociale.

A ne pas confondre avec nos CCAS communaux.

Il n'a d'ailleurs qu'une seule et unique compétence. Mais elle est majeure. La création et gestion des logements d'urgence.

Et nous en manquons cruellement sur notre territoire. Deux gérés par la Cocopaq, un à Quimperlé, un à Arzano. Un par Emmaus, un par St Vincent de Paul, un par le CCAS de Moëlan et enfin des logements pour les routards à Quimperlé.

Pas de quoi répondre à toutes les demandes.

Rien que pour ceux gérés par la Cocopaq. 38 demandes en 2007 pour 10 solutions de logement proposées.

Notre nouveau Programme Local de l'Habitat (2008-2014) prévoit, en application de la loi Dalo, la création de 16 nouvelles places, soit l'équivalent de 5 à 8 logements nouveaux, justement répartis sur l'ensemble de notre territoire.

Ce soir les quinze membres du CIAS ont répondu présent. Les 8 élus et les personnalités désignées, membres d'associations familiales, caritatives, d'insertion et de lutte contre les exclusions, représentants des handicapés.

Preuve que la mobilisation est de mise.

Deux nouveaux logements sont prévus au budget de l'année 2008.

Cet objectif nous devons absolument l'atteindre.

Car il y a urgence.

Ensemble nous avons changé Quimperlé : Poursuivons ensemble

Nous poursuivons cette semaine nos rencontres afin de vous présenter notre bilan et recueillir vos propositions.

- QUARTIER OUEST : mardi 29 janvier à 20h30 à la salle du Mille Club, rue de Kerjouanneau

- QUARTIER NORD : mercredi 30 janvier à 20h30 au Bar Le Wendylan, rue de Quimper

Ce sont des moments particulièrement importants. Ils nous permettent en effet une nouvelle fois de dialoguer, d'échanger, de construire ensemble le Quimperlé de demain.

Nos deux premières rencontres ont permis cela. De prendre en compte certaines suggestions. De mieux comprendre vos attentes.

Venez nombreuses et nombreux. Participez ainsi activement à construire le Quimperlé de demain.

Ensemble, continuons à faire vivre Quimperlé.

Marché de Clohars

Campagne de terrain.

De marché plus précisément.

Le premier de cette campagne des cantonales.

Ce matin à Clohars.

Première impression.

Il faisait bien frisquet et peu de monde. Mais un accueil chaleureux de la part de ceux qui étaient là.

Bon, un premier tour de chauffe.

De Mellac à Davos en passant par Nouméa

Historique.

C'était ce matin. L'inauguration de la Mairie de Mellac.

Par Michel Rocard.

30 ans plus tard ce dernier revenait en effet sur les terres du Grand Louis.

Une inauguration pleine d'émotions, marquée par les souvenirs des luttes menées par ces deux compagnons de route.

La Nouvelle Calédonie au coeur.

Des souvenirs mais aussi une vision très claire de notre présent et de notre avenir.

Au coeur de cette nouvelle mairie, symbole de la laïcité Républicaine, de la tolérance, de la proximité et de la citoyenneté au quotidien, Michel Rocard nous a dressé un tableau sans complaisance de notre société mondialisée.

De ses travers, de ses dérives. D'une étonnante actualité au moment où on nous apprend ce scandale financier de la Société Générale.

Où le capitalisme financier assouvit les appétits personnels. Quand la société se morfond dans la régression, et provoque la précarisation des plus fragiles d'entre-nous. Quand des pays, des continents sont à la dérive quand d'autres connaissent des krachs boursiers.

Un discours sans entrave, sans complaisance. Une ode à la social-démocratie. A la société de redistribution et de régulation.

Nous étions bien à Mellac, mais c'est du monde dont il était question.

Le plus bel hommage qui pouvait être rendu à celui qui a imaginé, façonné le Mellac d'aujourd'hui. A ceux qui l'ont accompagnés des décennies durant.

C'était une belle inauguration. Un moment rare.

La croissance selon Jacques Attali

La commission présidée par Jacques Attali a rendu ce mercredi au président Nicolas Sarkozy son rapport sur "la libération de la croissance" française.

Il compte 314 propositions qui visent à "changer la France".

L'une d'entre-elle fait d'ores et déjà débat à quelques semaines d'élections cantonales. La supression des Conseils généraux dans dix ans.

Difficile tout d'abord de voir un lien de cause à effet entre la suppression du Conseil général et la croissance économique.

Difficile d'envisager par ailleurs la suppression du Conseil général sans se poser la question de savoir qui prendrait le relai des compétences assumées par les Conseils généraux.

Pas l'Etat évidemment qui vient de transférer massivement au profit des Conseils généraux et Régions des compétences qu'ils assumaient auparavant. Gestion de l'APA, du RMI, des routes, des ports, des "aides à la pierre"...

Pas au profit des Régions, ni au profit des communes.

L'intercommunalité alors. Certes l'intercommunalité progresse. (voir note du 19 janvier). Mais elle est très disparate dans notre Pays et seules les Métropoles, Communautés urbaines et quelques très grandes Communautés d'agglomérations pourraient envisager sèrieusement des transferts réels et massifs de compétences, même si les transferts de compétences, délégations de compétences ou conventions de partenariats sont d'ores et déjà au coeur des relations entre Conseils généraux et intercommunalité.

Rien que pour la Cocopaq. Citons la délégation des transports scolaires, les préventions des conduites à risques chez les 12-18ans...

Bien sûr on ne peut s'exonérer dans notre Pays d'un débat sur notre organisation territoriale et sur les compétences et actions des différents niveaux d'administration.

Mais proposer une suppression sans autre forme de réflexion, c'est avoir une vision bien trop restrictive du nécessaire débat.

Quoiqu'il en soit, s'il y a bien quelque chose qui devrait évoluer et vite c'est la manière de désigner les Conseillers généraux. Le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Il ne repose sur aucune assise de vie.

Oui en l'espèce l'intercommunalité est en train de tout changer.

Pour ma part la circonscription départementale me parrait être la circonscription électorale qui aurait le plus de sens.

A des politiques départementales, des élus départementaux, élus sur des listes départementales. Comme pour la Région.

Si je suis élu Conseiller général, je plaiderai en ce sens.

Pour la disparition des cantons et des Conseillers généraux au profit de conseillers départementaux.

Mais je sais que tout cela fait débat et fera débat.

Un hôpital en reconstruction

Mis en service en 1977, Kerglanchard n'offre plus des conditions d'accueils adaptées aux patients et des conditions de travail satisfaisantes pour les personnels.

Hébergement en chambres de 2 voire 3 lits. Absence de sanitaire dans celles-ci. Conditions de sécurité pour les patients insatisfaisantes.

D'où le chantier de restructuration complète engagé il y a deux semaines. Des travaux qui devraient dûrer au total deux années au moins.

Pour que toutes les chambres soient équipées de salles de bains complètes, qu'elles soient accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des chambres individuelles pour la plupart d'entre-elles.

Pour un coût total d'opération de près de 6 millions d'euros.

Pour le respect des personnes en souffrance psychologique. Pour des personnels qui doivent travailler en sérénité et sécurité.

Autre bonne nouvelle. Le permis pour Bois-Joly a été signé hier.

Là encore une restructuration majeure. 255 lits. La première tranche de 86 lits va ainsi et enfin pouvoir s'engager.

Oui l'hôpital de Quimperlé est bien en restructuration.

De l'Europe au Pays de Quimperlé

C'était ce matin.

Notre dernière cérémonie des voeux pour 2008.

Celle de la section du Parti Socialiste de Quimperlé.

Une cérémonie à laquelle était invité Bernard Poignant, Député européen et candidat aux municipales à Quimper.

Ce dernier nous a dit dans un contexte de ratification du Traité de Lisbonne, toute l'importance de l'Europe.

Celle qui a permis la paix au cours de ses élargissements successifs et a peu à peu effacé les traces de la guerre 39-45. Jusqu'à l'écroulement du mur de Berlin et l'adhésion de Pays du bloc de l'est.

Celle qui doit permettre à tous les peuples du continent de connaître enfin la démocratie.

Celle qui doit permettre la croissance économique durable en proposant un modèle de développement qui lie l'économique au social et à l'environnemental.

Celle qui doit s'attacher pour cela à la force des services publics, garants du pacte de solidarité entre territoires et entre nos concitoyens.

Une Europe qui se construit pas à pas...comme l'intercommunalité. Des grands pays, des grandes communes, des petits Pays, des petites communes. Mais des citoyens égaux en droit.

Une cérémonie des voeux dans un contexte pré-électoral. Les municipales et les cantonales sont en effet devant nous.

Et des municipales qui définiront le nouveau visage de l'intercommunalité. Autant dire que ces élections n'ont jamais eu autant d'importance pour l'avenir de nos territoires.

A Quimper comme sur le Pays de Quimperlé.

Pour notre part 16 élections qui décideront de l'avenir de notre Cocopaq. Aussi, en votant aux municipales, vous voterez aussi pour donner une sensibilité à notre intercommunalité.

Des élections qui sont autant d'enjeux locaux, mais oû il n'est pas interdit non plus, puisque nous y sommes invités, de faire passer quelques messages à ceux, à celui qui souhaite en faire un référendum national.

Alors votons en masse, pour les femmes et les hommes de gauche qui portent nos valeurs pour dire : oui il y en a assez de la Sarkoze.

Cocopaquien, Cocopaquienne. Bonne année !

C'était hier soir à Locunolé.

La cérémonie des voeux de la Cocopaq en l'honneur des personnels de la Communauté et des partenaires de cette dernière.

Un moment vraiment agréable, convivial.

Des discours précis, concis, loin des discours fleuves habituels...

Enfin presque.

C'est vrai que j'ai fait hier l'unanimité. Un discours un peu long, un peu trop long, un discours usant pour les mollets et dos de nos invités. Qu'ils me pardonnent...

Un propos consacré à l'intercommunalité, aux intercommunalités de France. Aux collectivités qui aujourd'hui révolutionnent notre organisation institutionnelle et territoriale.

Des collectivités qui s'emparent progressivement des compétences majeures d'aménagement du territoire, développement économique, transport, logement. Qui apportent également des services de proximité attendus par nos concitoyens. Portage de repas à domicile, organisation des centres de loisirs...

Mais des collectivités qui sont ou seront confrontées très rapidement à une question : celle de la ressource financière, compte tenu de la moindre dynamique de la taxe professionnelle en France et notamment sur les territoires industriels en restructuration.

La taxe professionnelle étant la ressource fiscale exclusive de la plupart des intercommunalités. Pour la Cocopaq 40% de nos ressources.

Toutes ces questions sont au coeur de la réflexion nationale engagée actuellement autour de la réforme de la fiscalité nationale.

Un moment qui m'aura aussi permis de remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué par leur action à la bonne marche de notre communauté.

Pour ceux qui ont du courage...Mon discours d'hier en intégralité. Téléchargement voeux_2008_psdt_cocopaq.doc