Avec mon Président Pierre Maille et François Marc pour le Conseil Général, le Président du Conseil régional de Bretagne Pierrick Massiot, et son vice-président en charge de l'agriculture Michel Morin, le Député Gwénégan Bui, j'ai participé cet après midi à Brest à la restitution de l'étude commandée par l’État, la Région et le Conseil général du Finistère au cabinet Deloitte, pour expertiser le projet de reprise par les salariés de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau.
Notre conviction : oui le projet est viable.
Ci-dessous le communiqué de presse donné à l'issue de cette réunion de travail.
"Audit sur la re-création d'une activité d'abattage à Lampaul-Guimiliau".
"Pour l'Etat, la Région et le Département : la filière doit mettre en place une dynamique collective.
L’État, la Région et le Conseil général du Finistère viennent de prendre connaissance du rapport d'étape du cabinet Deloitte qu'ils avaient chargé d'étudier la proposition de récréation d'une activité d'abattage, sur le site de Lampaul-Guimiliau, portée par d'anciens cadres de l'entreprise Gad.
Depuis plusieurs mois, la filière porcine nationale, dont 58 % de la production est réalisée en Bretagne, est sujette à de nombreux soubresauts dont les incidences ont été dramatiques pour les ex-salariés de l'entreprise Gad qui ont perdu leur emploi à l'issue de la restructuration engagée par le groupe CECAB et le groupement de producteurs Prestor.
D'anciens cadres de GAD ont pris l'initiative de monter un projet de re-création d'une activité d'abattage sur le site de Lampaul-Guimiliau et ont reçu, pour cela, le soutien de plusieurs acteurs du territoire qu'ils soient institutionnels, industriels ou émanant de groupements de producteurs. Les porteurs de projet soulignent l'opportunité de recréer près de 250 emplois et de participer à la dynamique de la filière.
Le Conseil régional de Bretagne, le Conseil général du Finistère et l'Etat ont décidé de recourir aux services d'un cabinet-conseil, le cabinet Deloitte, pour qu'il apporte son expertise dans l'analyse de la situation.
Une réunion de travail a été organisée ce jour entre les co-financeurs et le cabinet Deloitte.
Les pouvoirs publics ont pris connaissance des éléments d'analyse, qui confirment le sérieux des porteurs de projet. Ils se positionneront sur la suite dès lors que les risques structurels limités, liés notamment aux interactions entre le projet et les sites bretons d'abattage seront pleinement appréhendés dans un contexte de recherche de stabilisation de la filière, compte tenu des faibles volumes concernés et de la tendance constatée d'une reprise de la production.
Les pouvoirs publics réaffirment leur engagement pour que la Bretagne soit toujours une région agroalimentaire de premier plan.
Ils soulignent l'absolue nécessité pour les acteurs de la filière de sortir d'une approche, aujourd'hui encore, trop segmentée s'ils veulent que se mette en place une dynamique collective qui seule permettra de retrouver les conditions d'une dynamique solidaire pour l'économie bretonne et l'emploi".
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