Quels enseignements pouvons-nous tirer des inondations du mois de mars ?
Que la conjugaison de fortes précipitations, de coefficients de marées très élevés et de forts vents contribueront toujours au risque de débordement de l’Ellé, de l’Isole et surtout de la Laïta.
Cependant, les lourds travaux que nous avons initiés dès notre élection en 2001 et engagés au cours de notre mandat, notamment le curage des rivières Ellé et Isole, la suppression des passerelles et autre pont, le clapet mobile, (travaux qui ont pesé grandement sur le budget communal, près de 3,2 millions d’euros), se sont avérés pleinement utiles. Ils ont permis d’abaisser le niveau d’eau de 50 à 90 cm selon les endroits.
Les barrières anti-crues le long du quai Brizeux se sont avérées particulièrement efficaces. Elles préviennent bon nombre d’inondations, même si au-delà d’une côte de 3,60 mètres, les débordements sont inévitables. C’est ce qui s’est passé début mars.
Le système Antibia de prévention des risques et de bonne information des Quimperlois est également un outil performant. Il leur permet de rester vigilants et d'acquérir progressivement une « culture du risque » lors des inondations.
Le plan communal de sauvegarde, le seul existant en Bretagne, est un outil opérationnel qui permet aux acteurs locaux de prendre des décisions en temps réel.
Alors, si nous n’ignorons pas que certains établissements ont été une nouvelle fois touchés, nous pouvons nous féliciter globalement que la basse-ville s’en soit tirée sans trop de dommages.
Mais demeurons collectivement attentifs et ne baissons pas la garde !
Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, M.T Sauvervald.
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