C'était hier soir au Conseil communautaire.
Le maire de Quimperlé jugeant que les propos de son adjoint n'engageaient que ce dernier et non la municipalité Quimperloise.
"Nous ne pouvons pas cautionner des attaques personnelles car nous avons une autre conception de la politique, dans l'intérêt de notre ville et dans l'intérêt public en général".
Cette mise au point faisait suite aux décalarations de M Kerhervé à l'encontre de Nicolas Morvan. Propos personnels publiés par le Télégramme lundi dernier.
Dont acte.
Mais ce n'est pas la première fois que M Kerhervé se livre à des attaques personnelles, des attaques d'une rare violence, sans que personne, au sein de la majorité municipale, n'ai jugé utile jusqu'à présent de désapprouver publiquement ce dernier.
http://www.quimperle-passion.fr/category/une/ Note du 4 juillet 2010.
Ainsi, suite au Conseil municipal du 30 juin, où nous nous étions abstenus au moment du vote d'une subvention pour Ty Ma Bro, comme trois autres élus de la majorité d'ailleurs, voici ce qu'écrivait M Kerhervé sur son blog :
"Par son attitude mesquine, étroite, fermée et doctrinaire, notre petit FOUQUIER-TINVILLE local n’exprime qu’une réalité : le regret de voir des associations citoyennes solidaires qui répondent à des besoins réels, mais qui sont entâchées d’un « péché originel »: n’être pas nées de sa réflexion « socialiste » et n’avoir pas été portées sur les fonds baptismaux par son clan partisan ! «
Ces 2 faits révèlent les limites intellectuelles et humaines d’un homme qui est uniquement animé par l’ambition politique ou plutôt politicienne, le carriérisme politique. Pour exister et se faire reconnaître de ses partisans, de ses électeurs qui lui feront la courte échelle pour accéder aux charges qu’il ambitionne, une seule attitude : s’opposer, dénaturer, décrier, condamner tout ce qui est fait par d’autres, ses « concurrents » politiques et associatifs, surtout lorsqu’ils occupent ou se glissent dans les créneaux estimés comme « chasse gardée de la gauche », à savoir le volet social, l’aide sociale.
Et, en guise de conclusion, je ferai mienne, la citation d’André Malraux : « Juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger".
Ces compliments m'étaient à l'époque adressés.
Chacun connait l'investissement qui a été le mien et celui de mes collègues de la Cocopaq lorsque je présidais cette dernière pour accompagner Ty Ma Bro et ses projets...
Je m'en étais ouvert quelques temps plus tard auprès du Maire, lors de l'inauguration du service des consultations extternes de l'hôpital de Quimperlé, pour lui signifier que je trouvais les propos de son adjoint inacceptables.
Ce dernier m'avait alors signifié qu'il n'en avait pas connaissance, qu'il ne lisait pas les blogs, mais qu'il regrettait de telles attitudes.
Constatons ensemble cette double constance !
Des attaques personnelles réitérées d'un adjoint à l'encontre d'élus locaux.
Un maire qui désavoue en privé puis publiquement.
Alors, aujourd'hui, la question légitime que nous pouvons une nouvelle fois nous poser.
Combien de temps encore cet attelage peut-il tenir ?
Michaël Quernez
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