Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Poursuivre le dialogue avec les professionnels de la pêche

Avec Pierre Maille et M Chapalain, le Président de la CCI de Morlaix à Roscoff.

C'était mardi dernier. Une journée consacrée à la pêche. Avec Pierre Maille. Pour mieux comprendre encore les enjeux auxquels les professionnels sont confrontés, à l'heure où la réforme de la PCP entre dans une phase active de discussion.

Des moments d’échanges et de dialogue qui nous ont permis une nouvelle fois de constater et de mesurer les efforts réalisés par l'ensemble des acteurs de la filière pour s’adapter aux nouveaux enjeux économiques, sociaux et environnementaux et pour rester compétitifs.

Ces rencontres font suite aux rencontres du 1^er octobre à la Maison du Département à Quimper, au colloque organisé par l’ARF et la Région Bretagne consacré à cette thématique le 12 octobre à Bruxelles, où Pierre MAILLE a pu dénoncer les orientations profondément libérales de ce projet de réforme, qui apparaissent en contradiction avec le « code européen de bonnes pratiques pour une pêche durable et responsable », et vont à l’encontre d’une pêche durable.

Retrouvez d'ailleurs ici Téléchargement Rapport-pcp-session-du-17-octobre-2011réunie en séance plénière le 17 octobre qui pointe les nombreuses réserves émises par le Conseil général sur les orientations proposées par la Commission européenne pour la réforme de la PCP.

Une journée qui m'a permis de découvrir le chantier Sibiril de Carantec où la future vedette de la SNSM de Doëlan est en cours de construction.

Nautisme Espace Atlantique 2 (NEA2) – Le Conseil général mobilise les acteurs européens pour faire de la filière nautique Atlantique une référence internationale

Avec plus de 1000 km de côtes, le Finistère est un territoire privilégié pour le développement du nautisme.

Les trois secteurs de la filière nautique (sports et activités nautiques ; plaisance ; industrie commerce, services) représentent en Finistère un chiffre d’affaires de 320 M€ cumulés et plus de 3 300 emplois directs équivalent temps plein.

La place particulière du nautisme dans le Finistère a ainsi conduit le Conseil général à construire, depuis 1986, une politique spécifique dédiée à l’ensemble de la filière, dont les orientations sont déclinées dans le Livre Bleu du Nautisme, dont les objectifs sont de promouvoir une gestion environnementale de qualité dans les structures nautiques, les entreprises et les ports de plaisance, mais aussi un nautisme porteur de solidarités en poursuivant la démocratisation de l’accès aux pratiques et en positionnant le nautisme comme un vecteur d’emplois durables.

Cette forte implication dans le développement de la filière se traduit depuis plus de 10 ans par la présence du Finistère dans les réseaux européens de coopération tel que le projet NEA2 ou la 1ere conférence européenne « Nautisme Espaces Atlantique ».

Les 26 et 27 octobe à Brest se tenait dans ce contexte la 1ère conférence européenne Nautisme Espaces Atlantique,avec les acteurs européens de la filière nautique, sur le thème : « Enjeux et opportunités de développement durable de la filière nautique dans les régions atlantiques ».

Lors de cette conférence, les discussions se sont appuyées sur les expériences menées à travers le projet européen NEA2 qui rassemble 23 partenaires et a pour objectif la promotion du développement d’une filière nautique durable dans les régions européennes atlantiques.

L’objectif de cette rencontre étant également d’élaborer une stratégie qui fera de la filière nautique atlantique une véritable référence internationale à l’horizon 2025.

Une filière qui serait au coeur dela stratégie maritime atlantique dont les grandes orientations doivent être annoncées dans quelques jours à Lisbonne par la Commission européenne au même titre que les enjeux liés au développement des énergies marines, des autoroutes de la mer, de la politique des pêches commune...

Une filière qui a besoin pour cela de se structurer et de se donner des outils de gouvernance à l'échelle de l'Europe pour peser dans un marché mondialisé.

Autant d'objectifs qui pourraient être au coeur du futur programme européen NEA3 pour lequel nous avons d'ores et déjà plaidé auprès de la Commission en conclusion de cette première Conférence internationale consacrée au nautisme.

A lire : art LT Nautisme NEA2.pdf

DP conf_presse NEA2 (2).pdf

Pour en savoir plus :

 

"Pour une politique agricole commune compétitive économiquement et écologiquement"

C'est le projet poursuivi par le Commissaire européen à l'agriculture et présenté le 12 octobre dernier.

En France, l'agriculture c'est pas moins de 500 000 exploitations, près d'un million d'actifs soit 3,5 % de la population active nationale.

En Bretagne, il demeure 34 400 exploitations, près de 70 000 actifs permanents, soit 5% de l'emploi régional.

Si l'on considère qu'un emploi d'actif agricole génère 4 à 5 emplois induits, le poids de l'agriculture reste considérable dans notre Pays et région.

Certes tous ne sont pas concernés par la réforme en cours de discussion de la PAC mais cette dernière pourrait avoir des effets économiques et sociaux considérables pour nos territoires.

Cette réforme vise ainsi selon les termes de la Commission à "renforcer la compétitivité, la durabilité et l'ancrage de l'agriculture sur l'ensemble des territoires pour garantir aux citoyens européens une alimentation saine et de qualité, préserver l'environnement et développer les zones rurales".

Quelles en sont à ce stade les prinicipales mesures et que faut-il en penser à l'aune de la contribution du Conseil général à la réflexion débattue et votée à l'unanimité en juin dernier ? Notre contribution : Téléchargement Contribution du CG à la réforme de la PAC . Mon intervention de juin dernier Michaël Quernez Contribution Cg29 Réforme PAC.pdf).

Tout d'abord et c'est une victoire le maintien du budget global consacré par l'Europe à l'Agriculture.

Premier point et de taille, la convergence des aides sur la base de la surface exploitée et non plus aux "références historiques".  Une aide unique à l'hectare qui pourrait être modulée selon "la qualité environnementale des exploitations". Une aide qui pourrait diminuer à partir de 150 000 euros et selon le principe de dégressivité et qui serait plafonnée à 300 000 euros par exploitation et par an et qui prendrait aussi en compte le nombre d'emplois créés par les exploitations.

Si sur le fond cette proposition va dans le bon sens, à ne pas y prendre garde elle pourrait pourtant pénaliser l'agriculture bretonne, faite de petites et moyennes exploitations. Ainsi, cette aide pourrait passer de 350 euros à 220 euros. D'où l'idée avancée de créer en sus une aide spécifique à l'élevage  de 100 à 150 euros et qui serait adaptée à l'agriculture bretonne faîte en majorité d'exploitation en polyculture élevage.

A noter que la Commission propose également de soutenir l'installation des agriculteurs de moins de 40 ans (35 ans actuellement), proposition que nous défendions et que nous mettons d'ores et déjà en oeuvre au travers de notre aide aux installations dites atypiques ou hors parcours classique JA, soit pas moins d'une installation sur trois en Finistère.

Deuxième point. Le verdissement de la PAC. Soit la proposition de consacrer 30% des paiements directs à des pratiques telles que la diversification des cultures, le maintien des pâturages permanents, la préservation des corridors écologiques et des paysages. A l'heure où la Bretagne se bat contre le fléau des algues vertes cette proposition va dans le bon sens incontestablement.

Troisième point. Les outils de gestion et de régulation des marchés. Les propositions faites nous semblent notoirement insuffisantes.

Quatrième point. Le soutien aux organisations de producteurs et interprofessionelles. Cela est une revendication historique de l'agriculture bretonne que nous soutenons.

D'autres propositions concernent la recherche et l'innovation, la création de micro-entreprise en secteur rural.

Et également un engagement à simplifier les procédures administratives en cours.

Une réforme dont les principales mesures vont donc globalement dans le bon sens pour peu que la spécificité régionale, notre agriculture en polyculture-élevage soit bien prise en compte.

Sans parler de la régionalisation de la PAC, autre sujet...

 

 

Algues vertes : baies de Concarneau et Fouesnant

C'était hier. Le comité de suivi régional du Plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes.

Qui examinait notamment le projet de territoire des baies de Concarneau et Fouesnant.

Et qui prenait connaissance officiellement de l'avis du comité scientifique.

Un avis qui met en avant deux défauts principaux, un "diagnostic incomplet" et "un manque général d'ambition et d'innovation".

Un avis qui ne nous étonne pas et qui doit nous inviter à nous mobiliser collectivement. C'est ce que j'ai indiqué au Préfet de Région lors d'une réunion préparatoire le 20 novembre dernier.

Qui ne nous étonne pas. Pourquoi ? Faute de temps et d'implication de la filière.

Parce que tout simplement et malgré toute la volonté des élus et acteurs locaux, le temps imparti pour bâtir un tel projet est insuffisant.

Il ne peut donc que déboucher sur un projet qui préserve le consensus territorial et un quasi statu-quo. Et on ne peut les blâmer.

Un projet qui ne propose aucune perspective d'évolution à 15/20 ans de l'agriculture et qui offrirait ainsi des perspectives d'avenir pour les exploitants.

Pourquoi ?

Par défaut de mobilisation du monde économique et notamment de la filière amont/aval, des coopératives agricoles et industries de l'agro-alimentaire en lien avec la grande distribution. Des acteurs qui privilégient le gain économique à court terme plutôt que d'accompagner des mutations positives pour l'exploitant et l'environnement.

Depuis des mois, en tant que membre du Comité de suivi régional et du Comité de pilotage régional représentant le Conseil général, je n'ai de cesse d'interpeller à ce sujet le Préfet de Région qui a su mobiliser ces derniers au moment de l'élaboration du Plan Agricole et Agroalimentaire Régional, mais qui ne participent que trop peu aux travaux du Plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes.

Les agriculteurs sans garanties économiques permises par la filière amont/aval ne pourront jamais s'engager dans les mutations nécessaires pour reconquérir la qualité de l'eau.  C'est tout simplement une question de garantie de revenu. Et on les comprend !

Le Préfet de Région face à ce constat a souhaité donner un peu de temps supplémentaire et demandé que le projet initial soit amélioré en prenant en compte l'avis du Comité scientifique (signature prévue en décembre) et a invité la filière à s'investir réellement.

Espérons qu'il soit entendu...

Pour une pêche durable en Finistère...(séance plénière de ce jour 2)

Au vu des enjeux territoriaux, économiques et sociaux particulièrement importants que revêt la filière pêche dans notre département, nous avons ce jour souhaité prendre position sur les propositions de la Commission européenne qui ont été transmises au Parlement européen et au Conseil des Ministres le 13 juillet 2011.

Notre position repose sur notre contribution au livre vert adoptée à l’unanimité en séance plénière le 10 décembre 2009, la signature, début 2009, du Pacte territorial pour une pêche durable en Cornouaille qui s’étend sur la période 2009- 2012, la concertation entreprise avec la Région Bretagne, le Comité régional des pêches et l’Association des Régions de France.

Nous souhaitons promouvoir une pêche durable et responsable.

C'est qui nous conduit à dénoncer l’objectif d’atteindre dès 2015 le rendement maximum durable (RMD) appliqué aux ressources en poissons, le principe du « zéro rejet » en mer de poissons, l’introduction généralisée de quotas individuels transférables (QIT), l’absence envisagée de soutien public à la construction de bateaux et à la modernisation de la flotte, l’absence de proposition pour une gouvernance durable qui impliquerait les collectivités territoriales ainsi que les comités consultatifs régionaux, et s’inquiète de ce que sera le futur instrument financier (FEP) qui vient en particulier accompagner les restructurations portuaires.

Nous estimons que la réforme de la politique commune de la pêche ne peut se faire sans la prise en compte des enjeux territoriaux, sociaux et économiques.

C'est pourquoi nous invitons le Parlement européen et le Conseil des Ministres à remettre profondément en question les propositions de la Commission européenne pour apporter de la cohérence et sauvegarder l’avenir de la filière pêche sur laquelle repose une part essentielle de l’économie départementale.

Ci-joint l'intervention que j'ai prononcé lors de notre séance plénière et l'avis du Conseil général adopté à l'unanimité.

Téléchargement InterventionMQPCP sp 17 octobre 2011

Téléchargement Rapport pcp session du 17 octobre 2011

 

Directive nitrates et algues vertes: Quelle est la cohérence du gouvernement ?

Au moment où la Bretagne, Etat en région, Région, Départements, acteurs locaux se mobilise pour lutter contre la prolifération des algues vertes, (vendredi dernier, intervenait d'ailleurs la signature du contrat de Baie de Saint-Brieuc après un an de travail collectif, et en Finistère, la mobilisation est de mise autour des acteurs locaux concernés des cinq baies pour nourrir des projets territoriaux dessinant l'avenir), le Gouvernement publie, sous couvert d'harmonisation européenne, un décret assouplissant les conditions d’épandage des effluents d’élevage.

Alors que nous savons tous que pour enrayer les marées vertes l'objectif d'une concentration maximale d'une dizaine de mg/l de nitrates est à atteindre. 

L'incompréhension est donc totale.

Elle l'est d'autant plus qu'un rapport vient d'être publié qui revient sur le coût des principales pollutions agricoles de l'eau, et prône une diminution des épandages.

Et enfin et au même moment nous apprenons aussi que la Commission européenne a saisi la France en juillet dernier pour connaître les mesures prises pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Décidément entre les discours et les actes...

 

Tout commence en Finistère : la soirée de lancement !

A découvrir....

http://www.tebeotv.fr/video-Aucune--INSTI005.html

Opposons-nous au projet de carrière d'Arzano ! Le courrier que j'ai déposé hier auprès du Commissaire enquêteur...

" Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Le Pays de Quimperlé s'est donné au fil des années passées pour ambition d'accompagner l'attractivité démographique qu'il connait, et de maitriser son développement économique par des choix ambitieux et exigeants.

Il a notamment considéré, que maintenir sur le long terme cette attractivité récente due au retournement démographique que rencontre la Bretagne, supposait de préserver les espaces et les ressources naturels du territoire, ses paysages et sa qualité de l'eau en particulier.

Et qu'il lui appartenait également de ne pas sacrifier ses territoires ruraux à des projets urbanistiques ou économiques non qualitatifs et dont les effets indésirables ne pourraient être maitrisés.

Tous ces enjeux et objectifs apparaissent comme des priorités du Projet d'Aménagement et de Développement Durable du Schéma de Cohérence Territorial du Pays de Quimperlé qu'il m'a été donné d'élaborer lorsque je présidais la Communauté de Communes du Pays de Quimperlé (2002-2008).

Vous pouvez les retrouver page18 du document « Arrêt » de février 2008.

Aussi, vous comprendrez mon opposition totale au projet relatif à l'exploitation d'une carrière au lieu dit Kerangoarec, déposé par le Groupe Pigeon.

Le développement durable du Pays de Quimperlé suppose que son développement économique ne se fasse pas au détriment de la qualité de vie de ses habitants, de l'environnement, des activités économiques présentes, le tourisme vert en particulier, et ne viennent pas renforcer les désagréments provoqués par des activités historiques d'ores et déjà présentes. Notons en effet, à proximité du site choisi la présence de nombreuses carrières déjà exploitées et autre demande d'autorisation en cours.

Le trafic des poids lourds engendré, les conséquences possibles sur le niveau de la nappe phréatique et sur la ressource en eau par cette exploitation, alors que l'Ellé est un joyau que nous devons absolument protéger, inscrite à Natura 2000, sont des arguments suffisants pour plaider contre ce projet.

Enfin, si l'équilibre économique d'un tel projet est de la responsabilité de l'industriel, il n'en demeure pas moins que son utilité semble loin d'être avérée. Le dernier schéma départemental des carrières du Finistère, même s'il date de 1998, n'a d'ailleurs pas identifié un tel besoin. L'objectif de production annuelle a d'ailleurs été ramené ces derniers mois de 300 000 à 200 000 tonnes preuve s'il en est que nous sommes dans une stratégie industrielle à d'autres fins et utilités : maîtrise de la concurrence, démarche capitalistique à fin de revente, ce que nous avons d’ailleurs déjà connu en Pays de Quimperlé il y a quelques années.

Aussi, pour toutes ces raisons notamment, je vous redis mon opposition totale et déterminée à ce projet.

Veuillez croire, monsieur le Commissaire Enquêteur, à l’assurance de mes salutations distinguées."

J 'ai par ailleurs tenu à déposer auprès du registre d'enquête ces quelques mots supplémentaires.

"Vous dire par ailleurs, l’attention que nous devons porter à l’avis de la Chambre d’Agriculture relatif à ce projet.

En charge de l’agriculture au Conseil Général, je ne comprendrai pas que des terres aussi riches puissent être livrées à un projet qui n’est pas d’intérêt général".

Se déplacer en toute liberté : inauguration de TBK samedi dernier

Photo Ouest-France

Une communauté de communes, ça sert à quoi ? Cette question, nos concitoyens se la pose.

Depuis le 1er septembre, la Cocopaq apporte une réponse forte. Tout simplement à améliorer le service public rendu à la population.

Le réseau de transport du Pays de Quimperlé traduit cela.

Depuis 1993, et la création de la Cocopaq, nous avons en effet la conviction collective qu'un réseau de transport en commun est un service indispensable au quotidien des habitants du pays de Quimperlé. Les créateurs de la Communauté de communes avaient ce projet en perspective. Georges Dauphin, Guy Savin, Louis Le Pensec...et tous leurs collègues de l'époque avaient bien cela en tête.

Tout simplement parce que c'est la vie. Et que pour nos déplacements, pour aller à l'école, au collège, au lycée, au travail, chez le médecin, au supermarché, pour nos loisirs, nous pouvons avoir besoin ou souhaiter emprunter les transports en commun.

Le retrait de Quimperlé de la Cocopaq en 1995 n'a malheureusement pas permis de concrétiser ce projet. Comme bien d'autres d'ailleurs et malheureusement. On ne rattrappe pas aussi vite de telles erreurs historique.

Depuis 2002, et le retour de Quimperlé au sein de la Cocopaq, des étapes successives ont été franchies. J(ai rappelé au cours de cette inauguration notre mé"thode de travail de l'époque celle des "petits pas" tant ce projet était complexe à mettre en oeuvre et les enjeux techniques et fianciers importants.

La mise en place de la ligne expérimentale Guilligomarc'h-Quimperlé et la navette gare-internat en  novembre 2004, l'amélioration conséquente des lignes estivales « la plage à portée de bus » pour le Pouldu à partir de St Thurien, Scaër, Guiscriff depuis l'été 2005, l'organisation des transports scolaires depuis septembre 2007, le transport à la demande des personnes handicapées et des personnes âgées en avril 2009.

Le 1er septembre dernier, c'est une étape majeure qui a été franchie, grâce notamment au partenariat constant avec le Conseil général du Finistère.

Tout un territoire est ainsi être desservi par une offre de transport adaptée. Qu'il nous faudra certainement ajuster et améliorer.

J'ai tenu également à dire que pour Quimperlé, ville centre du Pays de Quimperlé, ville armature de ce réseau, c'est une véritable révolution qui est en marche.

Citons la création des trois lignes urbaines qui vont desservir les équipements publics, les commerces et les zones d'activités du lundi au samedi toute l'année, la navette de centre ville qui va relier toutes les demi-heure la basse et la haute ville, l'amélioration de la desserte pour les collégiens  et les lycéens, l'accès facilité vers la gare, véritable pôle multimodal d'échange à terme.

C'est aussi la création d'une nouvelle entreprise en pays de Quimperlé, la BUSPAQ, et la création de pas moins de 16 salariés.

Si l'on ajoute les aires de co-voiturage, les pistes et voies cyclables, nous assistons vraiment à un changement possible de nos modes de vie, où la mobilité se conjugue avec le développement durable et le respect de l'environnement.

La Cocopaq prouve ici à nouveau tout simplement son utilité et son efficacité.

A l'heure où les élus locaux sont invités par les Préfets à imaginer les contours futurs de leur intercommunalités et autres syndicats au travers du Schéma départemental de coopération intercommunale, c'est une réponse d'avenir que nous apportons.

Délégation du Conseil général en Cornouailles Brittanique : concilier développement touristique, aménagement du territoire et création d’emplois

Lors de notre voyage en Cornouailles britannique, nous avons consacré un temps à des visites d'infrastructures touristiques du Sud-Ouest de la Cornouailles britannique.

A découvrir grâce au Télégramme

La Cornouailles Britannique disposant des plus beaux parcs et jardins d’Angleterre avec une biodiversité remarquable et un savoir-faire reconnu en la matière, la délégation de Finistère Tourisme a pu échanger et comparer les bonnes pratiques et la valorisation des identités paysagères et patrimoniales des deux régions.

Pour la Cornouailles britannique, le tourisme représente 20% de son PIB tandis qu’il représente 10% pour le Finistère.

Une dynamique nouvelle est à construire et à inventer entre nos deux territoires pour développer l’offre touristique et attirer de nouveaux clients britanniques en Finistère.

Avec mes collègues élus et Finistère Tourisme nous sommes ainsi allés à la découverte du site le plus visité de Cornouailles Britannique : Eden Project, plus grandes serres d’Europe, qui attirent plus d’un million de visiteurs par an( a comparer aux 400000 d'Océanopolis, la plus importante structure du département). Ce projet exemplaire a été créé sur une ancienne mine de kaolin dans une zone relativement pauvre et sinistrée de la Cornouailles. Eden Projet emploie 650 personnes et compte 300 bénévoles.

Ce projet traduit avec force l’ambition portée par les acteurs locaux pour revitaliser un site industriel en déclin. La reconversion de ce site en attraction touristique a été rendue possible grâce au fonds européen Convergence, au concours de la loterie nationale et au financement des collectivités locales.