Ce mois de Septembre 2010 est celui du repli de l’office du tourisme en basse-ville, dans un immeuble qui a coûté 200 000 euros au contribuable Quimperlois, une somme à laquelle s'ajoutera une rénovation non encore chiffrée du bâtiment. Gageons qu'elle dépassera allègrement les 30000 euros annoncés au conseil d'administration par Alain Pennec lui même.
Mais quand on aime, on ne compte pas ! Et le maire aime beaucoup la basse-ville et le quartier historique de Sainte- Croix. Il veut donc que l'office soit au plus près de l'abbaye, locomotive de la ville. Une belle locomotive, certes, mais que vaut-elle sans wagons ?
Lors de notre mandat, nous avions réfléchi à ce problème typiquement quimperlois qui veut que le tourisme se concentre quasi exclusivement en basse-ville en raison de la topographie de notre cité, souvent dissuasive pour le piéton.
En installant l'office en haute-ville, on redynamisait un pôle oublié qui ne manque pourtant pas de richesses architecturales. Le sens de la visite, inversée, était beaucoup plus incitatif pour le visiteur. Et c'est ainsi que nous avons accroché à la locomotive le wagon des Ursulines, de Notre- Dame et ensuite celui de la médiathèque.
Le train du tourisme était en marche, avec pour finalité de desservir l'économie locale du centre-ville, source d'emploi et de prospérité pour Quimperlé. Des restaurants et de nouveaux commerces se sont installés en haute-ville. La directrice de l'office se félicitait de l'augmentation de près de 50% de la fréquentation de l'office et du point I.
En ce mois de Septembre 2010, le train est rentré en gare et a décroché les wagons ! Certes, l'office du tourisme continuera à remplir sa mission d'information mais sans connexion avec notre économie locale et tant pis pour le commerce de la haute-ville. Pourtant la subvention municipale annuelle de 150 000 euros mériterait bien un retour sur investissement !
En ces temps de crise, le tourisme doit être considéré comme un outil de développement économique à part entière. Un touriste qui visite Sainte-Croix, fait trois petits tours et puis s'en va, n'a pas le même impact qu'un visiteur qui passe une journée à Quimperlé, fait une pause au restaurant, un peu de shopping en famille.
La politique touristique du maire oscille entre courte vue et incohérence ! Un exemple donne le ton : Le circuit touristique que nous avions initié et dont Alain Pennec a mis en place une version très personnelle commence, on vous le donne en mille,............... en face de l'office de la place St Michel !
Gageons que nos visiteurs auront quelques problèmes d'orientation l'année prochaine !!!
Nadine Constantino
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