Le 28 juin dernier, par communiqué de presse, nous avons choisi de soutenir le bagad dans sa demande de financement faîte auprès de la Ville pour réaliser des travaux dans son local.
Nous l’estimons en effet légitime.
Nous voulions ainsi attirer à nouveau l’attention du maire et des Quimperlois, après l’avoir fait en conseil municipal, sur un projet qui n’aurait d’ailleurs jamais dû faire l’objet d’un débat sur la place publique si la concertation normale et nécessaire en pareille circonstance avait été au rendez-vous.
Qu’apprenons-nous donc au travers de cette réponse ?
Que le maire se défend de vouloir par sa décision « achever le bagad » ! C’est heureux. Mais quelle expression ! Chacun jugera des mots utilisés…
Qu’il admet que les négociations ont débuté en novembre 2010. Un round de pourparlers plus long qu’un sommet européen …pour une réponse finalement négative. Que de temps perdu.
Qu’il avoue que c’est par notre communiqué qu’il apprend que le bagad « se contenterait de 30000 euros » pour financer son local. Quelle méconnaissance du dossier. Mais surtout quel mot encore utilisé. « se contenterait »…
Et enfin qu’il est prêt à reprendre le dialogue…
Et son adjointe à la culture de nous dire qu’elle est en effet « open. Je peux les recevoir………………..en septembre ».
Ainsi, après avoir indiqué à qui voulait bien l’écouter qu’elle ne voulait plus entendre parler de ce dossier, que le maire s’en occupait personnellement, cette dernière est prête à reprendre ses responsabilités…
Mais pas tout de suite…en septembre…
Décidément tout ceci nous désole. Quel manque de respect envers le bagad et ce qu’il représente pour notre cité.
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