Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Conseil municipal d'hier soir

Que faut-il en retenir...

Que trois élus de la liste d'A Pennec n'ont pas souhaité siéger au conseil municipal en remplacement de M Tusseau...cela fait tout de même beaucoup...surtout pour des candidats qui étaient quasiment certains de siéger un jour.

Le maire est passé très vite, très très vite sur cette question...l'explication qui nous fut donnée. Impossiblité de sièger pour raions professionnelles...dont acte. Mais on peut légitiment s'interroger. Désavoeu ?

Sinon bienvenue à notre nouveau collègue M Vrillon.

Que Stéphane Guillevin est désormais adjoint aux finances.

Qu'une nouvelle fois en dépit des promesses d'ouverture pendant la campagne électorale le maire a refusé de nous laissé entrer à la COCOPAQ en remplacement de M Tusseau. Des discours, aux promesses, aux actes, il y a décidémment un fossé infranchissable.

Et qu'en fin de conseil municipal, au moment du quart d'heure d'expression libre, un long débat s'est engagé sur l'accueil des 2-3 ans dans les maternelles.

Entre discours, nous sommes pour l'accueil des 2-3 ans. Et la réalité des faits. On n'a pas d'avis et donc on accède sans broncher aux demandes de l'Inspection d'Académie.

Résultat une direction unique acceptée à Kersquine par le maire et son adjointe, sans aucune concertation avec les maîtres et les parents d'èlèves.

Direction unique dont l'une des "arrières pensées" est de regrouper à termes des niveaux de classe et rendre impossible l'accueil des 2-3 ans.

A l'heure où Nadine Morano annonce aux collectivités qu'elles devront de fait investir dans les "jardins d'éveil" pour compenser cette volonté de ne plus accueillir les enfants de 2-3 ans dans nos écoles. CQFD !

Au moins ce gouvernement a le mérite d'être cohérent.

Ce qui n'est décidémment pas le cas de la municipalité Pennec.

Le Franche Terre : pour une pêche durable

 

C'était jeudi. Un moment rare. Un moment agréable pour nous tous présents.

Plusieurs centaines de personnes ont en effet assisté au lancement du thonier Le Franche Terre

Un bateau de 90 m, le plus grand jamais construit à Concarneau.

Mais c'est l'innovation technique que Pascal Piriou a tenu à mettre en avant lors de son discours inaugural.

« Par son mode de propulsion moins polluant (diesel électrique permettant d'économiser 10 % de carburant), son système de conservation valorisant le poisson (-40 °C) ou son carénage silicone respectueux de l'environnement, le Franche Terre est le prototype d'une technique de pêche responsable : pêcher moins pour pêcher mieux. »

Ce modèle construit à Concarneau ne sera pas le seul de ce type puisque deux autres unités seront réalisées dans les chantiers vietnamiens du groupe.

Pour autant Pascal Piriou a tenu à redire devant son auditoire la place centrale occupée par les chantiers concarnois.

« Concarneau est le centre de gravité. Rester ici, ce n'est pas qu'affectif. C'est là que nous avons nos racines, nos équipes d'ingénierie qui nous permettent d'être créatifs et réactifs. »

Le Franche Terre travaillera dans l'océan indien et il débarquera sa première pêche le 20 août, à l'Île Maurice. Là où la Sapmer, société armatrice, vient de terminer une nouvelle usine capable de travailler le poisson sans le décongeler.Une autre innovation technique.

Les aides du Conseil général au Pays de Quimperlé : Commission permanente du 4 mai

Insertion et Economie

 

Charte d'internationalisation du Finistère – Ouverture internationale des entreprises du Finistère  

 

I – Aide aux entreprises participant à des manifestations internationales se déroulant en France

-   330 € à l'entreprise Graveline de Moëlan sur Mer pour sa participation au 19^ème festival du Couteau d'art les 16 et 17 mai à Thiers

 

Territoires et Environnement

 

Protection des milieux naturels

 

II – Etude d'aménagement et de gestion d'une zone humide sur la commune de Mellac

- 2 632 € de subvention d'investissement à la commune de Mellac pour une étude d'aménagement de l'espace naturel de Ty Bodel pour une mise en valeur respectueuse de l'espace naturel composé de zones humides, zones bocagères et prairies.

 

Infrastructures routières

-  Cession d'un délaissé de la route départementale n° 78 au lieu-dit "Le Rouas" sur la commune de Mellac pour un montant d'environ 105 €.

 

Solidarités

 

Animation sportive – Manifestations sportives

- 600 € au Challenge Elle Isole de cyclisme pour sa 17^e édition

- 1 500 € au Badminton Club de Quimperlé pour le 9^e tournoi national de Quimperlé les 18 et 19 avril 2009.

- 1 400 € aux Coqs Pétanqueurs de Quimperlé pour le Championnat de Bretagne de pétanque les 9 et 10 mai 2009

- 3 500 € à la commune de Quimperlé pour la 10^e édition du Raid des Moulins et la 1^e édition du Raid Junior le 14 juin 2009

 

Animation sportive – frais de déplacement des athlètes individuels engagés en championnat de France

- 703 € au Canoë-kayak de Quimperlé pour le déplacement de 12 personnes

- 87 € au Club Hippique de Lothea pour le déplacement d'une personne

- 54 e au Dojo Belon Aven pour le déplacement de 2 personnes

- 189 e au Dojo des trois rivières pour le déplacement de 7 personnes

- 192 e au Club de Pétanque de Quimperlé pour le déplacement de 2 personnes

- 82 € au Tennis Club de Quimperlé pour le déplacement d'une personne

- 463 € aux Archers de Querrien pour le déplacement de 9 personnes

 

Enfance et Jeunesse

 

demande de subventions d'investissement dans le cadre de l'accueil de la petite enfance

- 58 080 € à la commune de Quimperlé pour la construction d'une structure multi-accueil de 25 places dans un bâtiment modulaire.

 

Collèges publics – Dotations de fonctionnement complémentaires

- 430,86 € au collège Jules Ferry pour une intervention de IDES pour un déménagement en urgence d'archives et de mobilier pour la réalisation de travaux de sécurité.

 

Collèges publics –Fonds d'aide au renouvellement du matériel et du mobilier 2009

- 3 028 € au collège de Bannalec pour l'achat d'un photocopieur et d'un nettoyeur haute pression

- 4 331 € au collège de La Villemarqué de Quimperlé pour l'achat d'une monobrosse, d'un nettoyeur-vapeur de 24 casiers pour les élèves de 6^e et 5^e et de 7 rayonnages à cartables.

- 2 515 € au collège Léo Ferré de Scaër pour l'achat d'un photocopieur, d'une échelle, de 6 extincteurs et de panneaux de signalisation.

 

Collèges privés – Forfait d'externat

- 24 046,67 € au collège Notre Dame de Kerbertrand de Quimperlé

- 6 339 € au collège Sainte Croix de Quimperlé.

- 9 085,90 € au collège Saint Alain, Saint Jean Bosco de Scaër.

 

Activités découvertes et vacances jeunes

- 1 744,20 € au domaine de Beg Porz à Moëlan sur Mer pour les activités nautiques en faveur des écoles et des collèges

- 816 € au Canoë-kayak Club de Quimperlé pour les activités nautiques en faveur des écoles

- 156,06 € au Club nautique du Pouldu à Clohars-Carnoët pour les activités nautiques en faveur des écoles

 

Finances et Evaluation

Vente à la commune de Scaër du bâtimenthébergeant l'antenne sociale

- Vente pour un montant de 300 000 € du bâtiment hébergeant l'antenne sociale à la Commune de Scaër en vue d'y implanter le centre de loisir dans hébergement communal. L'occupation d'une partie des locaux par les agents de PMI et le Centre Médico Psycho Infantile fera l'objet d'une convention et d'un bail entre le Conseil général et la Commune.

Marcel Tusseau démissionne

 (Photo Le Télégramme).

Ma première réaction, même si cela peut surprendre, est le regret.

Marcel Tusseau consacre depuis prés d'une vingtaine d'années une part de sa vie à l'intéret général. Cela se salue. Etre maire, ce qui fut son quotidien de 95 à 2001, est en effet un véritable "saccerdoce".

Un regret aussi, tant il contribuait à la qualité des débats en Conseil municipal.

Lui dire mon respect. Nous nous connaissons depuis 1997. Et je me souviens comme si c'était hier de notre première rencontre. Le jeune chargé de mission du ministre Le Pensec avait alors rencontré un maire, agréable, qui m'avait évoqué son parcours personnel, ses convictions politiques, son engagement, ses soucis, un dossier difficile... l'hôpital...

Le jeune homme encore inexpérimenté n'avait senti aucune condescendance à son égard...mais une volonté d'écoute et de dialogue et un respect mutuel.

Ce regret, ce respect ne peut nous faire oublier nos divergences. Asumées et publiques.

De 95 à 2001, Marcel Tusseau aurait du investir plus lourdement, ne pas nous laisser sur les bras le dossier de la caserne, de la médiathèque, de la piscine...

Les finances le permettaient largement.

La situation financière qu'il dénonce aujourd'hui serait alors bien différente car nous aurions pu alors lisser nos efforts financiers et donc ne pas investir à marche forcée comme nous avons du le faire le mandat suivant. Ce qui a effet pour conséquence de rendre extrèmement tendue les finances municipales.

Je ne comprends pas par ailleurs qu'il ai pu quitter comme cela la Cocopaq en 1996. Une erreur "historique" pour moi, tant nous avons accumulé depuis du retard dans la construction d'un grand Pays de Quimperlé.

Et que nous avons ainsi renforcés ce sentiment de "supériorité" de Quimperlé vis à vis des autres petites communes. Quimperlé, la "riche", rompant avec la nécessaire solidarité intercommunale d'un bassin de vie. Ce sont aussi les ouvriers de Mellac, Baye, Tréméven, Arzano, Moëlan... qui contribuent à générer par leur travail de la richesse et de la Taxe Professionnelle, mais qui revenait dans les seules caisses de Quimperlé.

Une décision unilatèrale ou presque, un "déni de démocratie". Son programme de 1995 n'évoquait pas cela. Les quimperlois ont donc été privés à l'époque de tout débat démocratique à ce sujet.

Mais lui reconnaître cette continuité et cette honnêteté dans l'engagement. Sa démission et les raisons qu'il a exposé en atteste.

Notre dernier débat le 26 mars dernier de près de trois heures lors du vote du budget c'était tout cela à la fois.

Beaucoup de respect mutuel dans les échanges, des divergences et convictions assumées. Mais de la continuité et de l'honnêteté dans nos engagements respectifs.

Alors à bientôt. Puisque vous demeurerez "attentif".

Arrivée du Tour de Bretagne à Quimperlé devant plus de 5000 amoureux du vélo !

 

Une vraie fête populaire.

Autour de la petite reine.

Comme on les aime.

Ah le temps du débat en budget municipal était bien révolu, si loin, c'éait en effet le 26 mars. Autant dire une éternité !

Notre maire et ses adjoints semblaient hier aux anges...

Et pourtant que n'avions nous pas entendu...17000 euros un scandale nous disait-on...(même s'il s'agit j'en conviens d'une somme non négligeable).

Hier à Quimperlé, la majorité municipale semblait réconciliée avec le vélo...si légère, la mémoire évaporée.

Quant à Corentin, notre ami et collègue, la santé un peu retrouvée, son sourire en disait long. Nul besoin de commentaires.

Les 5000 spectateurs peuvent te dire un grand, très grand merci. A toi !

Un beau cadeau d'anniversaire, n'est-ce pas !

Inauguration du Port de plaisance du Château à Brest

Je n'ai malheureusement pas pu y assister. C'était samedi après-midi.

Mais le Président de l'APPB ne peut pas être insensible à ce projet qui fait de Brest tout simplement la première place portuaire de plaisance de Bretagne. Et donc l'un des premiers financeurs de l'APPB...

Un projet exemplaire de reconversion portuaire. 

Cette reconversion a en effet été précédée d’une étude de marché menée par Nautisme en Finistère et a permis de déterminer les besoins et attentes auxquels répond ce projet, d’étudier l’adéquation des objectifs aux marchés de la plaisance, et de vérifier que ce projet s’avère complémentaire des équipements existants et des projets en cours, tant en rade de Brest que sur l’Ouest du littoral breton.

Les reconversions portuaires recouvrent bien souvent un enjeu pour la plaisance.

 

Elles sont une opportunité pour le développement des places d’accueil. Toutefois, le développement de la plaisance doit s’inscrire dans une décision d’intérêt économique, urbain et social qui ne peut se résumer à la seule capacité d’accueil créée.

Ici, nous sommes donc bien en présence d’une reconversion portuaire mixte, associant plaisance et amélioration urbaine.

Pour qu’une opération de cette nature soit optimale, la reconversion d’un bassin pour la plaisance doit permettre l’installation et l’activité de professionnels de nautisme, être un lieu d’animation nautique ou sportive, favoriser l’accueil de bateaux de passage et de plaisanciers, permettre le développement de produits et services nautiques et maritimes, être une vitrine du patrimoine et de l’histoire nautique de la ville et du port, renforcer l’animation urbaine et l’attractivité du quartier portuaire, faciliter le développement d’une fonction touristique et de loisirs, favoriser l’activité de commerces et de loisirs.

Tous les ingrédients de cette réussite sont aujourd’hui réunis au Port du Château.

Cette reconversion va être une chance supplémentaire pour stimuler encore plus fort un large secteur de l’économie locale et territoriale du Pays de Brest et du Finistère et de la Bretagne.

 

Pour conforter le développement d’une filière nautique forte, créatrice d'emplois.

Tout ceci étant au cœur d’un projet qui s’inscrit véritablement dans une stratégie de plate-forme professionnelle et de mise en valeur urbaine.

 

Une réussite qu'il me tarde de découvrir. Car lors de l'AG de l'APPB qui s'était tenue à Brest et où une visite était prévue, le brouillard nous a joué des tours...

 

Partie remise donc.

Inauguration de la Maison de la Formation Professionnelle de Cornouaille

Et de son antenne du Pays de Quimperlé.

C'était vendredi en fin d'après-midi.

Une antenne qui regroupe le nouveau Pôle emploi, la Mission locale, le Point Information Jeunesse et le Centre d'Information et d'Orientation.

Ces MFP ont été créées à l'initiative de la Région Bretagne afin de  favoriser l’accès à la formation pour tous, tout au long de la vie, dans chacun des Pays bretons.

Et partant du constat que le système de formation professionnelle apparaît avant tout comme une somme de dispositifs cloisonnés.

 

Et que pour les personnes les plus éloignées du marché du travail, cette manière de fonctionner était souvent complexe et illisible.

 

En effet, véritable labyrinthe, le système destiné aux demandeurs d’emplois faisait intervenir l’Etat, les régions, l’assurance-chômage et nombre d’organismes de formation sans réelle concertation ni coordination.

 

Les Maisons de la Formation  Professionnelle visent donc à répondre à cela en aidant chaque personne à trouver la formation correspondant à ses capacités et à connaître les financements adaptés.

 

Les chartes fixant les relations entre les différents acteurs de la formation professionnelle.

Concrètement le premier contact doit permettre de délivrer une information commune sur les formations et la validation des acquis de l’expérience.

 

Le deuxième contact doit aboutir à une mise en relation directe de la personne accueillie avec la structure correspondante au besoin.

 

Il ne s’agit donc non pas d’une nouvelle structure mais de faire travailler ensemble et de mettre en réseau les structures d’accueil existantes.

 

Et  dans la crise actuelle il est attendu d'elles qu'elles s’adaptent encore plus aux besoins de formation exprimés sur chaque territoire de Bretagne.

 

C'est le voeu et l'attente que nous pouvons exprimer, au bénéfice des demandeurs d'emplois.

Elections européennes. Réunion publique ce soir à Riec à 18h30. Salle polyvalente.

Bernadette Vergnaud, députée européenne sortante est la tête de liste socialiste dans la Région Ouest.

Originaire de Poitou-Charentes, elle conduit une liste où le numéro 2 Stéphane Le Foll, du Mans, représente les Pays de Loire.

La numéro 3 Isabelle Thomas, de Saint-Malo, était elle présente la semaine dernière en Pays de Quimperlé et Concarneau.

Si nous voulons changer l’Europe, votons massivement pour les socialistes dès le 7 juin. Votons utile. 

 Il n’y a en effet qu’un seul tour !

Assemblée générale d'IDES

 C'était jeudi soir.

L'AG d'IDES, l'Association Initiatives pour les Demandeurs d'Emploi par la Solidarité, qui intervient depuis 1989 en accompagnement des demandeurs d'emplois des Pays de Quimperlé et Concarneau.

233 personnes ont ainsi bénéficié de contrats de travail, pour 594 clients.

Une assemblée générale où la crise économique et sociale a été évoqué avec ses incidences pour l'association à savoir des clients moins nombreux, dont le pouvoir d'achat s'érode.

Egalement au menu l'avenir d'IDES, à l'heure où l'Etat en particulier souhaite instaurer "un dialogue de gestion" avec les associations d'Insertion par l'Activité Economique.

Avec pour obligation aux associations de permettre 60% de sorties dites dynamiques, avec 25% vers l'emploi durable à savoir les CDI, dans les trois ans.

En clair, une "rupture" demandée aux associations dans leur travail, confrontée à une obligation de résultat, sans que l'Etat d'ailleurs ne semble s'interroger sur les moyens mis en oeuvre pour cela, si ce n'est par une baisse globale des dotations financières d'intervention...

Au moment où la crise frappe de plein fouet l'économie de notre Pays, et notamment l'économie sociale et solidaire et ses associations.

Une nouvelle convention de partenariat est également à l'examen entre le Conseil général et IDES qui devrait prévoir un accompagnement et un suivi renforcé de 17 bénéficiaires du RMI qui bénéficient des services d'IDES.

Une AG à laquelle j'ai tenu à participer tant IDES, ses professionnels et ses bénévoles, contribuent à remettre debout des publics si fragilisés. 

Pour en savoir plus : http://www.idesquimperle.org/

Les enjeux de la Politique commune de la pêche. Interview au Rappel du Morbihan

Bretagne "Construire collectivement une filière d'avenir.

 

 

- Quelle est la situation de la pêche bretonne ?

 

Force est de constater une baisse régulière du nombre de marins avec un recentrage des métiers sur la pêche côtière et les cultures marines. Un métier qui offre certes des opportunités de carrière mais qui est victime d’une image très dégradée. Une flotte très variée mais qui vieillit et qui est en constante diminution. Un secteur où un véritable esprit de filière reste à construire. Avec notamment une représentation institutionnelle professionnelle inadaptée, ce qui handicape la profession lorsqu’il s’agit de se faire entendre et de peser dans les orientations stratégiques pour l’ensemble de la filière.

 

C’est dans ce contexte qu’il nous faut collectivement construire une filière d’avenir. En dynamisant et rendant attractif l’accès à la profession en favorisant notamment les conditions de formation initiale et continue. En agissant pour qu’une flottille renouvelée et adaptée soit lancée qui utilise en particulier des techniques favorables aux économies d’énergie. En sécurisant les apports et les garanties de qualité pour une meilleure commercialisation. En optimisant les outils portuaires au service de la filière. En oeuvrant à une nouvelle représentation professionnelle.

 

- Quels sont les enjeux de la future Politique Commune des Pêche ?

 

2007 et 2008 ont été en Europe des années d’initiatives maritimes : la publication du livre bleu européen, l’adoption en juin 2008 de la directive européenne « stratégie pour le milieu marin », l’adoption en décembre 2008 par le conseil européen du 3^ème paquet maritime en sont les principales étapes. Et les discussions pour la réforme de la PCP s’ouvrent.

Aujourd’hui, la voie d’une politique maritime intégrée est donc poursuivie qui prend en compte à la fois la protection de l’environnement marin et de sa biodiversité, le développement durable des usages de la mer et de ses ressources. Telle est la voie  que propose l’Europe.

Nos futurs parlementaires européens qui auront avec la commission, ce qui est nouveau, le pouvoir de codécision, devront agir dans ce contexte.

La question du renouvellement des navires, moins énergivores et plus sécurisés est essentielle à mon sens. Le modèle breton, d’une pêche diversifiée et concourrant à l’aménagement du territoire, en conservant autant que possible des armements individuels et en s’opposant aux quotas individuels, doit être défendu.

 

- Dans cette perspective, quel rôle pour les collectivités territoriales ?

 

Il faut que tous les acteurs se rassemblent autour d’une vision commune. Etat, Conseil régional, Conseils généraux et professionnels de toute la filière. Que cette vision soit portée dans l’unité et avec force auprès des futurs parlementaires européens, du futur commissaire et de la commission. Il faut montrer que nous portons une vision maritime globale dans notre région et que la pêche en est une partie constitutive majeure.

 

Le Conseil régional y travaille sous l’impulsion de son Président, très présent à Bruxelles, le Pacte pour une pêche durable en Cornouaille qui vient d’être signé par près d’une trentaine de partenaires montre la voie à suivre. Un pacte concret qui engage ses signataires autour de cinq objectifs et 44 mesures à mettre en œuvre d’ici 2012…

 

Le Rappel du Morbihan :  http://www.ps56.fr/