C'était juste avant noël. Le sixième forum départemental de l’insertion au cours duquel mon Président a signé les Pactes territoriaux d’insertion des pays de Brest, Morlaix, Cornouaille et Centre Ouest Bretagne pour la période 2013-2015, déclinaisons territoriales de notre PTI départemental.
Le Pacte territorial d’insertion 2013-2015 est en effet le fil conducteur de notre action départementale en faveur de l'insertion économique et sociale des allocataires du RSA.
Un PTI qui privilégie une approche globale des publics et s’appuie sur l’ensemble de l’offre d’insertion, de la plus économique à la plus sociale.
Un PTI que nous déclinons territorialement pour répondre aux mieux aux besoins et aux spécificités des territoires en se déclinant sur chaque Pays du Finistère (Brest, Morlaix, Cornouaille, Centre Ouest Bretagne).
Plus de 1 000 personnes étaient ainsi présentes pour échanger sur l’emploi, l’insertion et l’économie sociale et solidaire avec plusieurs intervenants dont François DUBET, professeur de sociologie et directeur d’études à l’Ehess, Renaud SARRABEZOLLES, vice-président de Bmo, ainsi que plusieurs conseillers généraux tels Armelle HURUGUEN sur les emplois d’avenir, Nicole ZIEGLER sur le développement économique et solidaire, Pascal MAHE sur la santé, Marie-France LE BOULCH sur la formation, Joëlle HUON sur l’égalité femmes-hommes…
>> Pour en savoir plus vous pouvez télécharger l’intégralité du mon intervention d'accueil en cliquant ici.
Ce pacte pour l'avenir de la Bretagne doit porter « une attention forte au volet social, aux conditions nécessaires à un dialogue social de qualité qui permette tout simplement aux salariés de partager les orientations stratégiques de leur entreprise. Elles doivent être rénovées en profondeur. Ce pacte nous y invite ».
En ouverture de la séance plénière du Conseil général du 16 décembre 2013, mon Président est revenu sur la situation économique de la région et sur le Pacte d’Avenir pour la Bretagne signé la semaine dernière par le Premier ministre.
Lors de la séance plénière du Conseil général du 16 décembre 2013, Didier LE GAC, notre président du groupe de la majorité, a mis en avant le Pacte d’Avenir pour la Bretagne qui permet de répondre à l’urgence sociale et de préparer l’avenir de notre région.
Il a dénoncé les discours qui consistent à opposer les uns aux autres, rappelant que ce Pacte est l’alliance d’une dynamique régionale collective et de la solidarité nationale.
La jeunesse et l’emploi sont au coeur des priorités du Président de la République et du Gouvernement.
Aussi, dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, ce dernier a annoncé la mise en œuvre d’une « Garantie Jeunes ».
Le Conseil général du Finistère s’est porté candidat pour participer à son expérimentation, mettant en avant l’important maillage départemental par les Missions Locales et les initiatives déjà lancées dans le département tels que le dispositif « Avenir jeunes 29″ et l’allocation « Projet jeune ».
Le Finistère est ainsi l’un des dix départements retenus pour expérimenter la « Garantie jeunes » qui a été lancée officiellement le 19 novembre 2013 en présence de Jean-Luc VIDELAINE, Préfet du Finistère et de Pierre MAILLE, président du Conseil général.
Ce dispositif s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans en situation de précarité qui ne sont ni en études, ni en formation, ni en emploi. Ces jeunes seront identifiés par les quatre Missions Locales, mais aussi par l’ensemble des personnes susceptibles de les connaître ou de les croiser sur les territoires : élus locaux, CCAS, associations… Dans ce cas, il s’agira d’orienter les jeunes concernés vers la Mission Locale la plus proche.
1 003 Finistériens sont ainsi potentiellement concernés: 413 sur le Pays de Brest, 375 sur la Cornouaille, 130 sur le Pays de Morlaix et 85 sur le Centre Ouest Bretagne. Les Missions Locales intègreront les candidats par petit groupe au fur et à mesure de l’année.
Ce nouveau dispositif leur permettra de bénéficier d’un accompagnement renforcé vers l’emploi. Il s’agit de garantir l’accès à de premières expériences professionnelles en permettant aux jeunes de multiplier les périodes d’emploi ou de formation pour qu’ils construisent progressivement leur projet professionnel. Les Missions Locales sont ainsi chargées d’accompagner les bénéficiaires de façon intensive et personnalisée en les aidant à identifier et à valoriser leurs compétences et leurs points forts.
Ce dispositif s’accompagne d’une allocation pour chaque jeune afin de sécuriser et de stabiliser sa situation (433,75 euros par mois, cumulable avec des revenus d’activités jusqu’à 300 euros).
Pour ma collègue Armelle HURUGUEN, vice-présidente du Conseil général du Finistère, et chargée du suivi de ce nouveau dispositif, la « Garantie Jeunes » permettra de favoriser l’autonomie des jeunes grâce à une démarche dynamique reposant sur le principe du « donnant-donnant ». « Nous devons permettre aux jeunes de se construire, de s’épanouir et de se réaliser professionnellement. Il s’agit de leur avenir, de notre avenir à tous ».
Avec également la création en 2013 de 70 emplois d’avenir au sein des services du Conseil général du Finistère, nous sommes fortement mobilisé-es aux côtés du gouvernement pour lutter contre la précarité des jeunes.
C'était mercredi en Préfecture de Région.
Une réunion de travail consacrée au Pacte d'avenir pour la Bretagne à laquelle j'ai tenu à assister.
Pour écouter en particulier les Présidents de Chambre consulaire, les syndicats patronaux et de salariés nous dire leurs attentes.
Avec pour revendication première la fin des distorsions sociales, fiscales et environnementales en Europe.
La fin du dumping social pratiqué notamment en Allemagne, et les abus de la directive détachement.
Les parlementaires présents, nombreux, nous ont dits les initiatives prises, notamment Chantal Guittet et Richard Ferrand très en pointe sur ces dossiers.
Avec pour réponse de leur collègues de droite une volonté commune affichée de lutter contre ces derniers.
Si je ne remets nullement en cause leur bonne foi, n'oublions pas que leurs collègues au Parlement européen, avec lesquels ils siègent, n'ont pas les mêmes pudeurs d'ultra-libéraux.
Autre revendication forte de cet après-midi, le raccourcissement des délais d'instruction des ICPE et l'assouplissement des normes des installations classées pour les élevages pour début janvier.
Une exigence de compétitivité économique qui doit aussi être une exigence d'exemplarité environnementale.
Les syndicats de salariés ont tenu à redire leurs attentes, dont les principales sont l'amélioration des conditions de travail, la formation dans les entreprises de l'agro-alimentaire, et une gestion prévisionnelle des emplois et des carrières qui soit liée à une approche territoriale forte.
C'est une préoccupation qui me semble majeure en effet.
Car comment conjuguer transition professionnelle et bien vivre au pays sans une approche ambitieuse et collective de ces enjeux !
Les mutations économiques, les restructurations industrielles si elles sont inévitables parfois, ne peuvent se conjuguer à chaque fois par des désindustrialisations, des mobilités forcées, et des drames humains à la clef.
La GPTEC (La Gestion prévisionnelle et territoriale des emplois et des compétences) doit être notre ambition collective.
Aussi, je plaide à nouveau pour une approche territorialisée des dossiers déposés au Comité Interministériel de Restructuration Industrielle.
Cela suppose aussi des syndicats reconnus par les directions ayant accès aux données stratégiques des entreprises, prêts au dialogue en amont, facilitateurs de mobilités choisies et de reconversions professionnelles anticipées si nécessaires.
Car à défaut de solution économique et industrielle, ce sont bien les territoires et les collectivités concernées, la Région pour les formations, les Conseils généraux et les communes pour les aspects sociaux qui doivent amortir les chocs humains et psychologiques provoqués par ces destructions d'emplois et dont les PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) n'ont malheureusement que le nom.
Alors au moment où certains préfèrent les ultimatums, les chaises vides, appellent à nouveau à la mobilisation, parlent de "mesurettes" sans même attendre de connaître les mesures prises par le gouvernement, notamment celles annoncées vendredi par Stéphane Le Foll et Guillaume Garot, dont le doublement du FEADER, (le fonds européen agricole pour le développement rural pour notre région), je me dis que le chemin est encore long, mais que la Bretagne mérite bien une mobilisation collective, qui peut certes s'exprimer dans la rue parfois, mais ailleurs aussi.
La détresse de dizaine de milliers de nos concitoyens, chômeurs, travailleurs précaires, allocataires du RSA exige que nous soyons collectivement au rendez-vous de l'avenir du Finistère et de la Bretagne.
Retrouvez-ci dessous la tribune de Pierre Maille, président du Conseil général du Finistère.
« A Quimper comme à Carhaix, samedi dernier, le désarroi, l’inquiétude, la colère de salariés licenciés ou menacés de licenciement, d’agriculteurs en difficulté, de chefs d’entreprises qui se battent pour maintenir leur outil de production, ont permis cette large mobilisation. Celle-ci mérite respect, écoute et attention.
Mais si la manifestation de Quimper a été imposante en nombre, elle reste toutefois ambiguë dans ses mots d’ordre et les revendications diverses, sinon contradictoires, qui s’y sont exprimées.
Certains ont cru bon d’y pousser un « coup de gueule ». J’ai envie moi aussi d’en pousser un contre la mauvaise foi, la mémoire courte, et l’incohérence.
La mauvaise foi, de ceux qui font de l’écotaxe la cause de tous les maux. Alors qu’elle n’a pas encore été mise en place et n’est pour rien dans les difficultés économiques. Prétexte et paravent pour occulter les responsabilités de ceux qui aujourd’hui par exemple pleurent des larmes de crocodile avec les salariés de Gad licenciés par la CECAB, les responsables de groupements de producteurs de porcs, qui ont toujours préféré le chacun pour soi et que le plus gros gagne, à l’organisation d’une filière solidaire. Résultat : la disparition d’un abattoir implanté au sein d’une des plus importantes zone de production de porcs !
La mémoire courte des élus de la droite qui ont décidé la création de l’écotaxe, ont choisi d’en confier la gestion à grands frais, se sont dépêchés de signer l’engagement de l’Etat avant le départ de Nicolas Sarkozy, mais ont omis d’en prévoir les conséquences et d’en aménager les modalités pour la Bretagne…et défilent aujourd’hui avec leurs écharpes – voire, ironie de l’histoire, avec des bonnets rouges – pour dénoncer non pas leurs erreurs passées mais crier « Hollande démission ».
La mémoire courte aussi de ceux qui savent depuis presque 10 ans que l’Union Européenne a prévu l’arrêt des restitutions pour faciliter l’exportation des poulets vers le Moyen-Orient, qui ont empoché pendant des années, tous les ans, plusieurs dizaines de millions d’euros, sans moderniser leur outil de production, améliorer leur compétitivité, diversifier leurs activités, former leurs salariés et ont attendu le départ de Nicolas Sarkozy pour engager devant les tribunaux une procédure de redressement et licencier des centaines de salariés.
L’incohérence de ceux qui dénoncent l’intervention de l’Etat et l’appellent à leur secours dès qu’ils sont en difficulté ; l’incohérence de voir défiler ensemble ceux qui ne veulent pas de contraintes sociales ou fiscales et ceux qui revendiquent plus de services publics ou se battent pour le respect de leurs droits sociaux et des meilleures conditions de travail.
Mais une fois le « coup de gueule » poussé, il ne faut pas se tromper de combat.
L’agriculture est un des socles de l’économie bretonne. Elle est pourvoyeuse d’emplois, elle possède un indéniable savoir-faire, elle contribue à un aménagement équilibré du territoire. Elle dispose de centres de formation, de centres de recherche pour soutenir l’innovation et faciliter les transferts de technologie. Sans une agriculture forte, du fait de l’éloignement des zones de consommation, il ne peut y avoir, en Bretagne, d’industrie de transformation.
Faut-il toujours maintenir les clivages anciens entre une agriculture familiale et une agriculture intensive, comme les antagonismes entre agriculture et environnement ? Les agricultures aujourd’hui sont diverses, de la grande exploitation hors sol qui fournit sa matière première à l’industrie, à celle qui a choisi la transformation à la ferme et les circuits de proximité. Toutes ont intégré les préoccupations environnementales et sont attachées à des productions de qualité et à l’efficacité économique.
S’il faut caractériser le modèle breton, c’est sa capacité permanente d’évolution et d’adaptation au fil du temps.
Le combat aujourd’hui c’est de poursuivre ce mouvement. Etre capable d’identifier ses concurrents en Europe et dans le monde, se distinguer d’eux par la qualité, par la garantie de sécurité apportée au consommateur, par l’identification de marques de territoire, être capable d’anticiper les évolutions et les besoins. Etre en recherche de la meilleure performance économique en améliorant l’outil de production, en innovant toujours.
La Bretagne peut – c’est sa réputation – surmonter les clivages et se rassembler autour de grandes ambitions. Cela passe par une discussion sincère et confiante entre pouvoirs publics, élus régionaux et locaux, acteurs économiques.
Le champ de la discussion est large :
- simplifier la règlementation, raccourcir les procédures, pour faciliter les initiatives, dans le respect des progrès accomplis pour l’environnement ;
- repérer les priorités, identifier les besoins et les projets en matière de financement : amélioration des bâtiments d’élevage, économies d’énergies, modernisation des outils industriels, amélioration des conditions de travail et réduction de la pénibilité, soutien de la recherche et de l’innovation… ;
- encourager l’organisation des filières pour une meilleure solidarité entre l’amont et l’aval est une répartition équitable de la valeur ajoutée entre les acteurs ;
- augmenter la plus value et la conserver sur notre territoire en encourageant une transformation plus élaborée ;
- ne pas oublier les salariés licenciés et les bassins d’emplois en difficulté ;
- continuer l’engagement pour une Europe plus solidaire qui harmonise ses règles sociales et fiscales.
Profitons de ce dialogue pour valoriser aussi tous les atouts de la Bretagne, en particulier ceux liés à la mer et à l’économie maritime, aux biotechnologies, à la pêche et à l’aquaculture, aux énergies marines renouvelables, aux infrastructures portuaires, à la recherche scientifique ; pour accélérer les investissements liés au désenclavement (ligne à grande vitesse, RN 164, très haut débit).
Engageons ce dialogue avec la volonté de construire des compromis utiles à la Bretagne. La démocratie ne fonctionne ni par la violence, ni par le chantage, ni par l’ultimatum.
Ne nous trompons pas de combat.
L’enjeu n’est pas de savoir qui aura le dernier mot, mais plutôt de savoir mettre des mots sur des difficultés, pour trouver ensuite les mêmes mots pour les résoudre.
Le gouvernement y est prêt. Les élus régionaux et locaux aussi.
N’attendons pas pour écrire ensemble cette nouvelle étape du développement économique de la Bretagne».
Pierre Maille
Ce matin, en réunion de groupe "Finistère à gauche, Finistère pour tous" du Conseil général, qui précédait la tenue de notre Commission Permanente, nous n'avons pas manqué bien évidemment d'évoquer les évènements de ce week-end et les suites à y donner.
Au cours de cette dernière, je me suis exprimé pour dire que quand bien même de nombreux organisateurs des manifestations avaient une responsabilité éminente dans la crise que nous vivons, (industriels destructeurs d'emplois, élus de droite voulant s'éxonérer à bon compte de leurs actes passés), nous devions être attentifs aux messages portés par les manifestants confrontés à cette crise économique et sociale qui touchent bon nombre de finistèriens, près de 40000 demandeurs d'emplois et plus de 18000 allocataires du RSA.
Et que face à cette crise sociale rappeler ce qu'est notre action quotidienne au Conseil général, collectivité des solidarités.
Voici le communiqué de presse du Groupe. Message de confiance en l'avenir, volonté de construire :
"Suite aux manifestations à Quimper et à Carhaix le 2 novembre dernier, les élu-es du groupe majoritaire au Conseil général du Finistère appellent à l’apaisement et au dialogue. Ils engagent tous les acteurs concernés à participer à la préparation du Pacte d’avenir pour la Bretagne :
« Les manifestations de samedi dernier soulignent la détresse et l’inquiétude de nombreux salariés licenciés ou menacés de licenciement, d’agriculteurs en difficulté, de chefs d’entreprise… Nous entendons et respectons cette expression des Bretons.
Nous condamnons cependant les heurts qui se sont déroulés lors du rassemblement à Quimper et regrettons l’instrumentalisation par certains de la détresse réelle vécue par nos concitoyens.
L’heure est plus que jamais à l’apaisement et au dialogue.
Le Premier ministre a annoncé le 29 octobre dernier la suspension de la mise en œuvre de l’écotaxe. Nous avons salué cette décision courageuse qui crée les conditions d’un dialogue constructif au service de la Bretagne.
Il y a plusieurs semaines, le gouvernement avait proposé que les acteurs économiques bretons construisent avec les pouvoirs publics et les élus régionaux et locaux un Pacte d’avenir pour l’agriculture bretonne et qu’ils anticipent la préparation du contrat de plan entre l’Etat et la Région.
Nous approuvons totalement cette démarche à laquelle nous souhaitons participer activement. Nous engageons tous les acteurs concernés à apporter leur contribution pour identifier les besoins et les projets et à participer à la réussite de cette nouvelle étape du développement de la Bretagne.
Nous réaffirmons notre confiance dans l’action du gouvernement conduit par Jean-Marc Ayrault pour construire collectivement un modèle agricole et agroalimentaire respectueux des Hommes et des territoires.
« L’agroalimentaire traverse une crise très grave, dramatique pour des milliers de salariés et leur famille, dramatique pour les communes et les territoires concernés. Mais ne cédons pas pour autant à la sinistrose car il n’y a sans doute pas d’explication unique aux difficultés actuelles des entreprises ou des filières".
Le Finistère a besoin en premier lieu de mesures d’urgence pour les salariés licenciés et pour les bassins d’emplois touchés par les fermetures d’entreprises. J’ai demandé à nos centres départementaux d’action sociale d’être particulièrement en contact avec les élus locaux pour atténuer les effets des licenciements sur les familles".
Au-delà des mesures également annoncées par le gouvernement, Pierre Maille a redit que le Conseil général du Finistère, aux côtés de l’Etat et de la Région Bretagne, s’investira dans l’élaboration du Pacte Agricole et Agroalimentaire Bretagne.
« Le Conseil général mobilisera également des moyens pour accompagner la réussite de projets industriels ou la modernisation des exploitations ».
Compte tenu de la crise que connaît l’économie bretonne, les élu-es du Conseil général du Finistère ont voté un vœu à l’unanimité pour demander que dès à présent l’exonération de l’écotaxe soit actée en Bretagne et qu’à terme soit envisagée la suppression de l’écotaxe au vu des conclusions de l’observatoire régional.
Lors de cette séance,mon Président a également rappelé les avancées obtenues pour les départements concernant le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH et RSA).
« Pour la première fois, dans la concertation et avec l’envie de parvenir à un compromis » a-t-il souligné, un accord a été trouvé avec l’Etat.
Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures et se dessine la perspective d’un financement intégral du RSA par la solidarité nationale.
Cette séance plénière était d’ailleurs consacrée à la décision modificative n°2 (DM2) du budget 2013 du Conseil général du Finistère.
Côté fonctionnement, 800 000 € supplémentaire ont été mis pour répondre à l’augmentation du nombre de bénéficiaires du RSA et pour la revalorisation du RSA socle.
Côté investissement, au niveau des recettes, le principal ajustement est la subvention du FEDER pour le financement du haut débit (+3,08M€).
Notre collègue Roger MELLOUËT, vice-président du Conseil général, a présenté les détails de cette DM2 à l’issue de laquelle le volume d’emprunt pour cette année est fixé à 31,62M€, soit une diminution de 12,2M€, grâce à une gestion saine des finances départementales.
Lors de cette séance, plusieurs avenants à des contrats de territoire ont également été votés, en particulier à l’occasion de leur révision à mi-parcours. C’était le cas des contrats passés par le Conseil général avec :
Par ailleurs, le Conseil général du Finistère va financer à hauteur de 721 000 € la construction d’un centre aquatique dans le cadre du projet intercommunautaire de la communauté de communes du Pays des Abers et de la communauté de communes du Pays de Lesneven et de la Côte de légende.
Ma collègue Chantal SIMON-GUILLOU, première vice-présidente du Conseil général chargée des territoires et de l’environnement, a rappelé à cette occasion que 21 contrats de territoire ont déjà été signés entre le Conseil général et les EPCI finistériens ainsi qu’un plan d’engagement avec les îles.
Un dernier contrat est en cours de finalisation avec la communauté de communes du Pays fouesnantais.
De plus, les révisions des contrats de territoire votés lors de cette séance plénière marquent une étape importante de la territorialisation des politiques départementales puisqu’elles intègrent de nouvelles politiques : les subventions aux équipements périscolaires, des dotations liées aux équipements de proximité des secteurs culturels, socioculturels et sportifs.
Enfin, notre collègue Marc LABBEY, vice-président du Conseil général chargé de l’enfance, de la jeunesse et de la famille a présenté l’enveloppe globale de 9 886 175 € destinée au bon fonctionnement des collèges finistériens en 2014.
Les crédits de fonctionnements alloués par le Conseil général servent à couvrir les dépenses de viabilisation (eau, gaz, électricité), d’entretien courant du bâti et des espaces verts et de déplacements pédagogiques.
Par ailleurs, cette séance était également l’occasion de présenter la nouvelle carte cantonale réalisée par le ministère de l’Intérieur en vue des prochaines élections de 2015. L’Assemblée départementale a émis un avis favorable à la majorité (pour en savoir plus, cliquez ici).
Vous pouvez télécharger en cliquant ci-dessous :
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