Une équipe qui se déchire peut-elle encore faire preuve d’audace et de créativité ?
On voit bien que le budget n’est pas celui de la gagne mais celui d’un attentisme sans ambition à long terme pour notre cité.
Pourtant, la situation financière est excellente ! On constate que la ville de Quimperlé est bien loin de la « mise sous tutelle » annoncée au début de mandat pour discréditer la gestion précédente.
On voit que les trois années écoulées n’ont pas été trop rudes pour le maire qui a eu tout loisir de gérer sa ville sans couper dans les dépenses de fonctionnement ni se priver de quelques lubies personnelles comme le coûteux transfert de l’office du tourisme en Basse-Ville !
Pas de souci d’économie non plus quand il s’agit de créer un nouveau poste à la communication. On nous dit que la Cocopaq a aussi deux postes, le maire oublie que c’est pour 50 000 habitants !
Alors que le poste de directeur du CCAS demeure vacant et que les précarités sont fortes à Quimperlé.
Des effets d’annonce et du saupoudrage :
Déjà en 2011, les investissements prévus n’ont pas été réalisés et il est à craindre que cela se renouvellera en 2012. Pour preucve, l'emprunt prévu d'un million d'euros en 2011 n'a pas été mobilisé.
Si les vieilles pierres, tant mieux pour elles, s’en sortent bien, on peut regretter qu’une fois de plus le gymnase de Kerjouanneau ne soit pas à l’ordre du jour malgré l’urgence de la reconstruction. Le montant ridicule de 27000 euros engagé pour les études est un simple affichage qui augure mal d’une rénovation avant la fin du mandat. Aucune rénovation, restructuration, ou construction ne sera réalisée au cours de ce mandat.
A l’inverse, le budget eau et assainissement a vu grand ! La somme de 1,6 million d’euros annoncée ne pourra pas être investie en une seule année à moins de transformer la ville en chantier !
Un budget d'affichage donc qui cache mal l'incapacité de cette majorité à investir durablement pour l'avenir de Quimperlé.
Du clientélisme :
Les écoles privées continuent à profiter de la bienveillance d’une équipe qui s’était bien gardée d’annoncer la couleur dans son programme électoral. Avec 12,5 % d’augmentation à mi-mandat la subvention de 130 000 euros versée aux seules écoles privées équivaut à presque la moitié du montant versé à l’ensemble des associations.
Attaché à la laïcité et à l’école publique, c’est un choix politique que nous ne pouvons partager, surtout lorsque l'on évoque une ville en déroute financière !
Ecologistes : à vos marques, prêts !
En matière de saupoudrage, le budget alloué à des équipements d’économie d’eau et d’énergie pour les particuliers frise le ridicule !
C’est ainsi qu’une somme de 2000 euros est prévue pour aider les ménages à s’équiper de récupérateurs d’eau de pluie à raison de 40 euros par foyer, à condition d’être propriétaire de sa maison.
Il y aura donc 50 heureux, ceux qui auront eu accès à l’information, pas toujours ceux qui ont le plus besoin d’être aidés.
Nous préconisons une sensibilisation préalable à ces thèmes et une offre équitable pour tous les Quimperlois, qu’ils soient locataires ou propriétaires. Les locataires ont le droit de bénéficier du dispositif puisqu’ils acquittent aussi leurs factures d’eau !
Patrimoine culturel :
Le maire se dit attaché au patrimoine, du moins à celui du passé car visiblement personne ne se préoccupe de ce patrimoine contemporain et bien vivant représenté par le Bagad de Quimperlé.
Voici un an et demi qu’ils attendent une aide destinée à la réfection de leur local. Ils sont venus défendre leur propre cause pendant le quart d’heure citoyen, las du manque de dialogue avec la mairie.
On se souvient qu’Alain Pennec a affecté à d’autres tâches le poste que nous avions créé pour servir de lien entre la mairie et les associations et les aider dans les démarches administratives, souvent fort complexes.
Visiblement ce lien manque et il n’est pas normal de porter si peu d’attention au Bagad, l’ambassadeur culturel de notre cité et la fierté de tous les Quimperlois.
Là encore, le manque d’ambition pour Quimperlé est déplorable.
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