Le maire et son nouvel adjoint au Finance, tentent une nouvelle fois, de justifier l’augmentation historique des impôts, par des « conditions d’entrées défavorables à la COCOPAQ » et « l’héritage ».
« L’héritage » ? Des dépenses fortes d’investissement : les travaux de lutte contre les inondations, en basse-ville, la caserne des pompiers, la médiathèque, la restructuration de l’ancien hôpital St Michel, la zone de Kergoaler, un office de tourisme flambant neuf…!
« Les conditions d'entrée à la Cocopaq » ? Et plus précisément les conditions d’entrées financières pour les exercices 2002 et 2003, puisque selon ces derniers nous aurions du rejoindre la Cocopaq en 2004. Cela mériterait de longues explications tant ces questions sont complexes. Une analyse « simpliste » nous invite à mesurer le solde entre ce que Quimperlé a « rapporté » à la Cocopaq et ce que la Cocopaq a « rapporté » à Quimperlé. Pour 2002, le solde est négatif de 475 000 euros. Pour 2003 de 739 000 euros. Mais précisons que cette « analyse » ne prend pas du tout en compte les nouveaux services apportés par la Cocopaq aux quimperlois, et les dépenses supplémentaires générés par les services transférés.
Quimperlé aurait donc du entrer à la Cocopaq en 2004 ? Je vous laisse le soin d’imaginer dans quel climat et dans quelles conditions financières cette adhésion aurait pu se faire ! Nos collègues des autres communes auraient d’ailleurs très bien pu nous refuser cette adhésion en réponse à cette défiance. Mais une chose est certaine. La piscine de Kergoaler, les ALSH de Kermec n’existeraient pas ! La zone de la Villeuneuve Braouic serait supportée par la seule ville! Les transports contourneraient Quimperlé ! Pour ne citer que ces simples exemples.
Quant à l’avenir, nous l’avons toujours dit, il est au transfert d’équipements structurants quimperlois vers la Cocopaq, comme la médiathèque, l’école de musique et de danse, le CKCQ…
C’est le seul débat important aujourd’hui.
Michaël Quernez, Daniel Le Bras,Cécile Peltier, Nadine Constantino, Michel Forget, David Le Doussal, Marie-Thérèse Sauvervald,
Les commentaires récents