10 décembre 1960. Naissance à Arzano.
1982. Commence treize ans de journalisme à La Liberté du Morbihan et Ouest-France.
5 avril 2014. Élu adjoint aux sports.
« Je préfère les sports collectifs : j'aime construire les choses en équipe. Et pas qu'en sport. » Dans ses yeux brille la lumière des nouveaux grands-pères. Patrick Tanguy l'est pour la deuxième fois depuis quelques semaines. Marié à Pascale, bibliothécaire, ils ont deux enfants, Ronan et Anaïs, nés « pendant les années Mitterand », en 1981 et 1988.
Le jeune journaliste couvre alors le Finistère à La Liberté du Morbihan et écrit, de front, des piges pour Ouest-France. Il fait ses classes avec Eugène Donal, figure de la presse quimperloise qui lui apprend « le sens du terrain ». La Liberté ferme. Il se forme au graphisme et monte ART, une entreprise de communication avec un associé. Ils travaillent pour les entreprises, associations et collectivités. Puis il se met à son compte.
L'ancien défenseur et milieu de terrain au foot crée le club de badminton avec Jacky Hamoniaux. Se met au hand, qu'il préside toujours et dans lequel il a entraîné tous les niveaux. Fan de polars et de ciné, il fut l'un des fondateurs de Chlorofilm. Et s'il n'aime pas se jeter des fleurs, Patrick Tanguy estime que « sans cette association, il n'y aurait peut-être plus de cinéma ».
Approché par la liste socialiste en 2001 et 2008, cet homme de gauche ne trouvait pas « le projet clair ». Cette fois, le travail d'équipe a payé. Car la politique est un sport collectif.
« Quand la confiance s'installe, les gens sont en attente d'idées. » C'est le mode de fonctionnement de Patrick Tanguy, désormais adjoint aux sports.
Pierre FONTANIER.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.