Il y a quelques mois nous avions dénoncé la suppression au sein des services municipaux d’un poste de technicien dédié aux associations. Poste créé sous notre mandat, parce que tout simplement nous considérons que le dynamisme culturel, sportif et social de Quimperlé repose en grande partie sur son tissu associatif.
Nous étions pourtant loin d’imaginer que ce serait le Bagad Bro Kemperle, l’une des associations les plus emblématiques de notre cité, qui pâtirait le plus de cette absence de lien et de dialogue avec la mairie.
En l’absence de médiateur, de malentendu en incompréhension mutuelle, les relations entre le bagad et les élus se sont en effet progressivement détériorées jusqu'à cette situation de quasi rupture de dialogue.
Comment la majorité municipale a-t-elle bien pu laisser de si longs mois, près de deux années, le bagad sans réponse, avant de lui signifier qu'elle ne le soutiendrait pas dans son projet ?
Pourtant la situation est simple. Le bagad a besoin de faire 40 000 euros de travaux dans son local et ne peut les financer seul ! Il en autofinancerait près de 10 000. C'est beaucoup déjà. (N'oublions pas que le bagad est l'une des seule association de notre ville à être propriétaire de son local).
Pour notre part nous disons oui et sans aucune condition nouvelle à la demande du bagad.
En effet, le bagad ne fait-il pas partie de notre patrimoine ? N’est-il pas un ambassadeur majeur de notre cité en Bretagne et ailleurs ?
Le patrimoine, c’est le domaine réservé du maire. Cela les quimperlois l'ont bien compris.
Aussi, aurions-nous pu nous attendre à une attention toute particulière. Mais constatons malheureusement une approche qui restreint quasiment les interventions municipales en faveur du patrimoine à la seule préservation des monuments historiques.
Nous pensons donc qu'il est temps de revenir aux fondamentaux culturels d’une ville comme Quimperlé. Nous avons besoin des associations pour faire rayonner notre cité. Elles doivent y trouver un terrain propice à leur dynamisme et à leur créativité.
Elles ont besoin du soutien et de la confiance de la mairie.
L’effort financier de 30 000 euros qui serait consenti est largement accessible aux finances municipales et à mettre en perspective avec les retombées en termes de notoriété pour notre cité.
Alors accédons à cette demande qui est très raisonnable. Il en est encore temps.
Quimperlé demain. Michaël Quernez, Isabelle Baltus, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier.
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