Nous maintenons notre point de vue.
Descendre le taux d’abattement de 15 à 10 %, annoncer une recette supplémentaire de 111 500 € pour les finances municipales, cela se traduira bien entendu par une augmentation de la part communale de la taxe d’habitation, ce que nous dénonçons.
Le Maire et son Adjoint aux Finances soutiennent pour autant que les ménages Quimperlois paieront globalement 5% de moins de taxe d’habitation, une affirmation qui mérite quelques explications :
Une loi récente prévoit le transfert de la part départementale de la taxe d’habitation vers la Communauté de Communes.
La Communauté de Communes a alors le choix, entre 2 hypothèses :
- soit d’appliquer la politique d’abattement de la Ville de résidence,
- soit de maintenir la politique d’abattement du département.
Or, les élus de la majorité quimperloise, qui se sont rapprochés des services de la trésorerie, n’ont étudié semble t’il qu’une seule et unique hypothèse, celle de prendre en compte la politique d’abattement de la ville de résidence, d’où cette simulation qui aboutirait à une réduction de 5 %.
Cette analyse nous paraît insuffisante et partielle. Nous nous étonnons en effet que les élus de Quimperlé n'aient pas pris contact avec les élus de la Communauté de Communes et leurs services pour savoir quelle hypothèse serait finalement retenue par celle-ci, car telle est bien la situation.
Pour notre part, nous avons quelques peines à imaginer que la Communauté de Communes puisse retenir l’hypothèse des élus de la majorité Quimperloise et ainsi maintenir 16 situations fiscales différentes, source d'iniquité.
Il nous semble plus logique en conséquence, que la Communauté de Communes choisisse de maintenir la politique d'abattement du département.
Mais, nous sommes convaincus que les élus de la majorité ne méconnaissent pas totalement cette possibilité.
C'est pourquoi nous affirmons que la majorité municipale trompe les citoyens et contribuables Quimperlois sur ce dossier, comme sur bien d'autres d'ailleurs.
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