Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

La République honore un fils du peuple

 Des décennies de compagnonage et de fidélité. Et ce moment...

Si simple, si chaleureux.

En présence de deux anciens Premier ministre, Michel Rocard donc mais aussi Pierre Mauroy.

De ministres de la République. Robert Badinter, Charles Josselin et Edgar Pisani. Jean-Pierre Jouyet également.

De Sénateurs, députés du Finistère, de Bretagne et d'ailleurs. D'hier et d'aujourd'hui.

Et de ses compagnons de route de toujours, Bernard Pelleter et Gilda Le Gall en tête. Mellac était là... évidemment.

C'était hier soir au Sénat.

Tous ses directeurs de cabinet aussi et nombre de ses conseillers étaient également présents, notamment ceux de 1997 du ministère de l'agriculture et de la pêche, là où j 'ai appris mon métier. Celui de servir l'intéret général.

Ses secrétaires, Nicole et Rachel, et assistants parlementaires, mon prédecesseur Olivier Castric et mon successeur Nicolas Morvan bien sur.

Un moment émouvant, une page d'histoire, lorsque Michel Rocard a redit la grandeur du parcours de Louis, Ministre à plusieurs reprises, Porte parole du gouvernement...

Celui qui a inventé l'Europe Bleue, qui a contribué à pacifier la Nouvelle Calédonie, qui a inventé la loi littoral, créé le Contrat Territorial d'Exploitation, qui a aimé la mer, la terre, ses travailleurs et qui s'est efforcé de le leur rendre. Qui a construit aussi le Mellac d'aujourd'hui.

Un fils du peuple, maire à 34 ans, député à 36 ans et qui n'a eu cesse depuis de servir son Pays, avec respect, humilité et passion.

Avec conviction. Il est l'un de ceux qui donna au Socialisme démocratique sa cohérence de pensée. Ce Socialisme breton puis national, porteur de valeur de solidarité, de progrès, de fraternité et de solidarité.

Sous les ors de la République comme dans nos petites salles de réunion.

Avec conviction toujours, ne cédant jamais aux tentations et facilités du temps présent, étranger à la démagogie, trompeuse du peuple.

Nous serions rester là des heures, à ses cotés, au côté de Colette, à écouter et partager ce parcours de vie.

Un moment de bonheur de plus.

Merci Louis.

La crise du lait : répondre à l'urgence, construire l'avenir

Le Groupe des élus socialistes et républicains du Conseil général du Finistère apporte son soutien aux producteurs laitiers qui traversent actuellement une grave crise. Aucun producteur n’est capable aujourd’hui de résister à des prix de vente qui oscillent entre 203 et 224 €/1.000 litres. Les prix de revient sont de 350 € /1.000 litres minimum. En dessous de ce seuil, la production n’est pas rentable.

Il dénonce la dérégulation du marché du lait depuis les accords de la PAC de 2003 avec la fin programmée des quotas laitiers en 2015, ainsi que la remise en cause en 2008 par la Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) des mécanismes de fixation du prix du lait, au détriment des producteurs, au nom de la libre concurrence.

A l'inverse, le Groupe "Finistère à gauche, Finistère pour tous" demande le maintien des outils de régulation essentiels pour l'agriculture et, en l'occurrence, les quotas laitiers. Il souhaite également qu’une nouvelle discussion sur les prix au sein de l’interprofession laitière aient lieu dès à présent.

Le Conseil général du Finistère mène une politique volontariste de soutien à  l’agriculture du département, pilier de notre développement économique. En effet, l'attractivité du territoire finistérien repose aussi sur son caractère rural, une attractivité essentielle tant pour l'aménagement de notre territoire que pour notre économie touristique.

En partenariat avec le Groupe Chambre d’agriculture, le Cg29 a procédé en janvier 2009 à une révision des aides qu’il apporte à ce secteur.  Outre la poursuite du soutien à l’enseignement agricole, aux agriculteurs en difficulté, du soutien à la recherche, à la maîtrise des pollutions d’origine agricole, et aux mesures environnementales, il s’agit de se doter de nouvelles modalités d’intervention pour s’adapter aux évolutions de l’agriculture finistérienne.

 

Ainsi le Cg29 encourage l’installation des jeunes agriculteurs : l’aide à l’installation a été portée de 2 600 € à 4 000 €, avec un complément de 1.000 € en cas d’adhésion à une CUMA (Coopérative d’utilisation de matériel agricole). Il a aussi élargi son dispositif de soutien aux stages avant installation. Il apporte également une aide au foncier. Il renforce son aide à l’agriculture biologique.

Plus particulièrement, pour la production laitière, des aides «AVENIR LAIT» ont été mises en place en lien avec les organisations professionnelles. Cette démarche permet de détecter très en amont les situations difficiles de certains producteurs de lait et de les soutenir via la réalisation d’un diagnostic de l’exploitation.

Au total le soutien du Cg29 à l’agriculture s’élève à 6 millions d’euros.

Les guetteurs du temps !

 

Les guetteurs du temps. C'était hier soir. Sous les yeux de Georges Hotte.

L'un des pères fondateur...de la Kevrenn Duick.

C’est en effet à l’occasion de la pose d’une plaque commémorative en l’honneur de Mathurin Furic, plus connu sous le nom de Matilin An Dall, sonneur de bombarde aveugle du XIX ème siècle et figure amblématique des sonneurs de tradition de cette région de l'Aven, que naît l’idée d’un bagad quimperlois.

Ainsi, nait la Kevrenn Duik en 1949, à l’instigation de Robert FAVENNEC et donc de Georges HOTTE, créant ainsi une des premières formations de ce type en bretagne.

En effet, en cette période d’après-guerre, un nouveau mouvement musical venait de voir le jour sous l’impulsion d’une poignée de sonneurs d’un nouveau genre, dont le désormais célèbre Polig MONTJARRET.

D'autres noms célèbre de Quimperlé rattachés à notre histoire comme Théodore HERSART DE LA VILLEMARQUE, écrivain du Barzaz Breiz, où le Dr Cotonnec père de la lutte bretonne ont reçu hier soir la visite de ces guetteurs du temps.

Accompagnés par le cercle de Riec...et supportés par une salle du Coat-Kaër vibrante de plaisir et de bonheur.

Une soirée entre la Place au Beurre, la Rue Savary.

A Quimperlé, cité des ponts entre trois rivières.

L'aventure du Lama commence : à découvrir !

 

Pour en savoir plus : http://www.lelama.fr/

Elections européennes : Tous à Rezé mercredi

Aimer l’Europe, c’est vouloir la changer.

Quelques jours avant le grand meeting de la circonscription Ouest, à Rezé, le 27 mai, Martine Aubry rappelle l’enjeu des élections du 7 juin.

Cap Finistère : Comment juges-tu la mobilisation du Parti Socialiste pour ces élections européennes ?

Martine Aubry : Le contexte est difficile car la droite refuse d’avoir un débat politique sur ces élections. Les médias ont très peu de parlé de la campagne électorale jusqu’à ce que le président de la République commence à parler d’Europe.

En réalité, l’UMP cherche à dissimuler son bilan, avec ses alliés de droite majoritaire au Conseil Européen comme au Parlement.

Il faut expliquer aux Français que cette Europe libérale, qu’ils ont contestée en votant non au référendum, cette Europe libérale dont ils se méfient, ce n’est pas la nôtre.

Ce n’est pas nous qui avons voulu une directive sur la durée du travail qui peut aller jusqu’à 65 heures par semaine. Ce n’est pas nous qui avons proposé la directive Bolkestein, et sans les socialistes européens, elle serait passée.

Ce n’est pas nous qui n’avons pas réussi à faire un plan coordonné de relance contre la crise. Quand Nicolas Sarkozy a voulu en faire un au niveau européen, on lui a dit : faites-en d’abord un en France, et après, vous nous donnerez des leçons.

La campagne est désormais dans une seconde phase. La première nous imposait de relier l’UMP, le PPE et les politiques libérales et de dérégulations. Nous étions donc essentiellement dans la critique et la sanction. Maintenant que le débat européen peut s’engager, nous devons démontrer que le vote socialiste est le vote efficace, non seulement pour sanctionner, mais pour changer l’Europe.

Je trouve les militants du Parti mobilisés. Mobilisés nombreux dans la rue le 1^er mai mais aussi lors des grandes journées de mobilisation syndicale. Et mobilisé dans le porte-à-porte, dans les réunions d’appartement pour défendre notre vision d’une Europe protectrice et porteuse de progrès social.

Cap Finistère : En quoi l’élection du 7 juin est-elle si importante ?

Martine Aubry : Le 7 juin, nous pouvons changer la majorité, et le lendemain, dire à Barroso : va-t-en avec tes idées libérales, car nous ne voulons plus de ce système qui à conduit nos pays dans la crise. Le rôle du parlement, et donc de sa majorité, sera renforcé après ces élections. C’est lui qui choisira le futur président de la Commission.

Jamais les socialistes et les sociaux-démocrates européens n’ont été aussi unis. Nous sommes unis sur un programme, le Manifesto, et demain nous serons unis pour faire vivre une majorité de gauche au Parlement.

Cap Finistère : Quel message souhaites-tu adresser aux électeurs tentés par l’abstention, ou le vote pour d’autres listes de gauche ?

Martine Aubry : Nicolas Sarkozy, tout comme les leaders des droites européennes, n’ont pas compris les leçons de la crise. Ils nous font des discours, nous expliquent que quand on veut on peut mais eux ne veulent rien changer ! Ils ont fait ce système des parachutes dorés, des inégalités salariales, de la finance qui prend le pas sur l’économie réelle.

Je dis aux électeurs, surtout à ceux de gauche, à ceux qui sentent que, et la méthode, et la politique de Nicolas Sarkozy mettent en danger notre contrat social, de ne pas lui faire le cadeau de ne pas aller voter. S’abstenir, le 7 juin c’est lui donner un passeport, dès le 8 juin au matin, pour continuer à déréguler, déconstruire, abîmer.

A ceux qui sont tentés de faire passer un message non seulement à Nicolas Sarkozy mais aussi à nous, socialistes, je leur dis de ne pas oublier que l’Europe ne peut agir, qu’elle ne peut changer les choses dans un sens positif sans une majorité de gauche. Cette majorité, seul le Parti Socialiste Européen peut la construire.

Je leur dis qu’aujourd’hui aimer l’Europe, c’est vouloir la changer. Alors, changeons là ensemble.

60 ans ce week-end !

 Le Bagad bro Kemperle fêtera son 60ème anniversaire ce week-end.

Un évènement pour Quimperlé.

Pour toutes celles et ceux qui vivent le bagad au quotidien. Pour les quimperloises et quimperlois qui ont un immense plaisir à les voir et écouter les soirs de mercredi musicaux notamment.

Le bagad est de nos meilleurs ambassadeurs !

Les festivités se dérouleront donc à partir de demain et se prolongeront jusqu’à dimanche, à la salle du Coat-Kaer de Quimperlé.

Le Bagad vous propose à cette occasion trois soirées qui resteront certainement dans les mémoires.

A découvrir sans modération. Eux qui ont retrouvé de si belles couleurs... "rouge et noir"  le 8 février dernier à Brest. http://www.bagadbrokemperle.com/

Agriculture et développement économique en centre-Finistère

Après Brest et l'aéro-spatial, place à l'agriculture en Pays COB.

C'était jeudi.

Un vrai contraste...

Mais une visite tout aussi passionnante et enrichissante.

Avec mes collègues de la commission insertion-économie du Conseil général, et après notre visite en nord-finistère, nous sommes en effet allés toute la journée à la rencontre d'exploitants agricole, dans des exploitations porcine, laitière, de volaille aussi.

Avec des projets innovants comme celui de Jean-René Le Page, installé à Lennon et qui va développer un projet important de méthanisation à la ferme. Un pari sur l'avenir.

Des exploitants qui ont parfois choisi de diversifier leur activité en rénovant des vieilles bâtisses pour y créer un gite rural, accessible aux personnes handicapées comme à Bolazec.

Des producteurs de lait, en exploitation familiale, qui nous ont parlé de l'amour de leur métier mais aussi des lourdes difficultés qu'ils peuvent rencontrer, à l'heure où le fruit de leur travail n'est plus, mais plus du tout reconnu à sa juste valeur !

Un moment d'échange avec les agriculteurs de tout le canton de Carhaix et notamment les femmes exploitantes.

A la rencontre aussi de jeunes créatrices d'entreprise et notamment de la société "Secret de famille", créée il y a quatre ans et qui propose des produits du terroir originaux de grande qualité.

 Société installée à Chateauneuf du Faou. (Dont vous pouvez trouver les produits à Quimperlé et Clohars...je vous laisse chercher un peu...).

Nous avons terminé notre journée à St Rivoal, au pied du Mont St Michel, à l'épicerie paysanne des Mts d'Arrée, avec les membres du CIVAM notamment. Là ou 23 producteurs ont choisi la vente directe en circuit court.

Une journée qui nous a rappelé l'importance vitale de l'agriculture pour notre département. 

Et la beauté et le dynamisme du centre-Finistère.

Aéronautique-Spatial-Défense : le Finistère à la pointe de l'innovation

C'était mercredi. En Pays de Brest.

A la rencontre des entreprises qui oeuvent dans ces secteurs d'activités et qui sont pour la plupart d'entre-elles membres du cluster IEF Aéro.

Un cluster, créé à l'initiative d'Investir en Finistère et qui fédére les entreprises de la pointe Bretagne qui travaillent dans le domaine de l'avionique, du spatial et de la défense.

30 entreprises représentants plus de 3000 emplois salariés (hors DCNS) et 10 centres de ressources et centres de recherche.

Une visite qui m'a permis d'entrevoir ce secteur que je méconnaissais où l'innovation et la recherche font le quotidien d'ingénieurs, chercheurs et techniciens.

Un quotidien où se cotoient universités, grandes écoles, centres techniques et entreprises.

Entreprises de toutes tailles, de la multinationale comme Thales et DCNS à la petite société créée par de jeunes docteurs en université.

Passionnant, notamment cette visite au coeur du CERV, le Centre d'Etude et de Recherche de Réalité Virtuelle où entre autre des simulateurs de vols vont permettre aux futurs chiens jaunes du "futur" porte avion franco-britannique de se former...comme si vous y étiez !

Et cette visite de l'entreprise SATIMO, où l'on mesure notamment les fréquences dégagées par votre portable sur nos cerveaux humains...

Cette visite s'inscrivait dans la volonté du Conseil général de mieux faire connaître aux journalistes français et étrangers nos entreprises et donc de promouvoir la richesse de notre département.

Pour le coup, elle me fut aussi grandement utile...

Les passeurs de lumière. Premier festival de cinéma en Pays de Quimperlé

C'était hier soir.

Notre Cannes à nous.

L'inauguration et la montée des marches, ça rigole pas...du Festival "Les Passeurs de Lumière".

Entre les amoureux du 7ème art, sans concession, de Moëlan sur mer et Quimperlé, en Pays de Quimperlé.

Entre ceux qui fréquentent le Kerfany et ceux qui fréquentent la Bobine. A "l'unisson".

Avec pour toile de fond  et de décor...un vrai... le Polar.

Et pour invités d'honneur Yves Boisset, Robin Renucci et Jean-Bernard Pouy.

Alors une inauguration, un vrai moment de bonheur, de se retrouver...d'être ensemble.

Avec oui des interventions sans concession. Avec au coeur la liberté !

Alors prenez-en un brin de Liberté. Allez-y.

Les socialistes reprennent des couleurs : notre cap Finistère aussi !