Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Le Finistère : le département de l'aventure au large

Le 10 novembre dernier, 9 skippers entraînés par le pôle « Finistère Course au Large », situé dans le sud du département du Finistère à Port-la-Forêt, se sont lancés dans le Vendée Globe, tour du monde en solitaire et sans escales, à juste titre considéré comme l’ « Everest » de la course au large.

Les 3 derniers vainqueurs du Vendée Globe (Michel Desjoyeaux et Vincent Riou) sont issues de l’école de la course au large de Port-la-Forêt.

La course au large est certes une aventure humaine pour les navigateurs et leurs équipes, mais elle mobilise aussi le savoir-faire et la capacité d’innovation des acteurs économiques du département.

Près de 50 entreprises sont ainsi concernés par cette course et par la discipline de la course au large, dans des domaines aussi différents que l’architecture, la voilerie, les logiciels de navigation que le sponsoring de ces « Formules 1 » des mers. 

On peut citer par exemple le chantier CDK technologies, reconnu internationalement dans la construction des bateaux de courses, et qui mobilise aujourd’hui son savoir-faire dans la construction de pales d’hydroliennes pour l’entreprise Sabella.

L’entreprise Guelt, spécialisée dans la construction de machines pour l’agroalimentaire a également diversifié son activité en usinant les quilles en métal de plusieurs bateaux du Vendée Globe.

L'entreprise Saveol qui a choisi d'accompagner Sam Davies dans cette aventure.

Ce sont ces entreprises, ces initiatives que nous avons avec ma collègue Nathalie Conan souhaité mettre en avant mercredi soir lors d'une soirée organisée par le Conseil général à Océanopolis.

Des entreprises qui font la force d'une filière qui emploie aujourd'hui plus de 3300 salariés en Finistère.

BOUTET-NICOLAS : Rencontre avec le Ministre Guillaume Garot

À la demande de Gilbert Le Bris, député, avec Gilbert Monfort, maire de Rosporden, Gaël Le Meur, conseillère régionale, Michel Loussouarn, conseiller général, Jean-Claude Sacré, Président de la CCA, et Fabien Le Corre, représentant du personnel ,nous avons été reçus hier matin pendant près d’une heure par Guillaume Garot, Ministre de l’Agroalimentaire, et ses conseillers pour évoquer l’avenir de l’entreprise Boutet-Nicolas à Rosporden.

Nous lui avons indiqué notre opposition totale à la fermeture des deux sites fiables et rentables. Opposition d’autant plus déterminée suite à la rencontre lundi en préfecture avec la direction générale de la CECAB qui n’a pas apporté d’explications convaincantes à son projet d’arrêt des usines.

En réponse, le ministre nous a informé de sa volonté d’exiger du groupe CECAB la transparence sur sa situation économique réelle au moment où ce dernier s’engage dans une restructuration d’ampleur de l’ensemble de ses branches d’activités.

Enfin, à l’heure où le gouvernement conduit une réflexion sur l’agroalimentaire en Bretagne, le ministre nous a assuré qu’il sera particulièrement attentif à la filière légumes appertisés.

Construire l'Europe des territoires : le Finistère se mobilise

C'était lundi après-midi au Conseil général.

Nous réunissions la Conférence territoriale départementale, associant les acteurs institutionnels et socio-économiques du département, afin d’échanger sur les enjeux et les priorités de la nouvelle programmation des fonds européens pour la période 2014-2020.

Mon Président, Pierre MAILLE, a ouvert cette conférence territoriale en soulignant l’importance des financements européens qui constituent en effet un véritable effet de levier pour les projets des territoires bretons et finistèriens.

Cette conférence territoriale départementale avait en particulier pour objectif de faire un point d'étape sur les travaux entrepris ces dernières semaines.

En effet, un important travail de concertation est conduit depuis l'été dernier par l’Etat en lien avec la Région Bretagne autour d’un partenariat dit resserré : départements, agglomérations et chambres consulaires.

Il doit en découler un diagnostic territorial stratégique d’ici la fin de l’année 2012, lequel doit conduire à l’élaboration d’un accord de partenariat avec la Commission européenne, base aux programmes opérationnels de soutiens aux projets territoriaux et locaux.

Au niveau départemental, le Conseil général a souhaite apporter sa contribution spécifique à ce diagnostic territorial stratégique.

C'est pourquoi, nous avons souhaité à notre échelle associer également les principales agglomérations du Finistère (BMO, Concarneau Cornouaille Agglomération, Quimper Communauté et Morlaix Communauté) ainsi que les 5 chambres économiques du Finistère, afin d'établir un premier diagnostic territorial finistèrien.

C'est ce dernier qui a fait l’objet des discussions de lundi et qui fait état de 7 priorités majeures pour le Finistère :

• La poursuite des politiques de raccordement au monde et de lutte contre la périphéricité, comme enjeu de compétitivité majeur ;

• Le renforcement de toutes les politiques engagées en faveur de la performance économique 

• La poursuite des politiques intégrées, spécifiques à la Bretagne, mises en œuvre pour la valorisation et le développement de la maritimité de la Bretagne ;

• L’accélération des politiques engagées dans le cadre du pacte électrique breton

 • Le renforcement des actions mises en œuvre dans le cadre de la stratégie régionale pour la qualité des eaux ;

• La réduction des inégalités sociales et territoriales ;

• La priorité donnée aux politiques de formation.

Cette conférence territoriale a ainsi permis de partager encore plus largement l’information, d’échanger avec les acteurs finistèriens présents, communautés de communes, associations...

Il nous reste en effet quelques jours pour que nous puissions en lien avec la Préfecture de Région et la Région Bretagne établir définitivement ce diagosctic territorial partagé.

Cette rencontre a aussi permis de faire le point sur l’utilisation des fonds européens en Bretagne sur la période 2007-2013.

M. Michel MAILLARD, co-auteur d'un rapport du Ceser relatif à l'utilisation des fonds européens pour la période 2007-2013, était en effet présent à nos côtés.

Avec lui nous avons partagé les recommandations et préconisations du Ceser, fort utiles dans ce moment de préparation d'une nouvelle programmation.

Pour faire que L'Europe contribue au développement territorial, aux solidarités, à la croissance et à l'emploi.

 

Le Finistère vous offre ce voyage...

 

Mieux connaître la diversité et les richesses de notre département.

En partenariat avec la chaîne de télévision locale Tébéo et les territoires concernées, c'est à ce superbe voyage en Finistère que nous vous invitons sans plus tarder !

12 vidéos que vous propose "Finistère Tourisme".

Venez ainsi découvrir le Pays d'iroise mais aussi Douarnenez, Concarneau, le Pays bigouden, les Abers, Quimper, Brest, Roscoff, le centre Finistère, la presqu'ile de Crozon, Quimperlé, Morlaix.

Une découverte pour bon nombre d'entre-nous... et un bel outil de promotion du Finistère, destination touristique par excellence.

Allez on embarque...

 

Oui l'économie sociale et solidaire crée de l'emploi

C'était jeudi matin. A l'initiative de l'Espace associatif de Quimper et de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire.

Une journée consacrée aux financements européens pour les associations, mutuelles et coopératives.

Une initiative au cours de laquelle j'ai pu rappeler que le Conseil général et l'économie sociale et solidaire partagent les mêmes valeurs.

La solidarité envers les hommes et les territoires. Que l'humain doit être au coeur de l'économie et que le développement économique doit contribuer à un développement territorial équilibré et solidaire.

Que le Finistère, berceau du mouvement coopératif et mutualiste, est aujourd'hui le 8éme département de France avec 15% de l'emploi départemental.

Que c'est 2900 entreprises, 30 000 salariés, 930 millions de masse salariale.

Qu'au plan national, sur les dix dernières années, l'ESS a créé 440 000 emplois nouveaux soit une croissance de 23%, qu'en l'ensemble de l'emploi privé n'augmentait que de 7%.

Et que l'Europe qui a pour objet les cohésions territoriales et sociales, qui contribue actuellement à cette croissance, doit continuer à soutenir ce mouvement citoyen.

Que oui les fonds européens comme le FSE nous demeurent indispensables pour notamment faciliter l'inclusion sociale et la création d'emploi pérenne.

Que c'est fort de cette conviction que le Conseil général dans le cadre de la programmation des futurs fonds européens (2014-2020) s'est mobilisé avec les agglomérations et les chambres consulaires pour faire valoir cette priorité à l'économie sociale et solidaire qui contribue à la réduction des inégalités sociales et territoriales.

Des préoccupations partagées par mon collègue Pierre Karleskind, vice-président de la Région Bretagne en charge notamment des politiques européennes et de Karima Delli, députée européenne.

 

Défendons ensemble les emplois de notre territoire : manifestons lundi pour les Boutet-Nicolas l

Dessiner l'avenir du Pays de Quimperle. Tous ensemble : chefs d'entreprises, associations, elus. Pour un territoire dynamique et solidaire !

Dessiner l'avenir du Pays de Quimperlé.

Tous réunis : chefs d'entreprises, associations, élus. Pour un territoire dynamique et solidaire !

C'était un peu le "mot d'ordre" ce matin au cinéma le Kerfany pour les premières assises du Pays de Quimperlé, organisées par la Cocopaq. Une belle initiative.

Avec une matinée consacrée au développement économique de ce territoire.

Un territoire, qui a certes connu des soubresauts terribles dans les années 2006-2008 mais qui a su grâce à une mobilisation collective sans faille des partenaires sociaux, élus et de la population redresser la tête et imaginer un nouveau développement équilibré et durable.

(Le Pays de Quimperlé a en effet connu en 2006-2007-2008, au sein de grands groupes industriels, des soubresauts majeurs, avec des plans de licenciements massifs, des plans de sauvegarde de l'emploi successifs, qui se sont malheureusement traduits par des centaines de salariés licenciés. Mais n'oublions pas cette mobilisation générale de la population du Pays de Quimperlé qui a en effet permis de conserver des outils industriels, comme l'usine pet Food de Nestlé).

Un pays qui a conservé malgré cela des atouts considérables.

Le Pays de Quimperlé reste en effet un des premiers bassins industriels breton. Il porte une histoire, une culture, des compétences avérées de ces femmes et hommes. Une histoire industrielle liée qui plus est à une richesse : l'eau.

En effet, que ce soit pour les conserveries ou pour l'industrie papetière qui ont fait la force économique du Pays de Quimperlé, cette ressource est en effet première, d'où l'attention qui a toujours été portée par les élus de ce territoire à cette dernière. Ma collègue Laurence Fortin, Présidente de la Commission économie au Conseil régional de Bretagne, l'a justement rappelé.

Un territoire qui est aussi fort d'un tissu de PME, de la vitalité de l'artisanat.

Un Pays de Quimperlé qui s'est donné qui plus est depuis ces évènements pour ambition de définir des axes stratégiques pour son développement d'aujourd'hui et de demain.

Un projet qui vise notamment à anticiper les mutations de l'appareil productif en confortant les activités industrielles traditionnelles, en favorisant le développement des services et le développement endogène tout en s'appuyant sur la venue d'entreprises extérieures.

Un projet où il s'agit d'accompagner les secteurs phare du bassin comme les industries agroalimentaires, le commerce, le secteur de la construction, les équipementiers de la mécanique et de la métallurgie, le tourisme et l'agriculture et de faire émerger des secteurs en croissance comme les éco-activités, l'informatique, le filière bois et l'éco-construction.

Un Pays qui a compris qu'il ne s'agit pas d'opposer l'économie productive et l'économie résidentielle mais qu'il s'agit bien notamment de faire du Pays de Quimperlé une destination touristique clef du Finistère et de la Bretagne.

La stratégie impulsée il y a quelques mois en ce domaine était en effet vitale tant ce secteur est concurrentiel. Oui il faut absolument mutualiser les forces en présence, les décupler en les mettant en réseau. 

Un territoire entre Lorient et Quimper qui est idéalement situé pour bénéficier du renouveau démographique que connait la Bretagne.

Un territoire qui s'apprête à consentir et consent d'ores et déjà des efforts considérables pour faciliter son accès et les mobilités en son sein. Les projets de PEM des gares de Quimperlé et de Bannalec, en attestent ainsi que le réseau TBK.

Des infrastructures terrestres et d'avenir. Le très haut débit a été ce matin au cœur des discussions, une urgence pour les chefs d'entreprises. Là encore la Cocopaq est engagée et totalement mobilisée. Avec des partenaires comme la Région et le Département.

Le Département, parlons-en. J'ai tenu en quelques mots à redire qu'il est la collectivité des solidarités envers les territoires et les hommes et qu'il entend bien demeurer un partenaire efficace, acteur du développement économique de proximité.

 

 

 

 

Soutenir la pêche finistèrienne : à la rencontre de la Commission européenne

Hier, Bernhard Friess, directeur des affaires maritimes et de la pêche de la commission européenne (DG MARE) accompagnée de Cécile Bigot, directrice de la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture est venu sur les quais du Guilvinec à la rencontre des acteurs de la filière pêche.

Une visite de travail au moment où la commission définit les contours de la future PCP.

Une rencontre qui m'a permis avec mes collègues élus présents, dont Annick Le Loch députée, de redire que le dogme de la commission qui consiste à interdire aux collectivités d'acccompagner financièrement la construction de bateaux neufs me paraissait en totale contradiction avec les objectifs de protection de la ressource, de sécurité des navires, d'attractivité du métier et de moindre consommation d'énergie.

Des navires dont l'âge moyen est aujourd'hui de plus de 20 années et qui malgré les efforts faits de modernisation et de remotorisation ne peuvent permettre le nécessaire équilibre économique recherché.

Le combat de conviction continue.

Tennis. Championnat de France. 3-3 contre Paris. Quel exploit !

 

Les deux équipes lors de la réception officielle au Centre Leclerc de Quimperlé.

La Pointe du Raz en Cap Sizun : Avis favorable de la commission supérieure des sites au dossier de candidature au label Grand Site de France

C'était jeudi après-midi à Paris. (D'où mon impossibilité d'être au côté des salariés de Boutet-Nicolas).

La Commission Supérieure des Sites a donné un avis favorable à la candidature de « La Pointe du Raz en cap Sizun » au label Grand Site de France.

Le label « grand Site de France » est un label officiel créé en 2004 et décerné par l’Etat.

C’est un label paysager à forte notoriété touristique accordé pour 6 ans.

Il peut être attribué à un site de grande notoriété et de forte fréquentation qui met en œuvre des actions exemplaires de valorisation patrimoniale et d’accueil des publics dans une démarche de développement durable.

Ce label est aussi la récompense de savoir donner à voir et à comprendre un site majeur ; en l’occurrence celle de « la pointe du raz, en Cap Sizun » cette destination phare de notre région, porte d’entrée majeure de la Bretagne et vecteur d’attractivité qui séduit chaque année  près de 800 000 visiteurs.

10 autres grands sites en France bénéficient actuellement de ce label :

- Pont du Gard (Languedoc-Roussillon)

- Marais Poitevin ( Poitou- Charentes)

- Aven d’Orgnac (Ardéche)

- Baie de Somme ( Picardie)

- Bibracte-Mont Beuvray ( Bourgogne)

- Deux Caps Gris-Nez Blanc-Nez ( Pas de Calais)

- Puy de Dôme (Auvergne)

- Massif Sainte Victoire ( Bouches du Rhône)

- Saint Guilhem le Désert-Gorges de l’Hérault (Languedoc-Roussillon)

- Massif du Canigó (Pyrénées Orientales)

 Avec mes collègues élus Bernard LE GALL président de la Communauté de Communes du Cap Sizun,  Maurice LEMAITRE président du Syndicat Mixte de la Pointe du Raz, Gérard MEVEL conseiller régional de Bretagne, mais aussi avec le soutien de M. Jean-Jacques BROT préfet du Finistère, nous avons défendu avec passion et détermination ce projet, fruit d'un travail acharné de près de deux années.

La candidature de «  La Pointe du Raz en Cap Sizun » s’appuie sur un périmètre élargi comprenant la Pointe du Raz, la Pointe du Van et la côte nord du Cap Sizun : un peu plus de 2000 hectares.

Un espace homogène et remarquable de falaises littorales. Un espace structuré par des boucles de randonnée de grande qualité.

L’objectif du projet est de favoriser la découverte d’autres sites capistes remarquables en complément de la Pointe du Raz et par là-même de fixer la clientèle touristique sur le Cap Sizun pour en faire un véritable atout de développement économique.

Pour que les visiteurs de la pointe du Raz qui ne reste en moyenne que 50 minutes sur site choisissent de séjourner en cap sizun pour le bénéfice de l'ensemble des professionnels du tourisme de ce merveilleux territoire.

Le choix de découverte des sites privilégie la randonnée dont le Cap Sizun veut devenir un territoire d’excellence  et une destination majeure en Bretagne. Le Cap Sizun dispose de 450 km de sentiers de randonnée (pédestre, vtt, véloroute), côtiers et d’intérieur permettant de découvrir l’ensemble du territoire.

L’avis favorable de la Commission Supérieure des Sites était la dernière étape de la démarche de labellisation avant la décision ministérielle. Un avis dont nous sommes pleinement heureux et fiers.