Quimperlé demain

Journal municipal suite...et commentaire

 

La lecture de la tribune de la majorité est toujours d'un grand intérêt ! Constructive !

Un passage de cette dernière mérite cependant il me semble quelques commentaires et précisions.

Je cite : "Concernant la recherche de la maîtrise de la dépense publique, heureux les conseillers généraux qui, sur Quimperlé, peuvent bénéficier de l'achat et de la rénovation par le Département de bureaux et de mise à disposition d'un poste de secrétaire, dont l'utilité jusqu'alors n'était pas apparue indispensable pour plus de 240 000 euros".

Les élus de Quimperlé s'ils avaient été présents lors de cette inauguration qu'ils ont ostensiblement et volontairement boycottés auraient appris : 

Qu'au delà d'une permanence pour cinq conseillers généraux, ces bureaux sont aussi mis à disposition de l'ensemble des services départementaux présents sur le Pays de Quimperlé, notamment la salle de réunion qui leur sera bien utile à priori. Que ces bureaux pourraient également servir aux agents du Conseil général qui choisiraient le télé-travail. Une expérimentation est en cours.

Par ailleurs, ces bureaux évitent aux Conseillers généraux d'être contraints d'aller systématiquement à Quimper ainsi que les personnes souhaitant les rencontrer. Moins de déplacements en perspective.  Comme pour moi ce soir encore. Les élus de Quimperlé qui se disent préoccuper par le développement durable devraient être sensibles à cela...

Enfin, en conséquence les bureaux que le Conseil général louait à Concarneau ne sont plus loués. La personne qui y travaillait à rejoint les services du Conseil général....

Mais que voulez-vous quant on a plus aucun argument à faire valoir pour justifier l'achat de l'office de tourisme, on engage une diversion, c'est classique, mais ici avec des relents de démagogie et de populisme. Ces élus...

Quant au reste de cette tribune... je vous invite à la lire. Pour avoir été présent lors de l'inauguration de l'Aquapaq, j'ai le souvenir du vif hômmage du Président à sa Vice Présidente pour le travail accompli...et de la prise de parole de cette dernière. Sans commentaire...

La lecture de la tribune de la majorité est toujours d'un grand intérêt ! Constructive !

Un passage de cette dernière mérite cependant il me semble quelques commentaires et précisions.

Je cite : "Concernant la recherche de la maîtrise de la dépense publique, heureux les conseillers généraux qui, sur Quimperlé, peuvent bénéficier de l'achat et de la rénovation par le Département de bureaux et de mise à disposition d'un poste de secrétaire, dont l'utilité jusqu'alors n'était pas apparue indispensable pour plus de 240 000 euros".

Les élus de Quimperlé s'ils avaient été présents lors de cette inauguration qu'ils ont ostensiblement et volontairement boycottés auraient appris : 

Qu'au delà d'une permanence pour cinq conseillers généraux, ces bureaux sont aussi mis à disposition de l'ensemble des services départementaux présents sur le Pays de Quimperlé, notamment la salle de réunion qui leur sera bien utile à priori. Que ces bureaux pourraient également servir aux agents du Conseil général qui choisiraient le télé-travail. Une expérimentation est en cours.

Par ailleurs, ces bureaux évitent aux Conseillers généraux d'être contraints d'aller systématiquement à Quimper ainsi que les personnes souhaitant les rencontrer. Moins de déplacements en perspective.  Comme pour moi ce soir encore. Les élus de Quimperlé qui se disent préoccuper par le développement durable devraient être sensibles à cela...

Enfin, en conséquence les bureaux que le Conseil général louait à Concarneau ne sont plus loués. La personne qui y travaillait à rejoint les services du Conseil général....

Mais que voulez-vous quant on a plus aucun argument à faire valoir pour justifier l'achat de l'office de tourisme, on engage une diversion, c'est classique, mais ici avec des relents de démagogie et de populisme. Ces élus...

Quant au reste de cette tribune... je vous invite à la lire. Pour avoir été présent lors de l'inauguration de l'Aquapaq, j'ai le souvenir du vif hômmage du Président à sa Vice Présidente pour le travail accompli...et de la prise de parole de cette dernière. Sans commentaire...

Bulletin municipal : notre tribune

 

Le tourisme, oui ! Mais pas à n’importe quel prix.

Le tourisme est un atout économique pour Quimperlé. Une activité majeure créatrice d’emplois et nécessaire aux commerçants. Convaincus, nous avions voulu mettre en valeur l’ensemble de notre patrimoine. Pas seulement Sainte Croix et la basse-ville, comme c’était le cas jusqu’alors, mais toute la ville, riche en monuments.

L’office de tourisme de la Place St Michel était un des outils indispensables de cette volonté. Sa localisation, un choix stratégique, permettant de lier la haute et la basse ville par la rue Savary, dans le sens de la descente. Résultat : la fréquentation des deux offices fait alors un bond de plus de 50%. Des commerces s’installent en haute ville. Le fleurissement rend agréable à découvrir Quimperlé.

Malgré ces efforts, une équipe de professionnels renforcée, et ce succès indéniable, un office trois étoiles, une première fleur, le maire choisi de faire marche arrière toute et investit à nouveau 180000 euros dans l’achat d’un immeuble en basse-ville, qu’il faudra de plus aménager, alors que nos finances seraient dans le rouge. Il est vrai qu’une augmentation historique des impôts, près de 19% est depuis intervenue !

 

En pleine crise sociale, alors que la précarité frappe de plus en plus de familles, le maire devrait avoir pour priorité de mobiliser les finances municipales pour d’autres projets et actions en faveur des quimperlois.

Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier,  M.T Sauvervald.

Le tourisme, oui ! Mais pas à n’importe quel prix.

Le tourisme est un atout économique pour Quimperlé. Une activité majeure créatrice d’emplois et nécessaire aux commerçants. Convaincus, nous avions voulu mettre en valeur l’ensemble de notre patrimoine. Pas seulement Sainte Croix et la basse-ville, comme c’était le cas jusqu’alors, mais toute la ville, riche en monuments.

L’office de tourisme de la Place St Michel était un des outils indispensables de cette volonté. Sa localisation, un choix stratégique, permettant de lier la haute et la basse ville par la rue Savary, dans le sens de la descente. Résultat : la fréquentation des deux offices fait alors un bond de plus de 50%. Des commerces s’installent en haute ville. Le fleurissement rend agréable à découvrir Quimperlé.

Malgré ces efforts, une équipe de professionnels renforcée, et ce succès indéniable, un office trois étoiles, une première fleur, le maire choisi de faire marche arrière toute et investit à nouveau 180000 euros dans l’achat d’un immeuble en basse-ville, qu’il faudra de plus aménager, alors que nos finances seraient dans le rouge. Il est vrai qu’une augmentation historique des impôts, près de 19% est depuis intervenue !

 

En pleine crise sociale, alors que la précarité frappe de plus en plus de familles, le maire devrait avoir pour priorité de mobiliser les finances municipales pour d’autres projets et actions en faveur des quimperlois.

Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier,  M.T Sauvervald.

Mairies mortes en Pays de Quimperlé

 

Fait exceptionnel. Date historique. En soutien aux producteurs laitiers.

Au même moment, à Bruxelles se tient un Conseil informel des ministres de l'agriculture.

D'où il ne sortira rien. Si ce n'est la constitution d'un groupe d'experts chargé de réfléchir à l'Europe sans quotas et qui doit rendre ses conclusions en ...juin 2010 !

Une réunion pour rien. Une de plus. Mais qui renvoie surtout les agriculteurs à leurs angoisses sur l'avenir.

Aucune visibilté, aucune garantie de pouvoir vivre dignement du fruit de leur travail.

Aucune perspective depuis que la Commission s'est mise en tête de mettre fin aux quotas de manière anticipée, faisant fi du "bilan de santé de la PAC" et faisant fi des étapes prévues en 2010 et 2013.

Aucune perspective depuis que le gouvernement a mis un terme à l'accord interprofessionnel en saisissant la DGCCRF.

Aucune perspective, depuis que le gouvernement ait fait voter la loi LME, opposant ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs au revenu des paysans.

Aucune perspective depuis que la Présidence française de l'Europe s'est conjuguée avec l'abstention complice, laissant ainsi la commissaire européenne mener le bal vers le tout marché et l'ultra-libéralisme.

Aucune perspective depuis que le ministre candidat Barnier ait préféré la posture électoraliste au courage politique.

Aucune perspective depuis que le ministre français de l'agriculture Le Maire ait inventé la "contractualisation", pour l'abandonner au profit de contrat, dont personne n'est aujourd'hui en mesure de dire ce que cela recouvre, si ce n'est une "intégration" rampante des agriculteurs.

Alors que faire ? Abandonner les quotas, les rendre plus souple et réactif, inventer une nouvelle régulation ? Diminuer les volumes de production ?

Le prochain conseil des ministres de l'agriculture aura lieu le 19 octobre prochain. Gageons qu'il n'en sortira rien de plus.

Tant que l'Europe ne signifiera pas que l'alimentation humaine, l'aménagement durable du territoire sont intrinséquement liées à l'activité agricole, rien ne changera en effet.

Le vote des irlandais peut-il changer la donne ? Les parlementaires européens pourraient en effet avoir dans ce dossier une responsabilité immense, être en "codécision" avec la commission. Une avancée permise par le Traité de Lisbonne...Un parlement "bleu horizon" qui pourrait avoir le dernier mot...

Mais pendant ce temps des exploitants, des pères et mères de famille se désespérent !

Michaël

Fait exceptionnel. Date historique. En soutien aux producteurs laitiers.

Au même moment, à Bruxelles se tient un Conseil informel des ministres de l'agriculture.

D'où il ne sortira rien. Si ce n'est la constitution d'un groupe d'experts chargé de réfléchir à l'Europe sans quotas et qui doit rendre ses conclusions en ...juin 2010 !

Une réunion pour rien. Une de plus. Mais qui renvoie surtout les agriculteurs à leurs angoisses sur l'avenir.

Aucune visibilté, aucune garantie de pouvoir vivre dignement du fruit de leur travail.

Aucune perspective depuis que la Commission s'est mise en tête de mettre fin aux quotas de manière anticipée, faisant fi du "bilan de santé de la PAC" et faisant fi des étapes prévues en 2010 et 2013.

Aucune perspective depuis que le gouvernement a mis un terme à l'accord interprofessionnel en saisissant la DGCCRF.

Aucune perspective, depuis que le gouvernement ait fait voter la loi LME, opposant ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs au revenu des paysans.

Aucune perspective depuis que la Présidence française de l'Europe s'est conjuguée avec l'abstention complice, laissant ainsi la commissaire européenne mener le bal vers le tout marché et l'ultra-libéralisme.

Aucune perspective depuis que le ministre candidat Barnier ait préféré la posture électoraliste au courage politique.

Aucune perspective depuis que le ministre français de l'agriculture Le Maire ait inventé la "contractualisation", pour l'abandonner au profit de contrat, dont personne n'est aujourd'hui en mesure de dire ce que cela recouvre, si ce n'est une "intégration" rampante des agriculteurs.

Alors que faire ? Abandonner les quotas, les rendre plus souple et réactif, inventer une nouvelle régulation ? Diminuer les volumes de production ?

Le prochain conseil des ministres de l'agriculture aura lieu le 19 octobre prochain. Gageons qu'il n'en sortira rien de plus.

Tant que l'Europe ne signifiera pas que l'alimentation humaine, l'aménagement durable du territoire sont intrinséquement liées à l'activité agricole, rien ne changera en effet.

Le vote des irlandais peut-il changer la donne ? Les parlementaires européens pourraient en effet avoir dans ce dossier une responsabilité immense, être en "codécision" avec la commission. Une avancée permise par le Traité de Lisbonne...Un parlement "bleu horizon" qui pourrait avoir le dernier mot...

Mais pendant ce temps des exploitants, des pères et mères de famille se désespérent !

Michaël