La préservation du patrimoine architectural fait partie des missions d’une collectivité locale. Pour autant, une politique culturelle municipale ne peut se limiter à cette unique tâche.
Le rôle d’une municipalité est bien d’initier des projets culturels allant des arts plastiques au spectacle vivant, des arts de la rue aux pratiques émergentes. Elle doit permettre de faire découvrir des artistes amateurs et des professionnels confirmés, le livre et le cinéma.
Elle doit aussi s’appuyer sur le tissu associatif. Et à Quimperlé il est si riche qu’il pourrait être une force de projets considérable…
Pourtant, depuis 4 ans, certains festivals comme Jazz in la prairie et Rockambullesque se sont doucement éteints tandis que d’autres manifestations peinent à maintenir leur partenariat avec la municipalité. « Ce n’est pas de notre faute, on ne peut pas forcer les associations » nous disent les élus !
Mais il est vrai qu’on les a démotivées en supprimant le poste qui était dédié à les soutenir et les fédérer !
Un nouvel emploi a été créé pour élaborer un projet culturel. Pour l’instant il se résume à une grande et unique idée : « garder ce qui marche » !
Comment alors imaginer promouvoir une culture riche, populaire et accessible à tous quand on passe du projet d’une salle de spectacle, aujourd’hui abandonné, à une programmation de quelques spectacles donnés chez l’habitant en mode confidentiel ? La seule nouveauté depuis quatre ans !
Vous avez dit culture pour tous ?
Quimperlé demain. Michaël Quernez, Isabelle Baltus, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.