Déplacement de l'Office de Tourisme: Un verdict sans appel !
L'heure du bilan de la saison touristique à Quimperlé a sonné et on constate que le déplacement de l'office n'a pas apporté un touriste de plus à la ville !
Les chiffres parlent d'eux même: Une augmentation symbolique de 0, 5 % des passages alors que la météo était pourtant très favorable aux visites. Pourtant, on nous avait promis que la proximité de Sainte- Croix , « locomotive » du patrimoine quimperlois, allait booster la fréquentation.
Pire ! Non seulement le nombre de visiteurs reste stable mais seule la basse-ville tire son épingle du jeu. Les riverains et les commerçants l'on constaté: il n'y a plus personne en haute-ville. La fracture entre les deux pôles de Quimperlé est désormais acquise et risque d'asphyxier lentement l'activité commerciale de cette partie du centre que l'office du tourisme avait contribué à mettre en valeur.
Nous avions pourtant mis la municipalité en garde sur le risque, par le déplacement de l'office, de concentrer l'arrivée des touristes dans la seule basse-ville, d'autant plus qu'elle bénéficie, depuis le mandat de Marcel Tusseau, et de son adjoint à la culture Alain Pennec, de l'appellation « quartier historique » qui laisse à penser que le reste de la ville n'a pas d'histoire !
Tant que l'office était Place St Michel, cette appellation était une incitation bienvenue à se rendre en basse-ville en traversant tout le centre, mais aujourd'hui la démarche inverse est beaucoup plus difficile et rien n'encourage le visiteur à monter la colline vers la haute-ville, puisqu'on sous-entend qu'il n'y a rien à y voir !
Les commerçants de la rue Savary, de la place St Michel et de la rue Génot ne sont pas touchés de la même façon par cette nouvelle donne. Certains ont une clientèle plus locale mais ils sont unanimes sur la baisse de fréquentation qui peut aller jusqu'à moins 30% pour les plus atteints.
Et la crise, me direz-vous ? C'est le nouvel argument de la municipalité pour justifier l'échec de sa politique touristique !
La crise est présente, nul ne peut le nier, mais pourquoi affecterait-elle la haute-ville en priorité ? La crise influe sur la consommation, pas sur le nombre de visiteurs ! Ceux-ci étaient d'ailleurs bien présents à Quimperlé, autant que l'année dernière, mais tous au même endroit et c'est ce qui explique la satisfaction des uns et la déception des autres.
Notre principale exigence, au cours de notre mandat, a été de faire de Quimperlé un seul pôle, en essayant de rééquilibrer les offres et les atouts de ses deux centres. Aujourd'hui nous revenons des années en arrière !
Aucune municipalité n'aura les moyens de redéplacer l'office du tourisme ! Cette folie a déjà coûté assez cher au contribuable. Il faudra donc trouver d'autres solutions pour fluidifier la circulation touristique en ville et inciter les visiteurs à se rendre dans un quartier qui, même s'il n'a pas l'honneur d'être « historique » , possède un très beau patrimoine .
Et quand on constate que l'exposition de Marguerite Paulet à la Maison des Archers a eu 3000 visiteurs alors que celle de Rancillac, un grand nom de la peinture contemporaine n'en a accueilli que 1500 aux Ursulines, malgré la gratuité du vendredi, on mesure l'effort qu'il reste à faire !
Jamais contente Mme Constantino,le refrain commence à être lassant.
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1618110667 | 17/09/2011 à 13:12