En ce début d’année, et alors que le contexte de crise nécessite une solidarité sans faille des élus du pays de Quimperlé, nous formulons un vœu tout simple :
Que la municipalité Pennec cesse de brocarder sans cesse la Cocopaq.
Certes, la démocratie implique le débat et les divergences de point de vue. Mais force est de constater qu’au lieu d’être constructive, la critique devenue systématique des élus quimperlois siégeant à la Cocopaq prend, de plus en plus et malheureusement, des visées politiciennes et électoralistes.
Plus rien ne trouve grâce à leurs yeux. Pourtant la Cocopaq a besoin de l’implication de tous pour mener à bien des projets qui unissent les citoyens au-delà des clivages et des égoïsmes locaux.
C’est de cette volonté qu’est né le TBK, service de transport, qui, peu à peu, prendra son rythme de croisière pour permettre à ceux qui en ont besoin d’avoir accès aux services publics, aux médecins, aux écoles ou au travail.
C’est de cette volonté qu’est né un office du tourisme de pays qui va bientôt permettre une meilleure lisibilité d’un territoire riche mais jusqu’ici divisé. Avec l’essor économique que le tourisme peut apporter.
C’est aussi cette volonté qui a fait émerger des projets culturels ou sportifs, qui intéressent tous les citoyens du territoire et qu’une commune seule ne peut leur offrir, comme pour le CKCQ, la mise en réseaux des bibliothèques, les piscines, ou le récent festival des Rias.
C’est enfin cette volonté qui met en œuvre l’aménagement ou la réhabilitation des zones d’activités, la création des pépinières d’entreprises, outils indispensables sur le front de la création d’emplois.
Alors pourquoi une telle attitude de la part des élus quimperlois ?
Lors des municipales de 2014, les Quimperlois éliront aussi leurs délégués à la Cocopaq. De fait la Cocopaq va « s’inviter » au cœur de nos débats locaux, ce dont nous nous félicitons. Une vraie nouveauté qui n’a pas échappé au duo « Pennec-Kerhervé », qui, visiblement, en a tiré une unique conclusion :
Flattons l’esprit de clocher des Quimperlois, on en tirera bien quelques bénéfices électoraux ! Un choix tactique aussi risqué que mensonger et que nous dénonçons de toutes nos forces.
Car qui peut encore penser qu’une ville-centre comme Quimperlé peut améliorer la vie quotidienne de ses habitants sans une gestion commune et concertée avec les autres acteurs du territoire dont la Cocopaq ? Le chômage et la crise économique et sociale exigent un front commun de toutes les énergies et une rationalisation et mutualisation des dépenses publiques.
Lors de notre mandat 2001-2008 nous avons apporté, de l’avis de tous, la preuve que les élus d’un territoire, quelles que soient leurs sensibilités politiques, peuvent travailler ensemble en privilégiant l’intérêt général.
Aujourd’hui, les Quimperlois ne comprendraient pas que quelques édiles puissent faire de leur cité un camp retranché, isolé et au final impuissant, uniquement dans l’espoir de conserver leurs mandats électoraux.
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