Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Pour les enfants du Lézardeau : réouvrir la 4 ème classe !

Ce matin, je rencontre avec une parente d'élève et le maire de Quimperlé l'Inspecteur d'Académie adjoint.

Pour le convaincre du bien fondé de notre demande de réouverture de la quatrième classe de l'école maternelle du Lézardeau.

Qui compte aujourd'hui 99 élèves pour trois classes sans "compter" les 8 élèves qui auront deux ans entre septembre et décembre 2008.

Sans "compter" car pour l'IA ces enfants n'existent pas officiellement.

Et c'est à la directrice qu'il revient de juger si elle peut ou non les recevoir dans des conditions satisfaisantes ! 

107 élèves pour trois classes. Qui dit mieux !

J'ai adressé vendredi dernier un courrier à l'IA pour lui décrire la situation qui est ainsi faîte aux enfants.

Madame l’Inspectrice d’Académie,

En mars dernier, au moment de l’élaboration de la carte scolaire, j’attirais l’attention de votre prédécesseur sur la situation de l’école maternelle du Lézardeau à Quimperlé, et sur les conséquences qu’il y aurait à supprimer une des quatre classes de cette école.

Malgré nos interpellations, celles du Maire et des parents d’élèves, la suppression d’une classe de PS1 a été décidée pour « insuffisance d’effectifs ».

Mardi, la rentrée s’est donc effectuée dans les conditions suivantes. 30 élèves en petite section. 34 en  petite-moyenne section, 35 élèves en grande section préparatoire au CP.

De l’avis de tous, enseignants, ATSEM, parents d’élèves, il n’est pas envisageable que l’année scolaire puisse se passer dans de telles conditions, synonymes de dégradation de la qualité de l’enseignement et d’insécurité au quotidien.

Par ailleurs, et malgré les efforts engagés, force est de constater également qu’il est difficile de pallier dans des délais acceptables aux arrêts de travail qui ne manquent pas de se produire dans une année scolaire.

Arrêts qui risquent malheureusement d’être plus fréquents encore cette année compte tenu des conditions d’enseignement et d’accompagnement des enfants.

Comment peut-on recevoir normalement une cinquantaine d’élèves par classe ? J’apprécierai que vous puissiez répondre à cette question que les parents se posent immanquablement.

Le 9 septembre prochain, la commission académique paritaire examinera la situation de l’école maternelle du Lézardeau.

Nous savons que de nombreuses écoles du département ont maintenu leurs classes avec des effectifs équivalents.

Comme vous le savez également, des parents d’élèves du Lézardeau ont choisi, compte tenu de la suppression annoncée de la classe de PS1, de scolariser leurs enfants dans le privé.

Pour illustrer mon propos deux exemples : à Riec sur Bélon 96 élèves pour cinq classes, à Querrien 60 élèves pour trois classes.

Pour la première fois, dans le département voisin du Morbihan, il  est constaté cette année qu’il y a plus d’élèves scolarisés dans le privé que dans l’école de la République !

Est-ce cela que nous souhaitons ?

Souhaitons-nous donner raison au Secrétaire général de l’enseignement catholique qui déclarait en février 2008. « Au moment où l’éducation nationale se désengage à l’égard des moins de trois ans, le temps est sans doute venu pour les établissements catholiques de redécouvrir leurs savoir-faire spécifiques pour l’accueil des touts petits dès dix-huit mois et de les mettre à disposition de tous ».

Je vous dirai ce soir la teneur de notre rencontre.

Dimanche 14 : fête de la rose de la huitième circonscription

  Ce sera dimanche à Scaër.

Notre traditionnelle fête de la rose. Avec pour invité Vincent Peillon, député européen.

Une fête que nous avions relancé en 1999 avec les militants de Quimperlé et Mellac et qui connaît aujourd'hui le succès populaire et militant.

Ce qui en fait tout simplement l'une des fêtes les plus importante de France. Avec celle de Frangy d'Arnaud Montebourg qui était notre invité l'année passée.

Une fête populaire et militante.

Un moment privilègié de convivialité, de retrouvailles aussi après les élections de mars dernier.

Une semaine avant les élections sénatoriales où malheureusement la gauche se présente en ordre dispersé... Ce qui fera le bonheur de l'UMP...

Une fête où notre Congrès de Reims occupera certainement les esprits.

Avec des socialistes bretons qui diront certainement tout le mal qu'ils pensent de ces incessantes guerres intestines. De ces combinaisons d'appareil sans sens.

Loin des préoccupations des français.

La réponse de la directrice départementale de La Poste...

Le 23 août dernier, j’attirais l’attention de Mme la directrice départementale de La Poste, au sujet des fermetures du bureau de la place St Michel du 28 juillet au 2 août et du 11 au 16 août.

Je lui demandais de s’engager à ce que de telles fermetures ne se reproduisent plus, que des locaux plus adaptés pour un meilleur confort de travail et des usagers soient trouvés, et qu’elle nous assure que Quimperlé conservera bien ces deux bureaux de poste, l’un en Basse-Ville l’autre en Haute-Ville, seuls garants d’un service public de proximité et accessible pour tous.

La directrice de La Poste vient de m’adresser sa réponse.

En voici quelques extraits.

"Je puis vous faire connaître que ces deux fermetures ponctuelles correspondent à un aménagement de notre offre de services visant à mieux organiser le travail en pèriode estivale. En effet, toute entreprise ou institution, publique ou privée, fait de même. Cela relève non seulement d'une saine gestion, mais également de notre mission de service public : s'adapter aux attentes de nos clients.

Au cas particulier de Quimperlé, il apparaît que le bureau de Poste, Place Charles de Gaulle, connaît chaque été un afflux significatif de clientèle, notamment touristique, à la différence de celui de St Michel, dont la fréquentation est en baisse au cours de cette pèriode.

Mme Hardy, responsable locale, a donc pris la décision de fermer à deux reprises, pour des durées très brèves, le bureau de la ville haute afin de pouvoir renforcer les effectifs du bureau principal, de façon à mieux servir les clients, là où ils se trouvent. Comme il se doit, ces dispositions avaient fait l'objet, en temps utile, d'une communication par voie d'affichage ainsi que d'une information auprès de la municipalité de Quimperlé.

Ces mesures estivales ne sont en aucun cas le signe d'une volonté postale de se désengager. Au contraire, elles témoignent d'une gestion responsable de l'entreprise, garante de sa pérennité et d'un service au meilleur coût pour la collectivité nationale." 

Cette réponse n’est absolument pas satisfaisante, et n’apporte aucune garantie tangible pour l’avenir.

Aussi et en conséquence, je réitère ma demande au Maire de Quimperlé que ces éléments soient pris en compte dans la motion qui sera proposée au Conseil municipal du 11 septembre.

Afin d’engager avec les usagers, les partenaires sociaux, les démarches nécessaires, pour que la direction départementale de La Poste s’engage concrètement pour un service public modernisé répondant aux besoins de tous les quimperlois.

Les aides du Conseil général au Pays de Quimperlé. CP du 1er septembre

 

Insertion et Economie

 

fonds départemental d'aide à la création d'emplois (fdace)

-   4 000 € à un garage de Mellac dans le cadre d'une bourse aux jeunes créateurs-repreneurs d'entreprise

 

Solidarités

 

Spectacle vivant – musique danse théatre – demandes de subventions

-   6 000 € à la commune de Moëlan sur Mer pour la programmation pluridisciplinaire tout public et jeune public du Centre Culturel Ellipse

-   2 500 € à la MJC La Marelle de Scaër pour sa programmation pluridisciplinaire tout public et jeune public.

Jumelages entre collèges et équipes culturelles conventionnées

-   2080 € au Collège de la Villemarqué pour une sortie de l'ensemble des élèves au Manoir de Kernault.

Animation culturelle et socio-culturelle

-   7 650 € à la MJC La Marelle de Scaër pour le soutien au poste de coordinateur de l'animation de la vie sociale.

-   7 650 € à la COCOPAQ pour le soutien au poste de coordinateur de l'animation de la vie sociale.

 

Enfance et Jeunesse

 

demandes de subvention d'investissement et de fonctionnement formulées dans le cadre de l'accueil de la petite enfance

-   5 589 € pour le RAM de la COCOPAQ

 

actions de prévention générale

-   20 000 € à la COCOPAQ pour son action de prévention collective jeunesse

Une reprise sous le signe de l'agriculture

  Mercredi dernier, visite des fermes expérimentales de Trévarez et Guernevez, consacrées au lait et à la production porcine. Instructif !

Jeudi, colloque à Brest des Chambres d'agriculture de l'Arc Atlantique consacré au bilan de santé de la PAC.

Avec pour intervenants Henri Nallet, ancien ministre de l'agriculture, Jean-Michel Le Metayer, Président de la FNSEA, Luc Guyau, Président de l'APCA, notre camarade Odette Herviau, Sénatrice et vice-présidente de la Région Bretagne et moi-même, pour représenter le Département.

Je suis intervenu pour dire à mon sens tout l'intérêt qu'il y aurait à placer au coeur de l'élection européenne de 2009 l'enjeu agricole, et ainsi renouer le dialogue entre la profession agricole et les citoyens.

En effet, à partir de 2009, le Parlement sera en "codécision" avec la Commission.

Ce qui doit changer la nature de l'Europe. Pour peu que les politiques se réapproprient leurs responsabilités...

Ainsi, pour infléchir la logique libérale qui préside actuellement au bilan de santé de la PAC et à sa remise en question en 2013, il faut absolument en effet que nos parlementaires européens soient dépositaires d'un mandat précis en la matière.

Qu'ils soient ainsi légitimés pour infléchir l'orthodoxie actuelle de la Commission.

Pour rappeler que l'agriculture doit participer aux équilibres alimentaires mondiaux, qu'elle peut contribuer à la lutte contre les changements climatiques, à la préservation des territoires.

Que l'on peut produire plus mais mieux, que l'agriculture peut être tout à la fois efficace et écologique et que des emplois rémunérateurs peuvent être créés dans cette filière.

Autant d'arguments que les citoyens-électeurs doivent pouvoir apprécier au coeur d'un débat public porteur d'avenir pour l'Europe.

J'ai aussi insisté pour que le débat public actuel sur le pouvoir d'achat ne soit pas synonime de pression supplémentaire exercée par la grande distribution sur les exploitants agricoles.

Ces questions et bien d'autres doivent traverser à mon sens la réforme de la PAC et l'élection européenne de 2009.